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Poésie libre
Von-Lukner : La chanson de Rainy Chance
 Publié le 05/07/17  -  9 commentaires  -  625 caractères  -  224 lectures    Autres textes du même auteur

Poème sur l'inéluctable chute d'une histoire où les sentiments jouent un rôle crucial.


La chanson de Rainy Chance



La moitié de son cerveau
servait à comprendre l'autre moitié,
la deuxième moitié,
celle qu'il fallait comprendre,
devait aussi se souvenir qu'elle avait une autre moitié
qui cherchait à la comprendre
mais sa robe était le jeu de mot de ses hanches
et son sourire n'avait aucun inconvénient
alors j'ai allumé la lumière avec mon menton
en hochant la tête
et nous avons dévalé la colline enlacés
jusqu'aux berges de la rivière
qui remontait tout doucement vers son autre moitié
pour essayer de nous comprendre
et bien entendu
nous nous sommes noyés...


 
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   Anonyme   
5/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

J’aime beaucoup ce court poème, pour son rythme emballé je suppose.
Je trouve le basculement, à partir du sourire qui n’avait aucun inconvénient et l’acquiescement très touchant. Et la chute, ma foi, dommage...mais avec de tels prémices on pouvait craindre le pire…

Et vous ne saviez pas nager j’imagine ?

Cordialement

   Anonyme   
5/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dommage qu'ils se soient noyés à la fin parce que j'adore. Avec un peu de chance les sauveteurs ont pu ranimer ces moitiés de cerveau et les remettre en bon ordre.
Plus sérieusement il y a du rythme et c'est joyeux de bout en bout.
Au moins nous nous sommes régalés ( mon épouse et moi-même )

Allez, à la prochaine roulade et évitez la rivière

   Anonyme   
5/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Il ne fallait pas lui demander d'avoir inventé la poudre " mais sa robe était le jeu de mot de ses hanches ".

" alors j'ai allumé la lumière avec mon menton " le narrateur la portait-il dans ses bras ?

"jusqu'aux berges de la rivière
qui remontait tout doucement vers son autre moitié "
A mon sens, le second degré est teinté d'érotisme (?)
" nous nous sommes noyés... " dans le plaisir ?

   Raoul   
5/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Voilà qui est de la pouésie !
Ça vous pose un œil, et le bon sur… sur quoi, en fait ?.. Des silhouettes qui sont nous, vous, elles, eux vivantes - prodigieusement - vaillantes, limpides et complexes concomitamment, qui s'aiment et/ou se hainent déjà peut être, un peu, sans le savoir, déjà.
Ce n'est pas contemplatif, et ça c'est fort ! Il n'y a pas de distance et on n'est pas du tout dans le "d'après une histoire vraie" qui justifie, partout, tout le temps la moindre (tentative de) "création"… C'est.
Ce sont des lambeaux d'êtres qui se font du bien, qui se font du mal dans la même phrase.
Ce texte est une sorte de don, un ecce homo généreux.

Vous lire encore et de nouveau ? Volontiers !

   Brume   
6/7/2017
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Bonjour Von-Lukner

La flèche en bas c'est pour le petit souci de ponctuation qui est présente au début et devient inexistante tout le reste du poème.

De la poésie comme j'aime; Celle qui tais les discours du lecteur qui cherche les mots pour exprimer ce qui le touche.
Cet amour est écrit avec des vers en diamant brut.
Et des papillons partout dans les veines.
Un grain de folie dévale la colline, l'onde intense d'un sentiment se noie dans la rivière.
Un amour passionné et/ou déchiré évoqué sans mièvrerie et avec originalité.

   SQUEEN   
6/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le côté absurde et modeste me plaît énormément, et le sourire sans aucun inconvénient, est vraiment réussi. Cerveau droit, cerveau gauche?
Pas cartésien pour un sou, du coup: mon adhésion totale. Poésie libre et intelligente, pas d’esbroufe. Et la fin: une chute joliment abrupte! Merci.

   papipoete   
6/7/2017
bonjour Von-Lukner,
Je dois avouer qu'à la ennième lecture, mon cerveau lent peine à suivre cette rocambolesque roulade jusqu'à la rivière ; s'agit-il d'un rêve sans queue ni tête qui finit dans les eaux d'un cauchemar, et se noie corps et âme ?
Mais je remarque une qualité d'écriture qui mérite que sur vos vers mon regard se pose .

   letho   
7/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Dès que la moitié de mon cerveau a rencontré la moitié du vôtre, ça a suffi pour que la lumière se fasse toute belle. J'adore " son sourire n'avait aucun inconvénient"...mais je comprends que vous vous soyez noyés. Quand on a le tête ailleurs...

   Michel64   
7/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bien aimé ce texte ou se mélange humour, tranche de vie et presque l'amour.

Ah, l'attrait de la beauté plastique qui peut faire oublier un moment l'importance de ce qui se passe dans la tête. Ou ce qui ne passe pas du tout... et alors, l'amour mort-né, se noie...

Enfin c'est ce que j'ai cru comprendre.

Un moment plaisant

Michel


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