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Poésie contemporaine
Arielle : Ritournelle à mains nues
 Publié le 19/11/13  -  15 commentaires  -  580 caractères  -  324 lectures    Autres textes du même auteur

Malgré le temps…


Ritournelle à mains nues



C’est à mains nues que tu captures
mon regard afin qu’en nous dure
ce miracle de naître ensemble

Entre tes paumes comme un feu
prends mon visage
dans tes yeux
couve une braise qui palpite

Ivoire ébène des années
nos jeux de mains
sur le clavier
ont usé bien des ritournelles

Mais si les saisons nous rudoient
dans le feuillage de nos doigts
bruisse encore un vent d’allégresse

Au creux de ton souffle je suis
toujours le même fruit cueilli
par le berceau de tes caresses


 
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   Marite   
3/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Belle ritournelle. Légère et sérieuse à la fois, le message qu'elle délivre est très réconfortant.
L'écriture en est toute simple et cependant très musicale.
Ma strophe préférée est :

" Mais si les saisons nous rudoient
dans le feuillage de nos doigts
bruisse encore un vent d’allégresse "

   Pimpette   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est un bonheur pour moi!
Histoire de piano à deux, d'amour à deux!
Avec une plume aérienne qui joue toute seule la ritournelle!

Ma strophe chouchou:

"Ivoire ébène des années
nos jeux de mains
sur le clavier
ont usé bien des ritournelles"

Autant de notes que de mots...

   troupi   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Absolument délicieux ; que dire de plus. les deux dernières strophes me plaisent encore plus que les premières pourtant déjà très belles et évocatrices. Et puis encore une fois Arielle, quelle économie de moyens pour dire tant de belles choses. Un grand bravo pour la ponctuation, même pas un point final, chapeau !

   Anonyme   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Le piano à quatre mains; une osmose pour l'interprétation. Et quand en plus il y a celle du coeur, l'accord est parfait.

" C’est à mains nues que tu captures
mon regard " belle image subtile.

   Anonyme   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Très beau texte qui m'a fait étrangement penser à Aragon (Elsa, mis en musique par léo ferré). Forme classique certes, mais parfaitement réussie. Merci pour cette belle lecture.

   Lhirondelle   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle

Belle déclinaison que ces mains, parfois les siennes, puis les vôtres réunies; à chaque strophe, s'emmêlent les notes d'une même partition amoureuse et tendre qui défie le temps.
J'apprécie cette mélodie tout en caresses, seul le "qu'en nous dure" demeure un petit bémol à l'écoute de cette ritournelle. Mais c'est tout... donc c'est peu pour venir ternir mon plaisir de vous avoir lu.

   leni   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle
C'est simple et plein de tendresse Nos mains jouent ivoire ébène Nos mains ont usé des ritournellesMais c'est le coeur qui parleJ'ai aimé sans réserve Merci à toi Leni

   senglar   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle,


Très visuel, avec le piano pour complice. Un manifeste contre la fin de Pleyel, d'utilité d'idylle :))))))

Senglar-Brabant

   Robot   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Ce poème marche à pas tellement léger qu'on le parcourt en chuchotant pour éviter de perturber sa sérénité et sa musique. Un vrai plaisir.

   Anonyme   
19/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Mais que c'est beau ! Voilà ma première impression, en vérité, pour être plus exacte, j'ai envie de dire : mais que c'est bon !

C'est très agréable, c'est le poème qui fait du bien, j'en demande pas plus à une poésie, c'est ce que j'aime aussi, un effet réussi.

   pieralun   
20/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Arielle,

Je retiens les deux derniers tercets.
C'est à ce moment là, pour moi bien sur, que le poème trouve son rythme, sa musicalité.
Personnellement, je trouve les 7 ers vers légèrement empruntés. Avec toi, il y a toujours de la qualité, même dans ces vers là, mais le très bon vient après.
Le piano annonce la transition.
les deux derniers tercets sont un puits de poésie: rudoient, dans le feuillage de nos doigts, puis la géniale inversion: au creux de ton souffle je suis, puis tout des deux derniers vers.
Les 6 derniers vers sonnent pour moi comme les plus belles récitations de nos grands poètes, que nous apprenions enfants pour la simplicité de leurs vers.

   Anonyme   
22/11/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Un beau poème, intense, mais où (pardonne-moi de te le dire ainsi) j'ai le sentiment que tu es au bord de l'auto-parodie ; je veux dire que ce qui me plaît parfois moins dans tes poèmes transparaît à mes yeux particulièrement dans celui-ci : rythme d'octosyllabes "cachés" trop transparent et sage (le sujet, selon moi, supporterait bien un certain désordre !), côté un poil trop sucré je trouve avec notamment le creux du souffle et le berceau des caresses pour créer le miracle.

C'est très bien fait, sans conteste selon moi, mais ne répond pas trop à mon goût (c'est mon goût).

   Luz   
23/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Vraiment très bien. J'ai été touché par ce poème délicat et sensuel.
On ose à peine lire pour ne pas risquer de casser la pureté et la fluidité du texte.
Merci.
Luz

   Anonyme   
24/11/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Petite remarque d'ordre général, c'est étonnant ces poèmes de la maturité amoureuse, mais plus étonnant encore qu'ils soient presque exclusivement le fruit de l'inspirations féminines. Qu'y a-t-il d'étonnant à cela ? Non, rien finalement, si ce n'est qu'encore une fois, force m'est de constater la supériorité des femmes au plan de la constance, elle qui mieux savent entretenir la braise. Ah au fait, à ce propos,c'est le seul petit grief que je t'adresserai, ma chère Arielle ( alors autant m'en débarrasser tout de suite), je ne suis pas certain que ça colle vraiment, la braise qui palpite, même su je vois bien l'analogie avec le cœur. Sinon, j'ai été très ému par cette profondeur, cette gravité qui enracine autant le poème dans le charnel que dans le spirituel.

Entre tes paumes comme un feu
prends mon visage

Ivoire ébène des années
nos jeux de mains
sur le clavier
ont usé bien des ritournelles

J'ai beaucoup aimé !

Un peu moins la dernière strophe dont j'ai trouvé la métaphore un tantinet compliquée avec cette idée du fruit cueilli par un berceau de caresse. Mais je me demande s'il n'y a pas là une référence à l'outil jadis utilisé par les jardiniers pour cueillir les fruits logés dans les hautes branches, sorte de petit panier douillet au bout d'une longue perche qui recevait le fruit avant qu'il ne tombe.

   Arielle   
26/11/2013


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