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Chansons et Slams
arnoallar : Barbara
 Publié le 16/04/08  -  7 commentaires  -  1716 caractères  -  12 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie libre. À l'alter-ego disparu trop vite, trop tôt.


Barbara



« Que suis-je devenu, mon ange ?
Que suis-je...
Suis-je l'alcoolique en mal d'amour
Ou bien l'ami un peu fêtard ?
Suis-je le branleur, le vaillant de souche, ou encore le cancer des bourgeois ?
Suis-je syndiqué, politisé, ou révolté par l'extrémisme de l'individualisme ?
Suis-je un pauvre mec ? Dois-je le devenir... venir vers toi, mon ange ?
Je continue à croire que nous étions liés,
Seule passante qui aujourd'hui me fait encore des misères...
Quand dans le creux de mon lit, je pars dans l'oubli du réel, tu surgis, trop souvent, puis me gardes éveillé le long de ces nuits sales...
Seul...
Quand dans le creux de ma main se glisse alors la plume...
Je crois que c'est sur moi, ou sur la société que l'encre va couler...
Et te voilà... Brute ! Si faible souvenir, qui ne veut pas s'éteindre...
Il reste encore un chat, la femelle teigneuse qui, petite, nous empêchait d'approcher les autres.
Elle a beaucoup changé... Nous aussi, mon ange.
Séparons-nous alors, comme si toutes ces années, le songe fut réel...
Songeons donc au divorce, comme si, tendre mariée, nous eûmes partagé le temps qui nous sépare maintenant de ta disparition...
Que suis-je devenu ? Je t'en foutrais, de ces élans de bienveillance.
Pourris donc dans ton trou, laisse-moi vivre, ordure !
Je sais que t'y peux rien, mais fallait pas crever, il fallait pas partir.
Voilà, je tire un trait... je sais que tu reviendras et que c'est dans l'ivresse que je te retrouverai.
Pourquoi tu ne m'emmènes pas ? J'aimerais y venir, moi, dans ton trou, dans ton corps...
Moi aussi, j'aime les chats, mon ange... »


 
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   Anonyme   
16/4/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Subjectif, je m'y reconnais...
Pas sur l'amour, pas sur le tout..




Miroir...

   clementine   
16/4/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aime infiniment, cela pénètre chacune de mes cellules pensantes.
C'est fort et c'est beau.
J'ai percuté à :
"Quand dans le creux de ma main se glisse alors la plume... "c'est vraiment très joli.
Moi aussi j'aime les chats Arnoallar...

   karminator   
16/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Certains passages sont frappants, très bons, et même incroyables, d'autres sont plus ordinaires... malgré tout, très bon texte!

   titi1951   
17/4/2008
 a aimé ce texte 
Un peu
C'est tres beau, mais quoi que n'etant pas un fan de la poesie livresque et academique il n'y a ni rytme et une trop grande différente de nombre de pieds.
Cela peut être un plus avec des changements de rytme comme dans le jazz, dans une romance ce n'est plus ce que moi j'appelle de la poesie.
Peut etre un petit effort, un peu plus de travail et cela sera, pour moi, parfait
Le "mon ange" me parait ici seulement pour compenser mes mots ci dessus et tombe un peu on ne sait ou

   TITEFEE   
17/4/2008
 a aimé ce texte 
Bien
O le désamour qui est encore de l'amour... cette longue descente vers les pourquoi ? les élans de tendresse pour lui parler encore des chats..

j'ai aimé..la liberté des vers "libres"

   Anonyme   
17/4/2008
Oui, parfois on a beau faire, ne pas faire, essayer, fuir, faire semblant de rien ... certains passants n'en finissent plus de passer, dans les ronds de lumière de nos yeux intérieurs.

Bien rendu, j'ai beaucoup aimé.

   Anonyme   
25/7/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Pourquoi autant "...", ce n'était pas vraiment nécessaire, votre écrit est très parlant, cette explosion de sentiments bouleversants et touchants.

Je n'aime pas trop ces "mon ange", qui fleurissement un peu trop nombreux, enlevant ainsi à ce "mon ange" tout ce qu'il peut exprimer de fort, vous le banalisez, c'est dommage.

Il y a par instant des passages très marquants :

" Quand dans le creux de mon lit, je pars dans l'oubli du réel, tu surgis, trop souvent, puis me gardes éveillé le long de ces nuits sales... "

" Séparons-nous alors, comme si toutes ces années, le songe fut réel... "

" Pourris donc dans ton trou, laisse-moi vivre, ordure ! "

" Je sais que t'y peux rien, mais fallait pas crever, il fallait pas partir. "

Il me faudrait citer encore quelques phrases, mais je vais m'arrêter là, vous avez la "dent dure", si je puis m'exprimer ainsi, ça bouscule à l'intérieur, cette souffrance qui vous tenaille, éclate, déborde en mots révoltés.

Je vais terminer par ces deux phrases :

" Pourquoi tu ne m'emmènes pas ? J'aimerais y venir, moi, dans ton trou, dans ton corps...
Moi aussi, j'aime les chats, mon ange... » "

Il faudrait retravailler ce texte qui le mérite grandement.


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