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Poésie contemporaine
Annedesr : Les Bohémiens
 Publié le 25/06/15  -  16 commentaires  -  1704 caractères  -  242 lectures    Autres textes du même auteur

"Et j'irai loin, bien loin, comme un bohémien." Arthur Rimbaud


Les Bohémiens



Ils traversaient notre village
au pas tranquille de leurs chevaux.
Les chiens jappaient dans leur sillage
pour alerter tout le hameau.

Derrière les fenêtres fermées,
à l'abri des dentelles sages,
on lorgnait à la dérobée
ces voyageurs sans amarrage.

De la cave et du poulailler,
les femmes allaient fermer la porte.
Et les vieux marmonnaient, inquiets,
en balayant les feuilles mortes.

Les écoliers collés aux grilles
de la petite cour fermée
en oubliaient leurs jeux de billes
et la cloche carillonnait.

Ils installaient au bout d'un champ,
pour trois jours ou une semaine,
leurs roulottes et leur campement.
C'était souvent sous les grands chênes.

Les hommes étrillaient les chevaux.
Des bambins couraient les pieds nus,
se disputant quelque cerceau,
un ballon rouge biscornu.

Les femmes, assises autour du feu,
tressaient l'osier avec adresse.
Quand l'ombre s'allongeait un peu,
un chant montait, plein de tristesse.

Osant braver les interdits,
cachés derrière les genêts,
quelques enfants, les plus hardis,
silencieux, les observaient.

Ils respiraient avec ivresse
comme un parfum de Liberté
et leur âme sentait la caresse
de cette douce mélopée.

Depuis, le village a grandi.
Il a ses prairies de béton.
Les vieux chênes, hélas, ont péri
et l'on a coupé les buissons.

Ils sont partis vers d'autres Cieux.
Ils ont choisi d'autres Chemins.
Pourtant lorsque la Nuit est bleue,
j'entends encore les Bohémiens.


 
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   Vincent   
4/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ils respiraient avec ivresse
comme un parfum de Liberté
et leur âme sentait la caresse
de cette douce mélopée.

Depuis, le village a grandi.
Il a ses prairies de béton.
Les vieux chênes, hélas, ont péri
et l'on a coupé les buissons.

Ils sont partis vers d'autres Cieux.
Ils ont choisi d'autres Chemins.
Pourtant lorsque la Nuit est bleue,
j'entends encore les Bohémiens.

ils sont très bien décrits ces bohémiens

mais vous restez dans le descriptif

avec de belle images

mais votre texte manque un peu de puissance de force

reste qu'il est très bien écrit

et que vous les aimez ces gens du voyage

   papipoete   
10/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
les citadins n'ont sûrement pas ce genre de souvenirs gravé au fond de leur mémoire, comme vous et moi villageois? J'en ai plein la tête de ces images que vous peignez si bien au fil de votre poème. Je me les rappelle ainsi les bohémiens ( dont on nous disait de se méfier ), en prenant soin de fermer toute porte, et ne rien laisser traîner! Ecoliers, nous les regardions à travers les grilles ( comme vous l'écrivez ) mais craignions de croiser leur regard!
Aujourd'hui, de cela plus aucune trace; les parkings payants ont tout recouvert! Mais, fermant les yeux, ils apparaissent et chantent une " douce mélopée ".
Le 7e quatrain est si évocateur.

   Lariviere   
16/6/2015
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Merci pour la citation d'Arthur Rimbaud, en présentation...


J'ai bien aimé l'écriture, maîtrisée, très évocatrice de votre poème, procurant de belles sensations à la lecture.

Un petit poème conté, parfaitement réalisé, qui sait user des ficelles du souvenir et de la nostalgie d'enfance et qui en abuse peut être un peu sur le fond...

A défaut d'une fresque, c'est une esquisse de la culture bohémienne (gitane), un aperçu furtif capté par les yeux innocents d'un enfant de la campagne.

