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Poésie classique
Alibaba : Le vivant tableau
 Publié le 29/08/09  -  10 commentaires  -  762 caractères  -  324 lectures    Autres textes du même auteur

Poème inspiré de "Une gravure fantastique" de Charles Baudelaire, entre autres...


Le vivant tableau



Une vieille peinture, anonyme et superbe,
Couverte de poussier, traînait dans le salon ;
Elle représentait sur un grêle étalon
Un jeune homme efflanqué, pâle et le masque imberbe.

Tandis qu'un vent rageur faisait ondoyer l'herbe
Par un soir orageux de la chaude saison
Je sentis frissonner les murs de la maison
À l'écho déchirant d'un grondement acerbe.

Dans un éclair je vis au bout du long couloir
Apparaître soudain l'ombre fantomatique
Du maître et son cheval me fixant d'un œil noir,

Puis plus rien ! J'allai vers la toile énigmatique,
D'épouvante transi quand sur le vieux tableau
Je ne vis plus que le bois de Fontainebleau !



Août 2009


 
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   Garance   
29/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne parlerai pas du côté technique de ce poème classique.

Ton vivant tableau m'a renvoyé au dessin animé "Le Roi et l'oiseau". Les limites entre l'imaginaire et la réalité sont abolies.
Personnellement je n'y aurais pas mis de sentiment de peur puisque le poète voyage le plus souvent dans cet univers entre deux mondes.
J'ai trouvé cette lecture très agréable et fluide alors même que la poésie classique chez moi a tendance à plomber ma lecture.

Faut-il supprimer le "e" de poussière pour respecter les règles ?
Dommage pour l'orthographe.

   Anonyme   
29/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Grâce à ce poème, je viens de découvrir le mot "poussier" ; mais je m'interroge sur son emploi ici ? Enfin pourquoi pas, si l'on est au pays des mines.
Le dernier alexandrin sonne moins bien que les autres à mon oreille, de par sa césure curieusement placée.
Sinon, j'ai plutôt aimé ma lecture, et le récit de cette énigmatique disparition, même si je n'ai que moyennement frissonné. J'ai apprécié la richesse des rimes.

   Anonyme   
30/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'adore ! Un poème classique fantastique. Je n'en avais jamais lu ignorante que je suis, j'ai particulièrement aimé.

Merci d'avoir réuni l'espace de quelques lignes deux des univers que j'aime le plus.

Désolée, je n'ai pas envie de commenté la forme, je suis trop emballée par le fond.

   Anonyme   
30/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Alibaba ! C'est un sonnet qui respecte la prosodie ( à l'exception des césures vers 12 et 14, surtout ce dernier ). Sinon tout y est mais pourtant certaines tournures rendent la lecture peu aisée... Avec un peu de recherche, je pense, sans en changer le sens, que tu peux faire mieux, d'autant que le sujet est intéressant.
Amicalement. Alex

   Automnale   
30/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un tableau a, un moment, fait rêver l'auteur... Il a même emporté son regard au-delà de la forêt de Fontainebleau... Le lecteur s'est, lui aussi, laissé guider dans l'imaginaire.

L'escapade, plaisante, laisse un joli et tenace souvenir. Mais méfions-nous des soirs orageux qui font frissonner les murs des maisons...

Merci, Alibaba, pour cette toile vivante.

   ANIMAL   
1/9/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime beaucoup le thème de la peinture hantée et du cavalier fantôme qui s'en évade un soir d'orage.

C'est joliment traité, entraînant, agréable à lire.

Un poème bien rythmé. Merci.

   embellie   
3/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Le sujet me plait énormément, par son originalité, et il est fort bien traité.
Dommage pour les vers 12 et 14, ces césures mal placées gâchent beaucoup le plaisir.
Le rythme, le balancement, la musicalité des vers, c'est vraiment très important. Et très difficile quelquefois à obtenir, sans modifier le sens de ce que l'on veut dire. J'ai cherché, pour le vers 14, je n'ai pas trouvé.

   Lapsus   
7/9/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
C'est fantastique et apocalyptique comme chevauchée. Moi, un tableau pareil je ne le garderais pas.

Dommage pour les quelques vers déficients.

Une proposition pour reprendre le dernier tercet avec le respect des césures :
"Puis plus rien ! Disparus ! La toile énigmatique
Venait de refermer l'antre obscur du tableau,
Ne laissant que ta paix, Bois de Fontainebleau !"

   CharlesVerbaud   
9/11/2012
 a aimé ce texte 
Un peu
Un sonnet irrégulier, aux rimes pauvre en on aux quatrains, puisque la consonne d'appui change de l'un à l'autre.

La rime en erbe est assez rare et difficile, en placer quatre est une gageure ! Ça c'est un bon point.

Le rythme de deux vers du dernier tercet me chagrine, la césure n'est pas au bon endroit
Puis plus rien ! J'allai // vers la toile énigmatique,
Je ne vis plus // que le bois de Fontainebleau !

En plus ce dernier tercet contient une inversion grammaticale
D'épouvante transi

Les trois premières strophes sont bien construites, mais la dernière semble bâclée.

   Anonyme   
17/5/2016
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Un texte original, intéressant, mais ma lecture a été gênée par certaines phrases, comme

"Un jeune homme efflanqué, pâle et le masque imberbe".
( Je trouve cette phrase vraiment laide, elle n'est pas de belle facture ).

Tout comme dans la dernière strophe, les phrases ne sont pas à la hauteur, un manque flagrant de fluidité, on but sur les mots.

Dans la deuxième strophe c'est le manque de ponctuation qui rend la lecture moins fluide.

Dans l'ensemble je pense qu'il serait nécessaire de reprendre cet écrit qui ne manque pas d'un beau potentiel.


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