Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
ALDO : Denise
 Publié le 15/01/24  -  7 commentaires  -  557 caractères  -  190 lectures    Autres textes du même auteur

Modeste, anoblie peu à peu par la Grande Famille de la Perte…
dont elle a connu chaque membre !


Denise



Le Matin remontait des Presqu'îles
comme un don de Violence…
Que la Guerre était douce, d’Enfance !

« Je ne suis que la femme d'un Pays mourant… »


Midi, plus froides d’être tranquilles,
les eaux de l’Alliance…
Qu'il est d'Exils et de Patiences !

« Je ne suis que la Vague
et le Nord est mon Plain-Chant… »


À l'œil des biches immobiles
le Soir est rose d’une Absence…
Qu'il était déjà de Nuit à ta Naissance !

« Je ne suis que la Dame du Couchant… »


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Cyrill   
9/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Ne serait-ce que pour la musicalité des vers et le mystère dans lequel semble baigner ce poème – joker pour l’auteur, probablement – j’ai été happé à sa lecture.
La syntaxe, bousculée sans être incompréhensible ou fautive, met en avant ce qui semble importer pour le locuteur.
Des images subtiles, parfois flirtant avec l’oxymore comme dans les vers 2 et 3 : « Comme un don de Violence…/ Que la Guerre était douce, d’Enfance ! »
Un travail d’orfèvre, je trouve. À peine entaché, peut-être, par des majuscules d’emphase un peu nombreuses et que j’ai du mal à justifier.

   fanny   
15/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Alors l'interprétation du positionnement des majuscules, franchement cela me fait trop, je laisse à d'autres.

Par contre je suis agréablement bercée par la mélodie mi-douce mi-amère qui évoque la mémoire de Denise, et les jolis soleils levants-couchants qui offrent leurs nuances aux eaux de l'alliance sur fond d'exil et de patience.

   EtienneNorvins   
15/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Ayant reconnu l'auteur, je m'étais abstenu de commenter en EL...

Je retrouve tous les charmes des portraits précédents - des images aussi floutées qu’évocatrices, qui semblent créer entre les lignes des étincelles évanescentes, la très grande musicalité des vers, aux échos à nouveau bibliques, et cette mélancolie souriante...

Bravo Aldo !

   papipoete   
15/1/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
bonjour ALDO
le genre de poème, où mes yeux ne parviennent pas à expliquer à mon esprit, ce qu'ils voient...
Mais cette impression de plénitude, quand ces lignes semblent caresses de ouate, leur plume trempée dans une encre incolore...
NB la dernière strophe plus hiéroglyphique que les autres, me plaît plus particulièrement, sans pouvoir vraiment dire pourquoi...
PS j'ai quand-même relevé ces moments, matin midi et soir

   Provencao   
15/1/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour ALDO,

"À l'œil des biches immobiles
le Soir est rose d’une Absence…
Qu'il était déjà de Nuit à ta Naissance !"

j'aime ce passage qui ne se dissocie pas des mots, images, musicalité et rythmes, qui le portent, le poussent au-devant du cœur, le construisent en son expression.

Belle inspiration, une transparence de gravité dans la réjouissance du verbe, une ampleur de vision, une pureté de pensée dans son jaillissement d’origine...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Eskisse   
16/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonjour Aldo,

Un poème-musique avec le retour du son [an] et [il], des vers impairs.
Des formules agréablement surprenantes : " don de violence","biches immobiles" font la poésie de l'ensemble.
Denise reste mystérieuse cependant et se définit par la négation restrictive "ne .. que" comme une figure de l'humilité.

Le poème génère une émotion esthétique puisque la figure féminine est peinte à travers une temporalité et un paysage.

   saintsorlin   
18/2/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour ALDO,

À part la deuxième strophe que je trouve hermétique, l'ensemble me plait beaucoup. Les mots sont tranchants et le style me parle.
Bonne continuation.


Oniris Copyright © 2007-2023