"Ils traversaient notre village
au pas tranquille de leurs chevaux.
Les chiens jappaient dans leur sillage
pour alerter tout le hameau."

Sur le fond, je trouve personnellement dommage qu'on ne puisse pas se servir de ce type de thème pour appréhender l'autre non pas comme objet contemplatif mais véritablement comme sujet à part entière, et ainsi faire attention aux "attitudes" que l'on poétise avec une tendresse qui se comprend en l'état, mais qui peut parfois être réductrice ou perverse, voire carrément discriminatoire :

"De la cave et du poulailler,
les femmes allaient fermer la porte.
Et les vieux marmonnaient, inquiets,
en balayant les feuilles mortes."

Je ne nie pas la scène et la réalité de la description. Je comprend tout à fait ce comportement et le fait que cela soit "évoqué" ici ne me gène pas, car les instincts de sécurité à outrance, cela fait parti de la vie en général, de la vie rurale en particulier et de la peur de l'inconnu, souvent, pour faire simple. Je ne dis pas que l'auteur prend fait et cause pour ce type d'agissement ; au contraire, je pense même qu'il nous montre ce genre d'attitude caricaturale, non sans une certaine moquerie sous-jacente face à celle-ci mais qu'en réalité, et c'est là pour moi tout le problème entre la poésie d'action, comme celle de Rimbaud (relisez "sensation" d'où est tiré votre citation...) et celle de contemplation, où le narrateur reste passif comme ici : il ne fait que décrire la scène de l'extérieur, non pas pour prendre parti d'une quelconque manière, ou pour donner une opinion, sur lui, sur le monde, sur ses états d'âmes véritables, mais au contraire, seulement pour se "nourrir" spirituellement de ce souvenir, comme n'importe quel autre souvenir et exprimer alors une nostalgie assez stérile. Néanmoins, je serais intéressé de savoir ce que l'auteur en pense, réellement. Le cadre du poème aurait peut être pu ou dû permettre de fouiller un peu cet "état d'esprit rural primaire" et d'approfondir les choses afin de mieux saisir dans leurs vérités complexes la réalité du monde de la ruralité et des gens du voyage, la réalité des sédentaires et des nomades extrêmes. Bref, deux mondes radicalement en opposition, aux antipodes l'un de l'autre...


"Derrière les fenêtres fermées,
à l'abri des dentelles sages,
on lorgnait à la dérobée
ces voyageurs sans amarrage."


Ici, il y a justement ce désir de montrer cette opposition... En quelques mots, les images évoquent et créent tout en finesse le contraste entre les deux modes de vies. C'est très réussi sur la réalisation. J'ai aimé.

"Les femme, assises autour du feu,
tressaient l'osier avec adresse.
Quand l'ombre s'allongeait un peu,
un chant montait, plein de tristesse."

Voilà ce que j'aurais aimé retrouvé dans l'ensemble. Quelque chose qui dépasse la superficialité du souvenir pour nous faire ressentir quelque chose de plus humain, de plus incarné dans le rapport à l'autre et dans cette évocation. L'écriture a le potentiel d'évoquer... Alors sans forcément faire une thèse sur le sujet je trouve quand même que c'est dommage quand on prend la responsabilité d'écrire de ne pas permettre au lecteur d'appréhender un monde, un phénomène, une époque, des cultures, justement en dehors des clichés et des couleurs primaires.

Ce n'est pas un coté donneur de leçons, hein ?... Je coupe les cheveux en quatre, intentionnellement, mais je crois que l'on ne peut pas se dédouaner d'une certaine responsabilité morale, quand on propose des "oeuvres dites artistiques", même en amateur, car ce n'est certainement pas une excuse pour ne pas s'interroger sur ce qu'on montre ou expose. Surtout que sur les bohémiens, les sentiments négatifs ne manquent pas à ce sujet... Alors que pense vraiment le narrateur à ce sujet ?... On sent bien une espèce de tendresse, mais vers qui se dirige t-elle en vérité ?... Boileau disait (il parait) : "ce qui se conçoit bien s'énonce clairement"... Je rajouterais à cette devise exceptionnelle de lucidité, cette magnifique Lapalissade : les pensées les plus faciles à entendre sont celles que l'on expriment...

