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Poésie libre
ameliamo : Le temps
 Publié le 02/08/15  -  15 commentaires  -  632 caractères  -  444 lectures    Autres textes du même auteur

Un état d’esprit personnel, en méditant au passage du temps.


Le temps




Les jours qui passent
s’alignent les uns après les autres,
pareils aux wagons d’un train.
Et comme ceux-là,
quelques-uns
sont pleins,
d’autres
vides.
Toujours le vide est triste et désolant.

C’est bizarre,
mon corps est devenu
un chemin de fer.
Un rail vieux et rouillé sur qui glisse
ce train du temps qui ne s’arrête jamais.
Même si, quelquefois,
il est lent jusqu’au désespoir.
Peut-être, incommodé,
de mauvaises herbes
poussées,
par-ci, par-là,
parmi mes pensées.






 
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   Vincent   
10/7/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Les jours qui passent
s’alignent les unes après les autres,
pareil aux wagons d’un train.
Et comme ceux-là,
quelques uns
sont pleins,
d’autres
vides.
Toujours le vide est triste et désolant.

ce qui est étonnant

c'est que j'adore cette image

de train désaffecté

avec ces rails rouillés

et les herbes qui poussent

la métaphore du temps qui passe

est belle

je me suis délecté en entrant

dans votre petit texte

que j'ai beaucoup aimé

   Robot   
2/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La métaphore du train et de ses wagons pour signifier le temps qui passe est plutôt bien amenée. L'ensemble du poème me plaît avec quelques préférences pour certains vers:
"mon corps est devenu
un chemin de fer.
Un rail vieux et rouillé sur qui glisse
ce train du temps qui ne s’arrête jamais."
J'ai beaucoup aimé la mise en forme adaptée et le découpage qui donne cette apparence faisant songer à une locomotive tractant un wagon.

   Automnale   
2/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
L'auteur compare les jours qui passent aux wagons d'un train... Certains sont pleins, d'autres vides... Et le vide est toujours triste et désolant... Le vide est-il toujours triste et désolant ? Je ne sais...

Et voilà que le corps de l'auteur est devenu un chemin de fer. Un rail vieux et rouillé sur lequel (plutôt que sur "qui") glisse ce train du temps... Oh, ce n'est pas moi qui le dis !

Ce train du temps qui ne s'arrête jamais... Un jour, il s'arrêtera (raison pour laquelle j'aurais écrit "pas", plutôt que "jamais").

Parfois, le train est lent jusqu'au désespoir... Peut-être est-il incommodé par les mauvaises herbes poussées, par-ci par-là, parmi les pensées... De cela, j'en suis, pour ce qui me concerne, persuadée... Et quelle belle image !

Je m'étais très agréablement installée dans ce train venu de loin... Mon voyage est déjà terminé... Quel dommage ! J'espère que le prochain train - celui qui acheminera les poésies d'Amelia - ne va pas trop se faire attendre...

Grand merci, Amelia, pour le contenu, plein de délicatesse, de ce tout premier wagon... Et bravo pour le sablier !

   Lulu   
2/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai bien aimé ce poème sur le temps qui passe. Il aurait pu être monotone, puisque rien ne se passe vraiment, manifestement, mais il n'en est rien. Le poème est en effet doucement rythmé par des vers qui assurent un ton que j'aime particulièrement.

On effleure le désespoir, sans le vivre vraiment. Il est juste presque là, et ce presque est essentiel. La poésie semble gagner sur son terrain avec l'image des "mauvaises herbes" où vont les pensées...

Un texte somme toute intéressant.

Tous mes encouragements.

   Anonyme   
2/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien
" Les jours qui passent ... pareils aux wagons d’un train "est une idée originale pour matérialiser le Temps.
J'avoue que la métaphore n'a pas vraiment suscité mon intérêt.

" ce train du temps qui ne s’arrête jamais.
Même si, quelquefois,
il est lent jusqu’au désespoir." j'ai apprécié cette image.

   MARIAJO   
2/8/2015
Amélie,
Bonsoir. J'ai bien aimé votre comparaison du temps avec les wagons du train. J'ai vécu cette sensation de temps vide. C'était un vide intérieur parce que à l'extérieur mon temps était toujours pleins comme un wagon bourré de gens et des choses stressantes...Surtout les gens. Vous m'avez fait rêver surtout avec le wagon vide qui m' a rappelé une espèce de solitude salutaire où l'esprit se remplit de pensées agréables.


Les jours qui passent
s’alignent les uns après les autres,
pareils aux wagons d’un train.
Et comme ceux-là,
quelques-uns
sont pleins,
d’autres
vides.
Toujours le vide est triste et désolant.

J'ai beaucoup aimé votre poésie même si j'ai découvert un jour que le vide n'est pas toujours triste et désolant.

