Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie contemporaine
anselme : Capricorne en Vénus
 Publié le 06/07/17  -  3 commentaires  -  3446 caractères  -  58 lectures    Autres textes du même auteur

À la manière d’une fable cette poésie retrace le fantasme d’une rencontre hivernale.


Capricorne en Vénus



Une belle épicurienne au sourire envoûtant
À l’allure pas peu fière, au regard désarmant,
Décida pour l’hiver, patientant le printemps,
De s’offrir quelques vers qu’elle souhaitait enivrants.
Toquant donc à la porte de quelques bellâtres,
Gracieuse, distinguée, ô vierge folâtre
Se fit conter, assise, un thé, auprès de l’âtre,
Proses, poésies, sonnets et pièces de théâtre.
Bien que convaincue par l’art et la manière
Elle leur fit comprendre sans paraître altière
Que pour la séduire, lui faire ôter sa guêpière,
Il fallait certes de l’art, mais un peu moins de manières.

Elle reprit la piste de sa fraîcheur virginale
Avec pour seul repas, des fleurs les pétales,
Et l’envie succulente d’une histoire peu banale
En effet celle-ci n’aurait pas de morale.
Vingt foulées suffirent pour qu’au détour d’un chemin
Elle croise, et quelle surprise, ce drôle de gredin
Promenant, dans la lune, comme on le fit d’un chien,
Son cactus.

« Personnage surprenant, que faites donc vous là ?
Pour tout ami n’avez-vous donc que cela ?
Cela est bien étrange, pour le moins farfelu !
Si au moins dans tout ça vous n’étiez pas tout nu ! »

Et lui de répondre :

« Cela ma chère vous pose-t-il quelques problèmes ?
N’avez-vous jamais vu homme vêtu de même ?
Ou serait-ce la morale qui trop académique
Fait rougir vos joues en mon absence de tunique ? »

À ces mots, tentant de le fixer dans les yeux :

« Que nenni bel ami, si mes joues rosissent
Ce n’est point par pudeur, mais plutôt de malice !
Je sens poindre en moi une vague de chaleur
Et je vous le confesse cela fait mon humeur.
Auriez-vous toutefois quelques dispositions
À accepter de ma part cette proposition ?
Je cherche un partenaire avec qui pour l’hiver
Je puisse les dimanches partager quelques vers. »

Une étincelle dans les yeux il retontit :

« Charmante surprise, je suis un homme nu
Et la rime sur moi a des effets saugrenus !
Ce d’ailleurs pourquoi je vais avec un cactus
Je m’y pique le doigt pour éviter le lapsus
Comprenez bien qu’il puisse être inconvenant
De paraître à vos yeux bien moins qu’élégant,
Confondre l’exaltation de mirer vos tresses
Et l’excitation de reluquer vos fesses,
Car voilà,

Votre beauté gracieuse me rend bien inquiet
D’une belle comme vous je puis être envoûté,
Perdre la raison, et plus que peccadille,
Planter en mon cœur de brûlantes aiguilles ;
Il faudrait ô ma mie pour éviter cela
Qu’en quelques circonstances je ne vous touche pas.
Mais pourrais-je à votre sourire résister
Lui qui depuis lors appelle mes baisers ? »

Trouvant qu’il parlait un peu trop, elle porta un doigt à ses lèvres comme pour le faire taire.

« Il ne me déplaît point que vous me reluquiez,
Je vous prie donc de le faire de la tête aux pieds
Oubliez la forme ! Adoptez donc les miennes !
S’il vous plaît de toucher, ne vous faites pas prier ! »

Un petit cil séparait ses lèvres des siennes
Il était sur le point de succomber.
Le silence les regardait sans un murmure
Se demandant quelle put être la conjoncture
Qui amena en ce jour à se rencontrer
Vierge vénusienne et Capricorne enluné.


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Cristale   
6/7/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonsoir Anselme,

C'est le désert galactique ici :)
Un bip du satellite m'a prévenue de la parution d'un poème qui parlait d'amour.
Je ne suis pas déçue de par le thème plutôt guilleret et légèrement coquin.

Contemporain, d'accord, mais quelques efforts de constructions auraient apaisé ma faim d'alexandrins ou de dodécasyllabes de bonnes tenue. Les "rimes", souvent réduites à des sons, vont par quatre dans les premières strophes, puis par deux jusqu'au bout du poème.

Sinon j'aime bien ce parler poussiéreux avec ces inversions démodées. C'est amusant et sans prétention.
En fait, cela me plaît plus que moins :)

Mais que veut dire : "il retontit" ?

Je ne connais pas ce verbe "retonter" à moins que mes dicos soient déjà dépassés...sait-on jamais, tout va si vite sur Terre, là-haut aussi d'après ce que je viens de lire.

Au plaisir de vous relire,
Cristale

   Anonyme   
6/7/2017
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce qui m'a beaucoup gêné dan cette lecture, c'est l'irrégularité des vers et certaines constructions assez surprenantes comme par exemple " patientant le printemps " " Fait rougir vos joues en mon absence de tunique " "Une étincelle dans les yeux il retontit " (??) ; de même que les langages un peu mélangés.

C'est dommage car je trouve l'idée intéressante. Je pense que ce texte mériterait une révision sensible de la forme.

   Alcirion   
13/7/2017
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Anselme,

...du malheur des textes longs sur Oniris ! :)

L'histoire est sympathique, mais elle aurait sans doute mieux fonctionné sous forme de conte ou peut-être de prose poétique.

Certains vers coulent bien (Et l’envie succulente d’une histoire peu banale, par exemple) mais l'ensemble manque d'euphonie. Je suis resté sur le bord du chemin et j'en suis désolé. C'est très difficile d'écrire une pièce aussi imposante, donc je salue votre ambition. Peut-être des épisodes séparés auraient-ils mieux convenus ?

A vous relire avec curiosité !


Oniris Copyright © 2007-2023