"Depuis, le village a grandi.
Il a ses prairies de béton.
Les vieux chênes, hélas, ont péri
et l'on a coupé les buissons."

Car en fait, le sujet n'est pas les bohémiens, mais bel et bien la nostalgie de l'enfance, et un certain âge d'or qui reste en suspension et de façon un peu puérile dans "les rêveries de ce promeneur solitaire"... Je déplore, dans le contexte de stigmatisation actuel des gens du voyage, que ce texte sur un sujet aussi sensible, ne profite pas de l'occasion pour tordre le coup à quelques idées reçues. Je trouve même que c'est un peu indécent en l'état, car les conditions de vie des bohémiens ne prêtent pas franchement aux rêveries contemplatives, ou en tous cas pas seulement... Traiter un tel sujet à la légère me paraît une mauvaise chose. J'entends l'approche parnassienne de la vie et de la poésie en général, mais dans ces cas là, l'esthétique contemplatif aurait pu être exprimé avec moins de malaise (à ma lecture) devant une "anecdote" moins chargée de sens commun, moins connotée, par exemple la venue au village des montreurs d'ours ?...


"Ils sont partis vers d'autres Cieux.
Ils ont choisi d'autres Chemins.
Pourtant lorsque la Nuit est bleue,
j'entends encore les Bohémiens."


En réalité, ils sont toujours là. Les roulottes sont devenus de grosses cylindrées. Les bouts de champ sont remplacés par des aires en bord de route (quand il y en a). Les gamins jouent toujours dans le campement, mais ils ont de moins en moins les pieds nus, question d'époque... Par contre, leur réputation sulfureuse, elle, ne change pas ; et on leur impute encore et toujours tous les malheurs de la terre... Je ne dis pas que c'est le cas ici, bien sur que non. C'est juste dommage qu'un texte aussi bien écrit, capable d'évoquer simplement, avec tendresse et avec des images simples pourvoyeuse d'émotions, n'ai pas essayé très modestement, de présenter un autre aspect (certes réel) mais moins réducteur et moins péjoratif pour illustrer la vie curieuse (et trop méconnu), rude, difficile, mais toujours intense, des manouches, des roms, des bohémiens en particulier et des cultures gitanes en général.

Voilà ce que je regrette dans ce poème. Mais je suis conscient que mon avis ne vaut que pour moi et que l'auteur a fait le choix de s'exprimer sur le sujet qu'il voulait et comme il lui semblait bon et "beau" de le faire. Pour l'appréciation subjective, c'est probablement une question de correspondance et de goût personnel et dans tous les cas, l'ensemble de l'écriture est de très bonne qualité.

En espérant que ce texte puisse aider l'auteur, je lui souhaite une bonne continuation.

   Anonyme   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour

Cette nouvelle version sur ce sujet est bien réaliste
et bien décrite mais penche trop du coté romantique du sujet
en oubliant la part d'ombre qu'ils traînent avec leur roulotte.

Il n'y a pas que les guenilles ou les sons de guitare le soir
devant le feu de camp.

Les autres mystères dont ils s'entourent ne sont pas abordés
et c'est dommageable :
Si les femmes fermaient la porte des poulaillers ce n'est pas
que pour des légendes.

Sujet sensible s'il en est, il devrait être plus développé
en s'attachant moins à quelques poncifs.