A bientôt!

   papipoete   
3/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour ameliamo; des jours pleins, des jours vides mais pas forcément tristes, désolants! Pleins de joies, d'occupations, de soucis? Vides d'ennui, de sens, de farniente?
Par contre, le corps devenu chemin de fer, rail vieux et rouillé sur lequel chemine inexorablement le train du temps, qui avance oui; la pendule des jours et sa trotteuse qui jamais ne recule; nul n'est Benjamin Button!
Notre loco peut même devenir " tacot" poussif, freiné par les broussailles qui encombrent parfois notre voie!
Vos vers me semblent bien amers, et j'ai du mal à croire que pour vous, il y ait une exception dans ce rythme de la vie ( à une joie succède une peine, et vice et versa ) Une tuile pour certain, un toit entier pour un autre, mais ne serait-ce qu'un petit bonheur suffit à gommer l'ardoise.
Mais votre poème est plaisant à lire, et << en voiture, messieurs-dames >>!

   OH2Warenghien   
3/8/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aime cette prose..., elle suit son train sans dérailler; le temps de la lire.

   OmbreLunaire   
4/8/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La fluidité de vos mots sert à merveille les images que vous évoquez. Le vide, néanmoins, ne peut toujours être désolation... n'est-il pas aussi source et destination ?...

   Bidis   
21/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aime beaucoup l'idée. Je la trouve tout à la fois originale et mélancolique.
Niveau écriture :
- j'aimerais mieux "les jours passent" au lieu des "jours qui passent" et mettre une virgule pour la coordination
- j'effacerais le "un" de "un chemin de fer", je trouve que le vers en serait allégé
- « sur qui glisse » : depuis le XVIIème siècle, le pronom relatif « qui » précédé d’une préposition (à, de, en, par, pour, sur), ne peut guère représenter que des personnes, des choses personnifiées ou des animaux domestiqués. En tout cas, il est déconseillé de l’utiliser pour des choses. Ici, il s’agit d’une chose, le rail, donc il valait mieux écrire « sur lequel glisse ».

   Anonyme   
21/9/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Ameliamo,

beau poème assez condensé sur le temps qui passe…enfin, qui nous passe dessus, car c’est nous qui passons.
Le seul passage qui sur le fond me semble discutable c’est que le temps ralenti vous semble désespérant ce qui répond d’ailleurs au vide triste et désolant.
Je pense qu’il y a aussi une autre façon de voir ce ralentissement…comme quand un instant est précieux…par exemple le temps d’une rencontre (juste au moment où elle a lieu)…un moment qu’on voudrait voir durer.

Vous abordez ici le mauvais temps qui s’éternise et semble bloquer l’avancée, l’élan…
Peut-être un jour écrirez-vous sur l’autre aspect du vide et du retentissement en retournant le sablier.

L’essentiel étant que le sable ne s’arrête pas de couler…

J'aime beaucoup l'image du corps devenu chemin de fer.

À vous relire.

C.

   Anonyme   
4/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir,

La disposition du poème me fait penser à un sablier, ce qui donne un rapport évident avec le temps qui passe, où s'écoule.

Des mots justes pour décrire cet état de choses sur lequel aucune prise n'est possible. On regarde le train passer et on n'y peut rien.

Sur le ton, je ne vois nul regret, juste un constat de ce qui est, sans nostalgie aucune, comme une parfaite acceptation d'un concept qui nous échappe, un regard entièrement lucide sur l'inéluctabilité de notre condition.

Bien à vous,

Wall-E

   Mauron   
25/10/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Grand merci pour ce texte qui me fait écho. Oui, le vide est désolant, et pourtant, c'est quand il y a ce vide que vient quelque chose d'autre... C'est quand ce vide est là qu'il advient, parfois, un nouveau convoi.

   Anonyme   
7/7/2016
 a aimé ce texte 
Pas
Chacun a sa propre impression et figuration de ce qui semble occuper notre temps, la réflexion sur "Le temps". Vous avez essayé de le matérialiser, c'est étrangement curieux. Pour ma part il n'est nullement palpable sous quelque forme que ce soit. Je trouve cette image du train trop fréquemment utilisé, de même que la notion de vide, le sablier aussi. Ce texte n'a pour moi rien d'original.

Un écrit très pessimiste, à la limite du déprimant, qui ne me met pas à l'aise, je n'ai pas vraiment ressenti plus que cela cette notion de temps qui dans certains textes lus, était bien meilleure, j'aurais voulu toucher l'impalpable, ici il s'agit plutôt d'un état-d'âme, émouvant, bien sûr. J'ai ressenti surtout au cœur de cet écrit un mal être imposant.

   EvaDam   
6/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un texte plein de grâce et délicatesse.
Mélodieux, modelé par un souffle de mer et de sable...

D'autre part, j'aurais aimé que l'entre-deux-vides reste... vide.
Mais c'est un tableau saisissant, ce chemin de fer envahi par les herbes...


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