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Poésie néo-classique
AnaiS : Le masque de la vie quotidienne
 Publié le 25/09/08  -  5 commentaires  -  870 caractères  -  288 lectures    Autres textes du même auteur

La poésie, remède pour mon âme blessée ...


Le masque de la vie quotidienne



La porte de mon âme n’est qu’entrouverte ;
Laissant s’échapper la lumière,
Gardant les ténèbres prisonnières.

Dans leur cachot exigu,
Mes sentiments s’entrechoquent violemment,
Brisant leurs entraves d’un bruit fracassant.

Seule, le soir,
Une vague infinie me submerge,
Houle irrépressible de larmes amères.

Le long de mes joues,
Le sel de mon cœur cristallise lentement,
Traces légères d’un baume apaisant.

Sur mes yeux rougis,
Je réajuste le masque quotidien
De celle qui ne connaît pas le chagrin.

Sur mon âme écorchée,
J’étire le voile opaque et protecteur
De celle qui ne connaît pas la douleur.

Je vis ainsi depuis toujours,
Dissimulant mes émotions derrière un mirage,
Qui disparaît devant la blancheur d’une page.


 
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   mimich   
25/9/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
La plupart d'entre nous ne confient pas leurs sentiments profonds à n'importe qui dans la vie de relation.L'ami(e) ou le parent proche seraient utiles pour nous aider à passer certains caps difficiles.Il nous faut trouver un confident et communiquer avec lui car la solitude est souvent pernicieuse.L'écriture peut cependant être exutoire mais elle ne suffit pas.

On ne peut qu'être touché par la sincérité de ce texte.

   David   
27/9/2008
 a aimé ce texte 
Pas
Bonjour AnaiS,

"Je vis ainsi depuis toujours" ça doit commencer à faire long ?

"toujours" comme jamais ce ne sont pas des mots à échelle humaine. Ton poème ne m'a pas plu au sens où il ne remonte pas une perle ou juste un quelque chose de sa plongée. Il parle de dualité mais sans en sortir vraiment. Des passages sont plus du domaine de la pensée, comme le début avec :

"La porte de mon âme n’est qu’entrouverte ;
Laissant s’échapper la lumière,
Gardant les ténèbres prisonnières.

Dans leur cachot exigu,
Mes sentiments s’entrechoquent violemment,
Brisant leurs entraves d’un bruit fracassant."

C'est intellectuel en quelque sorte mais ça laisse tomber la philosophie presqu'aussitôt pour parler des sensations comme :

"Seule, le soir,
Une vague infinie me submerge,
Houle irrépressible de larmes amères.

Le long de mes joues,
Le sel de mon cœur cristallise lentement,
Traces légères d’un baume apaisant."

Et là aussi ça reste flou, des larmes sur le visage... la tête est-elle droite, l'écriture rapide ou entrecoupée de sanglots, juste décrire les gestes et les postures, penser à l'odeur, l'impression de chaud ou froid aurait pu en dire plus.

Le poème veut passer tout droit vers une émotion, ce sentiment de dualité entre des moments seuls à la veillée par rapport au jour passé, au lendemain, et il n'y arrive pas je trouve. Ce n'est pas juste esthetique ou un jeu de fiction de décaler ce qui amène à le faire pour écrire un poème, ou même une histoire ; ce sont des moyens de contourner l'obstacle, "la blancheur d’une page" comme tu le dis, alors que la confrontation directe rend l'écriture uniforme, impersonnelle paradoxalement pour celui là.

   Doumia   
1/10/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Nous sommes parfois obligés de porter des masques dans cette vie de carnaval. Heureusement que tu confies tes émotions et tes larmes à la page blanche. Continue surtout ! Ce sera mon seul conseil.

   Flupke   
20/1/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bien écrit et j'ai surtout apprécié la fin. Bon contraste. Bravo

   Anonyme   
8/7/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Le masque de la vie quotidienne", nous en avons tous un, nous ne sommes pas face aux autres totalement nous même. Nos douleurs ne sont pas toujours perceptibles, elles sont parfois notre jardin secret.

J'ai aimé cette première strophe :

" La porte de mon âme n’est qu’entrouverte ;
Laissant s’échapper la lumière,
Gardant les ténèbres prisonnières. "

Mais tout l'ensemble de ce poème m'est très parlant, de phrase en phrase, apparaît cette détresse intérieure qui chemine, comme faisant partie intégrante de mon être, indissociable de ce moi " Je vis ainsi depuis toujours", ce "toujours", accentue cette constatation ancrée.

La strophe finale met bien en évidence le fond émouvant de ce texte :

" Je vis ainsi depuis toujours,
Dissimulant mes émotions derrière un mirage,
Qui disparaît devant la blancheur d’une page. "

Le jour sans doute, viendra à un moment ou à un autre, ces ténèbres ne seront plus prisonnières.

Cet écrit m'a beaucoup touché.


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