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Chansons et Slams
Kemo : L’amour est un refrain
 Publié le 23/03/23  -  6 commentaires  -  2614 caractères  -  91 lectures    Autres textes du même auteur

Ce texte est un slam.


L’amour est un refrain



Dans le creux de nos tempes
Aux univers éteints
Là où tape le temps
L'amour est un refrain

Aux pulsations d'un cœur
Aux dernières lueurs
Aux sueurs à nos fronts
À nos mortes passions
Aux couleurs de nos rêves
À nos guerres sans trêve
À nos destins tracés
Aux cendres à nos pieds
Aux lèvres embrasées
Aux brûlures de l'âme
À nos feux inondés
Par le sel à nos larmes
À tous nos désespoirs
À nos soleils couchants
Aux naissances du soir
À nos astres filants
À l'endroit de nos terres
À l'envers de nos lois
Quand les feux sont couverts
Pour éteindre nos droits
Aux besoins inventés
Aux vents de nos envies
À nos mains enlacées
Pour mieux tenir la vie
Tournent tournent les heures
Et nos dents qui jaunissent
Non jamais rien ne meurt
Mais nos espoirs vieillissent
Aux battements du cœur
De l'esprit et du corps
L'amour a la valeur
Des plus précieux trésors
À nos yeux infinis
Au profond des regards
Quand l'amour ne se dit
Quand il se laisse voir
Et quand les tremblements
Trahissent les instants
Où le rouge à nos joues
Fait jaillir nos volcans
Le monde tourne en nous
Du matin jusqu'au soir
Et quand le ciel est flou
C'est qu'il pleut quelque part
Dans le cœur ou le ventre
Où naissent nos tempêtes
Les orages au centre
Des nuages en tête
Quand l'océan remonte
Les remous des remords
Comme un glacier en fonte
Qui submerge nos corps
Et qui noie nos présents
Sous des vagues passées
Qu'ont le goût du néant
De nos éternités
Mais l'éternel n'est plus
Quand tu es loin de moi
Je crois que j'ai trop bu
Le flot de ces mots-là
C'est l'absence qui tue
La mort n'existe pas
J'ai déjà trop vécu
Si ce n'est dans tes bras
Et les années m'enfoncent
Aux sabliers de ceux
Qui ne sont que les ronces
De ces fruits amoureux
Qui ne sont que l'épine
Sans pétales aux yeux
Et qui n'ont qu'une mine
Bien trop usée pour deux
L'amour est essentiel
Pour survivre à la vie
Moi je n'ai que le ciel
Pour t'aimer d'infini
Et quand la nuit tombée
L'horizon se déforme
C'est pour te ressembler
Et faire pleurer un homme

Dans le creux de nos tempes
Aux univers éteints
Là où tape le temps
L'amour est un refrain


 
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   Robot   
15/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
J'ai l'impression d'avoir lu deux paragraphes totalement différents dans leurs structures littéraires.
L'un vraiment trop énumérateur, avec un effet de liste. Cette première partie jusqu'à "pour mieux tenir la vie" m'a plutôt ennuyé.
A partir de "tournent tournent les heures" le texte prend une autre dimension qui me plait beaucoup avec une recherche poétique plus affirmée.
Donc une opinion mitigée entre ces deux passages.
J'hésite entre écriture aboutie et convenable et pour le ressenti entre aime un peu et aime bien. Ce sera donc une cotation mal taillée pour vous rendre compte de la manière dont j'ai apprécié ce poème.

