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Poésie contemporaine
arigo : Gaston est mon ami
 Publié le 08/02/23  -  11 commentaires  -  718 caractères  -  263 lectures    Autres textes du même auteur

Je vous présente… Gaston !


Gaston est mon ami



Habillé en vert foncé de la tête aux pieds,
Gaston est mon ami pour le meilleur, le pire.
Parfois il me fait mal, souvent il me fait rire,
Il a le regard doux et le visage en biais.

Depuis que je suis né, Gaston n’est jamais loin
On se connaît depuis l’école maternelle.
Les copains m’évitaient quand lui restait fidèle,
On restait des heures à jouer dans notre coin.

Unis comme un seul homme, on a passé les âges.
Je deviens un adulte et sa voix m’encourage
Malgré ses confusions et son mea-culpa.

Gaston est mon ami, de biais, doux et tout vert.
Pour lui, je ne ressens pas la moindre colère.
Gaston est désolé, mais il n’existe pas.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Lebarde   
8/2/2023
Modéré : Commentaire confondant narrateur et auteur.

   Dugenou   
8/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour arigo,

Belle façon d'évoquer la solitude, à travers Gaston, l'ami imaginaire du narrateur. Et là où cette évocation devient tragique, c'est que cet ami continue 'd'exister' jusqu'à l'âge adulte :
"Je deviens un adulte et sa voix m’encourage
Malgré ses confusions et son mea-culpa."

Ce Gaston, d'ami imaginaire, devient-il alors une façon de signifier un possible handicap ?

   Tomoe   
8/2/2023
Modéré : Commentaire confondant narrateur et auteur.

   papipoete   
8/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
bonjour arigo
Gaston est mon ami ; on ne se dispute jamais, à part quand j'ai tort ! Il m'est fidèle depuis ma tendre enfance, jusqu'à maintenant où nous avons grandi et vieilli ensemble... " je m'appelle Robinson, et lui c'est Vendredi... "
NB comment tromper la solitude quand nul ne veut de vous, vous évite et ne manque jamais de vous harceler... s'inventer un Gaston, genre Gabriel l'ange gardien, qui accoure au moindre tourment, ne vous lâche jamais.
C'est ma vision de ce texte, qui me semble convenir ?
Gaston n'est ni un doudou, ni un ami virtuel, il est au coeur du héros.
la seconde strophe a ma préférence.
Techniquement ( malgré une remontrance récente, je continue à procéder comme si le texte fut proposé, en classique ou néo-classique )
- le 8e vers mesure 13 pieds
- ( âges/encourage ) = pluriel/singulier
- ( vert/colère ) = ne riment pas ( masculine/féminine )

   Ramana   
8/2/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
Gaston, y'a l'téléphon qui son, et y'a jamais person, qui y répond... Bon sang ! mais c'est bien sûr, Gaston n'existe pas, comment voulez-vous qu'il décroche ce maudit téléphone ? Mais puisque c'est son ami, celui de Gaston, qui appelle celui qui n'existe pas, comment voulez- vous que la communication passe ? Alors là, c'est moi qui décroche de cette histoire, à moins que... Pensées animées, n'avez-vous dont point d'âme ? Pardonnez ce délire, Arigo, vous m'avez mis dans un état !

   Miguel   
8/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
On s'attendait à louer ce bel hommage à un ami fidèle, et on se retrouve avec un fantasme du locuteur : on le vit comme un deuil, car on s'était, tout au long du texte, attaché à ce personnage, avec son prénom de brave type, et voilà qu'à la chute on le perd. Bravo à l'auteur d'avoir si bien su donner vie à ce fantôme, à cet être rêvé. Allons, Je suis sûr que Gaston existe quelque part, il suffit de le rencontrer.
Je juge l'écriture aboutie car le poème est publié en contemporain. Il y a deux vers au rythme un peu syncopé, mais j'ai trouvé la même chose chez Verlaine.

   Lebarde   
8/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Comme suggéré par la modération j'ouvre un nouveau commentaire répondant mieux aux règles de la charte, auxquelles dérogeait un premier commentaire présenté en EL.
Avec toutes mes excuses.


Gaston serait il Gaston la gaffe? J’ai vérifié, il porte bien toujours un pull vert mais son pantalon est parfois bleu.

Alors ce n’est pas à lui que L'AUTEUR(E) pense quand IL (ELLE) évoque un ami tout de vert vêtu.
Ce serait alors SON ange gardien, peut-être même SON sosie, un doux rêveur, gentil qui L’aurait suivi pas à pas depuis la maternelle jusqu’à SA vie d’adulte…
En effet parce qu’il L’a accompagné toute SA vie sans exister vraiment, comme un ange gardien en somme.

J’affabule probablement mais je me suis laissé emporter par CETTE petite histoire simple, presque puérile joliment écrite.
Dans le même ordre d'idée, mon fis ainé s'était inventé un grand frère à qui il attribuait ses bêtises, ses désirs ou toutes les actions qu'il n'osait pas nous avouer en direct.

Vous présentez CE poème en contemporain, je n’ai donc rien à dire sur la forme sinon que j’ai pris plaisir à vous lire.
Merci

En EL

Lebarde

   Tomoe   
10/2/2023
Modéré : Commentaire hors charte : contestation de modération et confusion auteur/narrateur

   fanny   
9/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Pauvre petit gaffeur, presque obligé de justifier l'existence de sa non existence ; disons que Gaston ne s'est pas avéré d'une grande aide sur ce coup là, paresseux le petit gredin en vert ? Bah oui, sûrement un peu.

J'assimile volontiers un personnage à son auteur : avoir gardé une âme d'enfant tout en étant capable d'écrire des textes de la maturité du précédent, la classe.

   Anonyme   
9/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
Arigo,

c'était trop beau. J'aurais voulu le connaître, Gaston. La fin de ce ce poème me chagrine et m'interpelle. Très bien écrit, la surprise est parfaite. Bien joué !

ericboxfrog

   Cyrill   
11/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Bonjour Arigo,

Comme d’autres, j’étais parti sur Gaston Lagaffe mais mis à part son habit vert je me suis tout de même dit que ce zozo-là ressemblait plutôt au copain imaginaire, à l’alter ego qui accompagne souvent l’enfance et permet d’adoucir les misères du cœur. À ce titre, j’ai vraiment été touché par les trois dernier vers. On visualise tout à fait ce gars tout de traviole, la tendresse affleure.
J’ai cependant buté quelquefois sur des formules ou une rythmique peu heureuses. Je n’ai pas su, non plus, que faire de ce vers : « Malgré ses confusions et son mea-culpa. », que je ne comprends pas bien.
Merci pour le partage.


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