   Francis   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Comme l'oiseau médusé qui assiste au retour des hirondelles, les villageois enracinés à la glèbe observaient l'arrivée des bohémiens dans leur village. Alors, durant quelques jours, deux modes de vie cohabitaient. Certains se méfiaient des "voleurs de poules" , d'autres étaient attirés par ces nouveaux venus. J'ai vécu cette situation durant mon enfance et ce beau poème réveille des souvenirs.
Merci pour le partage.

   Anonyme   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Annedesr... Je suis ravi que vous abordiez ce sujet et ravi de la façon dont vous l'avez traité... Ces bohémiens, c'est toute mon enfance quand le petit cirque Berthaud installait ses tréteaux sur le terrain vague qui jouxtait le quartier de baraques (Plan Marshall !) où je vivais alors... Mon copain bohémien s'appelait P'tit Jean, il avait mon âge et chaque année ma grand-mère, après l'avoir traité de voleur de poules, lui offrait crêpes et sandwichs...
Dans ce poème, j'ai retrouvé cette ambiance, faite d'inquiétude mais aussi de curiosité, de générosité parfois et toujours d'admiration des petits comme des grands quand débutait le spectacle...
Je revois les roulottes tirées par des chevaux, le singe soit disant savant, les femmes tressant l'osier, un vieux qui grattait son banjo et P'tit Jean qui nous traitait de gadjos !

Et puis le monde a changé...

Ils sont partis vers d'autres Cieux.
Ils ont choisi d'autres Chemins.
Pourtant lorsque la Nuit est bleue,
j'entends encore les Bohémiens.

Moi non plus je n'ai rien oublié, je les entends encore !

Superbe ! Merci du fond du cœur et bravo pour avoir trouvé les mots justes...

   leni   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
A Annedesr
Je les revois j'entends leur musique j'aime les voleurs de poules dans l'ambiance que vous décrivez Je revois le samovar Et dire qu'ils viennent de l'Inde et leur langue le"patrin" s'est enrichi en fonction des pays traversés de "mots venus de l'étranger"

J'AIME CHACUNE DE VOS IMAGES

Les femmes, assises autour du feu,
tressaient l'osier avec adresse.
Quand l'ombre s'allongeait un peu,
un chant montait, plein de tristesse.


Je pourrais tout citer car vous avez capté l'essentiel
En romani vous êtes un Gadgé C'est sympa de penser à eux
Et de le dire avec le coeur

MERCI A VOUS

Salut cordial Leni

   Condremon   
25/6/2015
Bonjour

Je commente car ce texte m'a fait immédiatement penser à Appollinaire
"Dans la plaine les baladins..."
Alors j'ai lu jusqu'au bout. Il me semble que le poème est très descriptif, sans doute pour le plaisir d'aller chercher au fond des souvenirs.
Peut-être aurait-il été intéressant de passer en prose et d'en faire un récit à la Jacques Tati (Jour de fête, mon préféré) avec ses anecdotes et ses nostalgies.

   Marite   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Magique ! C'est comme un film qui a défilé devant mes yeux pendant que je lisais ce poème ! Tout y est rassemblé, l'atmosphère qui régnait le temps de leur présence chez les adultes et chez les enfants avec cette fenêtre ouverte sur un autre monde ... le désir d'aventure et de découverte de ce qui existe au-delà du village. Merci pour ces souvenirs, en prime les vers simples mais judicieusement écrits facilitent le "voyage imaginaire" dans le passé.

   lala   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour,
Ma première lecture a été laborieuse à cause de la métrique chahutée. Beaucoup de e sont rendus muets au milieu du vers mais pas tous. Ma deuxième lecture a donc été moins en recherche de rythme et plus de sens. L'ensemble me semble trop lisse, je me sens transportée dans "la petite maison dans la prairie", des sentiments nobles, mais juste en façade. La nostalgie exprimée à la fin ne se retrouve pas puisque les femmes, les vieux, les enfants adoptaient un comportement méfiant, et que les deux univers, bohémiens et villageois, restaient hermétiques. Que regrette-t-on ?
A mon sens, ça reste trop superficiel et souvent convenu (les chiens jappaient, les fenêtres fermées, les feuilles mortes, la petite cour, les grands chênes, un ballon rouge ...).
Le vocabulaire est si fourni, c'est dommage de ne pas l'exploiter !