   Edgard   
16/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
La première impression, à la première lecture, est le grand désordre de ce poème, ou slam...Très difficile de trouver un fil conducteur, et on est vitre perdu, on se sent comme l'aiguille au milieu du tas de foin.
La seconde est le côté un peu lancinant, provoqué par la profusion des débuts de phrases "au, aux, a..." qui sont de mon point de vue beaucoup trop nombreux.
Il y a bien, ici et là quelques vers (lignes) assez bien trouvés, et aux images intéressantes. Mais souvent gâchés par des propos dont la cohérence n'est pas évidente.
"Pour mieux tenir la vie
Tournent tournent les heures
Et nos dents qui jaunissent
Non jamais rien ne meurt "
ou
"Sous des vagues passées
Qu'ont le goût du néant
De nos éternités
Mais l'éternel n'est plus
Quand tu es loin de moi "
expressions assez mal fagotées du point de vue grammatical et confuse en ce qui concerne le sens.
Enfin, rimes ou assonances existent, mais ne sont pas très régulières et ne me semblent pas apporter grand chose au texte, peut-être parce qu'elles sont perdues dans le désordre. Elles sont certainement plus utiles à la lecture, puisque c'est un slam et que les rimes ont de l'importance dans cet exercice.
Le passage suivant me parle plus:
"À tous nos désespoirs
À nos soleils couchants
Aux naissances du soir
À nos astres filants
À l'endroit de nos terres
À l'envers de nos lois
Quand les feux sont couverts
Pour éteindre nos droits
Aux besoins inventés
Aux vents de nos envies
À nos mains enlacées
Pour mieux tenir la vie "
Il est plus expressif, mieux tourné.
C'est un peu long, mais un slam est dit avec un certain rythme et ça passe certainement mieux déclamé.
Mon sentiment est qu'il faudrait travailler davantage ce texte pour lui donner force et clarté.
Bien cordialement

   papipoete   
23/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Kemo
L'amour, toujours ! Celui pour celle qu'on aime, au milieu des fleurs, des couleurs pastel ; aimer celle pour qui notre coeur bat la chamade, d'émoi, d'admiration, de peur aussi quand des bruits de bottes, l'odeur du feu, des nuées d'oiseaux de malheur...quoi qu'il arrive, je chante à voix basse ou fort à l'entour :
" dans le creux de nos tempes...l'amour est un refrain "
NB bien dommage que Grand Corps Malade ou MC Solaar n'aient pu mettre ces lignes en musique ; leur voix put chanter, scander ces prières, jouer toutes ces couleurs avec bonheur !
Difficile de remarquer un vers plus qu'un autre ou bien le contraire, l'un d'eux un ton en-dessous ?
" mais nos espoirs vieillissent aux battements du coeur "...même " si jamais rien ne meurt " est un de ces moments plaisants
Mais chacun de nous vous lisant, peut y rajouter une petite mélodie...

   Catelena   
23/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Moi aussi, j'aime bien combler cette ''absence qui tue'' par une goulée de mots.

Ici, l'amour mis en refrain suit son chemin de vie, tout en creux et en méandres.

Le flot emporte le lecteur dans sa vague immense. Il ricoche tous azimuts, l'entraînant à sa suite vers ses hauts vertigineux, vers ses bas irrémédiables.

Dans ce déluge tout en vrac ''Là où tape le temps'', m'apparaît toute une vie faite de cabosses et de rebonds, où l'amour tient la barre ne maîtrisant ni la houle, ni rien du tout.

J'ai bien aimé perdre mon souffle et mon haleine dans les remous de votre tempétueux slam.

Merci pour le partage, Kemo.

   Cyrill   
25/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour Kemo,

Oui, ça le fait pour un slam, me dis-je, quoique ce que je m’imagine d’un slam dans son écrit devrait s’écrire en vers plutôt longs ( j’aurais volontiers mis les vôtres côte à côte par groupe de deux ou trois ) et surtout présenter des jeux de sonorités, que je n’entends pas plus que ça ici. Mais ma vision est peut-être étroite.
La première partie m’a semblé un peu longue, j’ai eu l’impression que ça ne décollait pas. La faute à ces. À nos... Aux... trop répétitifs à mon goût.
Puis la forme se diversifie et c’est heureux, la scansion est entendable et ça donne l’impression d’une espèce d’acouphène qui lancine dans l’esprit.
On se sent parti prenante avec le locuteur, on navigue à vue dans ce flot de pensées et c’est une expérience prenante.

Merci pour le partage.

   Donaldo75   
26/3/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
J’ai bien aimé ce slam ; pour moi, je l’imagine bien chanté sur une musique rythmée. Ses vers courts envoient des images pleins les yeux du lecteur et je pense que l’auditeur vivra la même expérience. J’ai l’impression d’un déluge pictural qui défile sous mes yeux sans me donner envie de revenir en arrière ; en tant que lecteur, je me laisse emporter par ce flux poétique et je ne veux pas relire ce texte avant que mon rythme cardiaque ne soit redescendu à des niveaux raisonnables.

Bravo !


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