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Poésie libre
apierre : À brûle-pourpoint
 Publié le 09/02/23  -  10 commentaires  -  609 caractères  -  215 lectures    Autres textes du même auteur

Une poésie libre…


À brûle-pourpoint



Dans les tiroirs
de la mémoire
ouverts à brûle-pourpoint
deux photographies et une lettre
souvenirs incandescents
surgissent du noir
et dansent ensemble
serrées bien fort

Vacances d'un été d'autrefois
cinéma en plein air
devant mes yeux
des stars sur la toile
au-dessus de ma tête
les étoiles dans le ciel

Chambre avec vue
dans une nuit silencieuse
le fracas de la soie
sur ton épaule nue

Une lettre jaunie
d'un amour de jeunesse
des mots surannés
la parfument
et me grisent.


 
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   Marite   
29/1/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
C'est ainsi que surgissent parfois, des tréfonds de nos mémoires, des souvenirs que l'on pensait avoir oubliés.
"deux photographies et une lettre
souvenirs incandescents
surgissent du noir ..."

La forme est adaptée à la fugacité de ces instants du passé qui prennent possession du présent et sur lesquels on s'attarde malgré soi.

   Jemabi   
30/1/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Une nostalgie dans laquelle chacun peut se retrouver se dégage de ce poème sobre qui n'est pas d'une originalité folle mais qui touche par sa simplicité. Aujourd'hui que l'on prend des photos à tire-larigot et que l'on envoie des tas de mails tous les jours, ce poème nous rappelle intelligemment qu'autrefois ce genre d'activités étaient liées à de vrais moments mémorables et contribuaient à les rendre inoubliables.

   papipoete   
2/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
libre
Moi, je jette mes vieilles chaussures, mais les images, les lettres du passé, je les garde au fond d'un tiroir ; quand ça grisonne dans ma tête, j'ouvre celui où tu es telle que je te connus, tout de toi me grise...
NB se dire que l'on fut si beaux, bien assortis disait-on " regardez ce couple qui danse, serré serré, comme ils vont bien ensemble ! "
Hé oui, le passé... mais pouvoir partager bien vieux le présent, nous garde toujours... amants !
Un texte à l'encre sépia, qui rend tout chose, m'émeut...
J'aime bien le passage " de fracas de la soie..."
papipoète

   Lebarde   
2/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Si peu de verbes qu'on ne les remarquent pas. En fait ils ne sont guère utiles pour évoquer le souvenir de "deux photographies et une lettre"
sortis "des tiroirs
de la mémoire
ouverts à brûle-pourpoint".

- un cinéma en plein air avec "stars sur la toile" et "étoiles dans le ciel" (rapprochement intentionnel je suppose)
- une chambre "dans une nuit silencieuse
le fracas de la soie" (joli oxymore)
-"Une lettre jaunie
d'un amour de jeunesse...)

Le style est vif, précis, lumineux, efficace,

"Une poésie libre ..."qui me séduit beaucoup.

   Boutet   
25/1/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
devant mes yeux
des stars sur la toile
au-dessus de ma tête
les étoiles dans le ciel

J'aime ce passage et ce que je pense être un jeu de mots plutôt habile , stars signifiant étoiles en français si mes souvenirs sont bon la poésie est très présente dans l'ensemble du souvenir d'un amour de jeunesse évoqué
C'est un très beau poème

   Anonyme   
9/2/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Une jolie évocation, me dis-je, tendre, avec un ou deux moments qui me font voyager (le fracas de la soie, les souvenirs incandescents) mais qui manque nettement de relief à mon goût. D'accord, le sujet ne demande pas de flamboyance, mais entre le plein soleil de l'été et un dimanche pluvieux cloîtré chez soi il doit y avoir de nombreuses nuances de luminosité.
Car c'est l'adjectif qui me vient devant votre poème : je le trouve terne. Pas trop d'adjectifs, cela me convient, ceux que je croise m'apparaissent attendus ; nuit silencieuse, mots surannés, lettre jaunie, et l'amour est de jeunesse. Les clichés, à mon sens, alourdissent le propos, l'empêchent de prendre son envol. Comme un cormoran dans une marée noire (je caricature).

J'ai le sentiment que, dans votre poème, la délicatesse débouche sur la banalité.

   Eskisse   
9/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour apierre,

Pour moi, ce poème est réussi : il a la grâce.

On a sous les yeux le mécanisme de la remémoration dans son entièreté : le jaillissement du souvenir ( " à brûle pourpoint" / "surgissent"), son évocation et le rôle des sensations :
( " la parfument
et me grisent") ( "le fracas de la soie")

L'écriture y est maîtrisée, habile et travaillée : les souvenirs "légèrement" personnifiés ( qui " dansent ensemble"), l'oxymore...

Tout l'art du danseur est de parvenir à masquer le travail pour ne laisser voir que la grâce, il en est de même ici pour le poète qui cache sous une simplicité apparente, l'art des mots, et l'on n'a plus qu'une envie c'est de ressentir le surgissement d'un souvenir.

   Anonyme   
9/2/2023
Bonjour

Un souvenir joliment mis en poésie où chacun pourra y retrouver
un instant de vie qui lui est arrivé.

devant mes yeux
des stars sur la toile
au-dessus de ma tête
les étoiles dans le ciel

Je trouve ce passage, avec le final, les meilleurs fragments
du poème.

Un beaucoup en appréciation.

   Edgard   
9/2/2023
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Bonsoir Apierre,
Je découvre pour la première fois un de vos poèmes...j'ai honte parce qu'il y en a beaucoup, mieux vaut tard que encore plus tard.
J'aime bien la simplicité, le naturel, la spontanéité. Peut-être que c'est aussi difficile que d'écrire des vers sophistiqués.
J'aurais mis "dans le tiroir", ça aurait concentré le regard sur la découverte, mais ce n'est que mon avis, pas toujours avisé.
J'allais dire "le fracas de la soie" me gêne en première lecture, mais à la seconde, non, pas du tout...dans ce grand silence plein d'émoi, le bruit de la soie paraît très fort. C'est au contraire bien trouvé. Comme quoi il faut toujours lire plusieurs fois avant de ramener sa science!
Bon j'aime bien votre poème, c'est l'essentiel.

   Provencao   
10/2/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour apierre,


Dans toute lettre jaunie , le passé s’intériorise, s’invagine pour se subjectiver comme intimité, et à l’inverse, les mots surannés se dilatent et deviennent coextensives avec l’immensité d'hier.

"Une lettre jaunie
d'un amour de jeunesse
des mots surannés
la parfument
et me grisent."

J'aime beaucoup.

Au plaisir de vous lire
Cordialement


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