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Poésie libre
anton : La balade du triste sire
 Publié le 15/07/17  -  4 commentaires  -  1963 caractères  -  92 lectures    Autres textes du même auteur

Écriture en fermant les yeux pour mieux voir la vision.


La balade du triste sire



Faudrait-il que j’écrive,
D’un placard deux têtards, le portrait ?

Donc la tornade m’emportera
À qui va ! À qui mieux mieux !
Dans des pays extravagants.
Et j’en nagerais dans ce flot imberbe
Douceur obscure tonitruante
Fleur de lotus au côté de sèches ruades.
Je courrai en des lieux plus sûrs,
Au-dessus d’un monde ahah impur,
Et je m’en délecterai
Car du malheur j’ai fait mon souper.
Atire antivore pervenche plétori
Je glisse au-dessus de vos lits
Comme un mage accompli
Je vole et lis les rêves, dans vos petites têtes molles.

Mais quand le vent bleu du méridien,
Tourbillon sulfureux ou palpable,
Dans ses bouffées écumeuses surgit,
Je ris dans un saut parachute au milieu des étoiles
Et ces sœurs m’accablent de leurs yeux, si doux
Et m’émeuvent à pleuvoir jusque dans l’lit du monde
Où se couchent chaque soir le vieux et la féconde.

Et je repars frétillant de mes petites ailes d’ange grelottant
En riant vers de nouveaux visages.

Soudain je vois le prince, les yeux dorés d’ennuis
Dans un songe allongé sous sa rose,
Piquante plus que jamais.

Il ne m’interrompt puis son écharpe si serrée
Et mon cœur devient bien lourd
Car le vent passe comme dans un squelette dans ces larges habits de velours.
Alors désespoirs désespérés, je m’en vais moi-même me coucher
Même si ébullition il y aura sous l’opprobre qui chauffe déjà.

Petit prince réponds-moi, qu’y a-t-il de si fragile en toi
Mais les inconsolables restent inconsolés.
Mais le Petit prince écoute-moi, tu seras toujours le vent soufflant sur les blés.
Tu seras tous les blés du monde, tous les grains, toutes les poussières ;
Je pense à toi, tu m’habites où que tu-je sois.
Si tu sais tout, parle moooa !
Mais c’est trop tard, il ne parle plus la langue des têtards.


 
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   Anonyme   
15/7/2017
Je dois dire que je me suis carrément perdu dans les pérégrinations de ce " têtard " avec en plus, l'allusion au Petit Prince.
Je ne donnerai pas d'appréciation puisque je n'ai rien compris.

   aldenor   
15/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Peu importe ce que tout ca veux dire, tout est dans la forme, dans la « tornade » du souffle.
Pourtant, certains passages me paraissent nuire à la fluidité du poème.
« Faudrait-il que j’écrive,
D’un placard deux têtards, le portrait ? » Pourquoi le souci de ponctuation, quand la phrase reste ouverte à toutes les interprétations ?

Un « mage accomplit » ? « Accompli » peut-être.
« Il ne m’interrompt puis son écharpe si serrée » : une suite de mots qui me parait décousue.
« Car le vent passe comme dans un squelette dans ces larges habits de velours. » Je ne voudrais pas déformer votre intention, mais je comprendrais mieux « Car le vent passe comme un squelette dans ses larges habits de velours. »

Pour le titre, « balade » est-il bien approprié ?

   Proseuse   
18/7/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Anton,

Vôtre texte a sans doute un peu dérouté les lecteurs ( qui souvent cherchent au travers des mots un chemin «  praticable » !) Bon ! Moi, je n' ai, bien sûr, pas pu lire le poème les yeux fermés, toutefois je l' ai laissé faire à sa guise dans mon esprit et ma foi, ça fonctionne bien , je trouve !
J' ai eu cette sensation que vous parliez à cette part de moi-même qui ne comprenait pas tout quand , toute petite, on lui lisait des contes de fées .. mais qui adorait cela ! Il y avait là, l' empreinte d' une émotion, d' un émerveillement qui à cet instant, me suffisait amplement  !
Ne vous découragez donc surtout pas et continuez d' écrire … les yeux fermés !
Merci pour ce partage

   Pouet   
21/7/2017
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bjr,

J'ai relu plusieurs fois le texte. Non pour tenter d'en percer le mystère mais parce qu'il semblait me demander de le relire encore une fois. Car, oui, d'une certaine façon ce texte "me parle".

On est en plein dans l'onirisme, à l'intérieur même du rêve avec ce têtard qui nous titille tonitruant le ciboulot.

Il y a beaucoup d'inventivité, de lâcher-prise dans ce texte. Une liberté d'écriture fort appréciable. On y trouve de l'invention pure à l'instar de "Atire antivore pervenche plétori".

Il y a aussi de beaux moments de poésie comme :

"Et m’émeuvent à pleuvoir jusque dans l’lit du monde
Où se couchent chaque soir le vieux et la féconde."

Bon c'est un peu fouillis et un peu inégal dans l'ensemble tout de même.

Mais franchement je l'aime bien ce texte. Je crois en plus avoir lu quelque part que l'auteur n'avait que 16 ans (20 ans de moins que moi, ça nous rajeunit pas...). Cela laisse entrevoir de bien belles choses pour la suite.

Bonne continuation.


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