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| Cyrill
7/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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J’ai trouvé ce poème assez rigolo, comme le sous-vêtement évoqué. Ça mange pas de pain et se lit avec plaisir.
Le passé composé convient bien à des images cinématographiques. Il a l’avantage du direct, de l’oral. Elles sont en noir et blanc, ces images, un peu datées, à la Truffaut si je devais trouver un réalisateur pour la scène. Avec un caillou ou un bâton, il n'y aurait pas eu pour ces enfants le plaisir de l'interdit, l’intrigue de la découverte. J'y vois exposée une éducation sentimentale sauvage, avec des moyens du bord qui ont l'avantage de suggérer plutôt que montrer, comme le ferait une vidéo par exemple. Le soutien-gorge est vide, aux enfants de le combler par l'imaginaire et les « savantes discussions ». Mention pour le « problème de taille » ! |
| Ornicar
7/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Et voici maintenant un p'tit poème sans prétentions qui nous fait remonter dans le temps.
Certes, c'est d'une autre époque, ça fait un peu "daté" mais çela participe, je trouve, du charme de l'histoire qui nous est rapportée, au même titre que les interrogations des vers 1 et 4 qui trahissent à la fois l'ancienneté du souvenir et la mémoire vacillante, ou encore, certaine tournure, volontairement incorrecte, prêtée au plus jeune des garçonnets ("C’est moi que je l’ai vu..."). De la sorte, le narrateur a su préserver une certaine fraîcheur et spontanéité tant dans l'expression que le regard qu'il porte sur cette scène, à la fois tendre et amusé, jamais féroce ou méchant. Il y a comme une forme d'innocence qui fait du bien. La seule chose qui me gêne, c'est l'emploi du passé composé alors que le passé simple, plus vif et plus prompt, me semble devoir s'imposer après le vers 2 qui pose le décor ("Le hasard avait peint un soutien-gorge") et à l'exception du dialogue ("c'est moi que... etc..."). |
| Provencao
15/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Bonjour Albertus et Bienvenue,
Au milieu d'un paysage de blé, il y a cette réalité que ces points d'interrogations offrent quand le poème s'exprime, d'autre part la réalité qui se rencontre dans cette "experience" visuelle, sensible et tactile. Beau présent d'un passage amical... Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| papipoete
15/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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bonjour Albertus
Certes, ce n'est pas du Ronsard, mais ce texte à priori naïf, fait non point s'esclaffer mais sourire, ce qui n'est pas si mal dans ces temps gris, où ça pète partout, ça égorge sur un trottoir... Rien que la dernière strophe, pour cette grosse blague...hi hi, - c'est moi que j'l'aurai le soutif ? - non, c'est moi ! - alors, partageons ! NB ne boudons pas le plaisir de sourire ( avant que certains nous fassent pleurer ! ) et encourageons ces plumes de poule, davantage que de paon, et sourions ! le 4e vers me surprend par sa formulation ( comme ils ont vu.. ) plutôt " lorsque " ? la dernière strophe est ainsi ma préférée. |
| Boutet
15/11/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Heureusement que les êtres humains ont 2 seins, dans un autre cas de figure le dilemme eût été d'une autre dimension. Bon, l'ensemble est assez prosaïque même pour du contemporain mais comme j'aime bien la fin, cette lecture m'a finalement bien plu.
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| Kirax
15/11/2025
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Super.
C'est une sucette. Cela est agréable en bouche, le bonheur dure un certain temps, et cela nous ramène en enfance. Mais ce n'est pas qu'une blague : les vers, en eux même, sont jolis. Beauté des rimes, et musicalité au service d'un propos léger et innocent. J'ai bien aimé la métaphore de la "moisson". Mais mes vers préférés, c'est bien sûr la chute : "Alors se jurant une éternelle amitié, Ils l'ont coupé en deux, pour chacun la moitié." |