   Anonyme   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Un peu
Un tableau bien brossé, un peu romanesque, des bohémiens d'une certaine époque. L'important ici ce sont les souvenirs qu'ils vous ont laissés.

" le village a grandi.
Il a ses prairies de béton.
Les vieux chênes, hélas, ont péri
et l'on a coupé les buissons." Oui, l'environnement a bien évolué...
Leur mentalité aussi et ces bohémiens d'aujourd'hui ont troqué leur roulotte contre des superbes voitures tractant des caravanes non moins luxueuses. Ils n'ont plus RIEN de commun avec ceux que vous décrivez.

   David   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Annedesr,

J'ai un souvenir semblable de bohémiens illustrant la vie de bohème, de mes yeux d'enfants qui les regardaient un peu comme des êtres de légendes, et surtout, comme c'est dit dans le poème : à travers eux on pouvait "respir[er] avec ivresse/comme un parfum de Liberté". Comme pour le joueur de flûte de Hamelin, on les a payé de rien pour ce qu'ils apportaient, et j'aime bien comme le poème fait de leur disparition un mauvais présage.

   Ioledane   
25/6/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Des mots simples, une peinture un peu naïve ... et une bonne dose de nostalgie : je n'ai pas connu cette époque, mais j'ai aimé ce texte.
"A l'abri des dentelles sages", joli vers. Le reste est plus convenu, mais joliment tissé néanmoins.

   Robot   
18/7/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème m'a mis en tête "Les baladins" de Louis Bussières chanté par Gilbert Bécaud. J'aime assez ce rappel nostalgique et sa simplicité me plaît. Et il apparaît aussi comme un signal pour attirer notre attention sur leur disparition dans le même temps ou la modernité n'a pas su prendre en compte réellement les problèmes d'écologie.

   Anonyme   
5/9/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Une lecture qui soudain vous fait revivre ces rencontres d'autrefois, quand la vie le permettait, aujourd'hui tout va bien trop vite, il n'y a plus vraiment de place dans ce tumulte permanent, pour ces gens, même eux ont changé aussi.

Votre texte est emprunt d'une belle nostalgie, le décor est planté, les images s'imposent avec un charme désuet et touchant.

Vous m'avez rappelé une chanson "Les bohémiens" interprété par les Compagnons de la Chanson, je me suis permise de mettre ici le texte, qui je trouve rejoint le vôtre. Je vous conseille l'écoute de cette chanson, superbe.


Les bohémiens qui passaient sur les routes
Dans le soleil couchant
Les bohémiens peu à peu disparaissent
Comme feuille au vent

Le monde change {x2}
Le monde change tant
Et rien n'arrête {x2}
Rien n'arrête le temps

Les bohémiens qui semaient l'inquiétude
Chez les honnêtes gens
Ne viendront plus faire peur aux enfants
Maintenant

Les bohémiens qui passaient sur les routes
Dans le soleil couchant
Les bohémiens peu à peu disparaissent
Comme feuille au vent

Le monde change {x2}
Le monde change tant
Et rien n'arrête {x2}
Rien n'arrête le temps

Comme s'en vont les années de jeunesse
Et les amours d'antan
Les bohémiens peu à peu disparaissent
Dans le vent, dans le vent, dans le vent

J'ai vraiment aimé le fond comme la forme de votre poème, vous avez su être vrai et émouvant, appréciable poème.

   bolderire   
5/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
un poème plein de nostalgie, le sens de" l'avant" et ce goût et ces sucreries de l'enfance, des kermesses , puis curieusement un coté médiéval, c'est étrange ...merci


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