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Chansons et Slams
Ascar : À toute berzingue
 Publié le 01/10/14  -  11 commentaires  -  1691 caractères  -  261 lectures    Autres textes du même auteur

Interprétation par une femme.


À toute berzingue



Périr par le feu, par le givre,
mourir mille fois pour ta beauté
et renaître au son des cuivres,
renaître dans tes yeux, Orphée.

Respirer encore et encore
comme si l'air allait nous manquer,
foncer tout droit dans le décor,
sentir la mort nous caresser !

Es-tu d'accord à mon signal
pour vivre ensemble à toute berzingue,
pour vivre à la vitesse des balles
que crachent tous ces putains de flingues ?
Es-tu d'accord Oh mon amour
de prendre ce billet sans retour ?
Es-tu d'accord à mon signal
de faire d'un rêve ta capitale ?

S'enfuir, s'extraire de l'espace-temps,
partager à deux le même cœur
et la chanson des vieux amants
partir très loin, s'aimer ailleurs.


Grimper en haut de la montagne
pour cueillir de l'autre côté
les fruits du pays de Cocagne
où l'été dure toute l'année


Es-tu d'accord à mon signal
pour fuir ensemble à toute berzingue,
quitter cette routine à deux balles
qui finira par nous rendre dingues ?
Es-tu d'accord Oh mon amour
de vivre seulement au jour le jour ?
Es-tu d'accord à mon signal
de vivre toujours en cavale ?

On habitera le même corps
pour ne plus jamais se quitter,
ce sera notre château fort
qu'on défendra par des baisers !



Es-tu d'accord à mon signal
pour suivre ensemble à toute berzingue
le chemin qui mène aux étoiles
et de quitter tous ce bastringue ?
Es-tu d'accord Oh mon amour
de faire ta loi celle de l'Amour ?
Es-tu d'accord à mon signal
de chérir fort cet idéal ?


 
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   Francis   
17/9/2014
 a aimé ce texte 
Bien
Bonnie and Clyde à la recherche d'un idéal, d'horizons où le soleil ne se couche jamais, où l'amour échappe à la routine... Comme un besoin d'adrénaline pour refuser la conformité, l'ennui qui s'installe dans la vie du couple. Belle invitation au rêve mais le bonheur, n"est-il pas dans le pré ! Cours y vite !

   LeopoldPartisan   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien
pourquoi ce texte devra-t-il être interprêter par une femme ? voilà qui m'a super surpris à cette lecture... C'est vrai qu'à cette lecture on peut voir transparaître du road movie style "Thelma & Louise", mais aussi "Sailor & Lula" et comme là fait remarquer le premier commentateur "Bonny & Clyde".

Pour moi l'amour ne doit ni avoir de sexe ni de frontière, c'est dommage que j'ai été "polué" par cette information qui m'a un peu turlupiné durant cette lecture, qui soit dit en passant respire la jeunesse et la spontanéité des quêtes impossibles.

   funambule   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Évidemment le fond est léger... et on s'en fout... et d'ailleurs c'est tant mieux. Si toutes les chansons qui projetaient de changer le monde l'avaient fait avancer d'une virgule chacune, nous serions tous au paradis. Que dire, la construction est impeccable, j'ai imaginé les élisions "manquantes" (mais peu comprises ici) et je me suis laissé emporter par l'élan de ce texte qui déboule à ébouriffer un œuf.

Une belle surprise, bravo !

   Anonyme   
1/10/2014
Bonjour Ascar
"A toute berzingue"
C'est un peu dingue, mais j'adore cette expression, surtout quand elle rime avec flingue ou bastringue et qu'elle voisine avec Orphée ou le pays de Cocagne.

Si le gars s'appelle Orphée, l'interprète doit s'appeler Eurydice.

Cette belle et intelligente chanson revisite le mythe un peu comme dans le film Orfeo Négro

"S'enfuir, s'extraire de l'espace-temps,
partager à deux le même cœur
et la chanson des vieux amants
partir très loin, s'aimer ailleurs."

"On habitera le même corps
pour ne plus jamais se quitter,
ce sera notre château fort
qu'on défendra par des baisers !"

Plus je la relis plus je la trouve super

Merci Ascar, bravissimo et bisous à ton Eurydice

   Robot   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Là, ça "slame" comme j'aime. Même pas besoin de musique pour ajouter au rythme.
C'est exprimé simplement mais quelle vigueur !

   leni   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
ce texte a du souffle il est bien construit mais est un peu rugueux il mériterait d'être retravaillé car l'idée est originale Ce que j'apprécie peu

renaitre dans tes yeux
vivre à la vitesse des balles
faire d'un rêve ta capitale
qu'on défendra par des baisers

Par contre tout le reste du texte me plait
j'épingle ce passage

Es-tu d'accord à mon signal
pour fuir ensemble à toute berzingue,
quitter cette routine à deux balles
qui finira par nous rendre dingues ?

je mettrais qui finit

bref un joli texte qui a des tripes salut codial Leni

   patro   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Même pas peur de la route /on ira , faut qu'on y goute! (d'après B. Cantat) .
On peut/doit se laisser emporter par cette vivacité, ces images simples , immédiates , percutantes (flingues , balles ...) et l'espoir de vivre autre chose et ailleurs .(faire d'un rêve ta capitale !)
Des reprises de vers avec des variantes , ça j'aime vraiment -parfois la musique correspondante change d'une tonalité ; on verra-entendra ça, peut-être, si un "piano bastringue" s'en empare ?
Pas de philo , pas d'hermétisme : cool .
Je re-re-lis illico !

bémol sur : "de faire ta loi celle de l'amour " me fait hoqueter...

   Purana   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai vraiment apprécié la lecture de ce poème qui n'a pas besoin d'un accompagnement musical pour être agréable. Il porte en lui sa propre musicalité grâce à son rythme en harmonie avec le contenu.

L'espérance, la joie de vivre, l'utopie et les promesses presque impossibles à réaliser sont mes thèmes de prédilection.
Je dois donc bien avouer que mon commentaire n'est pas impartial !
De plus j'aime imaginer une Eurydice moderne invitant son Orphée.

C'est une interprétation très réussie de cette scène envoûtante :

[…] Sur le chemin du retour à la terre, Eurydice supplie Orphée de lui envoyer une preuve d'amour, un signe, juste un coup d'œil.
Orphée est tellement torturé par ses plaidoyers passionnés qu'il se tourne vers elle et […]

Eh bien ... J'aime tous les vers sauf "que crachent tous ces putains de flingues", probablement à cause du mot "putains" qui selon le Dictionnaire de Français Littré est un terme grossier.
Malheureusement, de plus en plus on trouve ce mot utilisé dans les textes poétiques. Vous me corrigerez si je me trompe sur l'interprétation de ce mot.

Je vous remercie pour ce texte que j'adore.
Purana

   Lulu   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Ce texte plein d'allant, bien rythmé et tout plein d'espoir est fort agréable à lire. J'ai particulièrement aimé les premiers vers du texte, de même que ceux de l'avant-dernière strophe :
"On habitera le même corps
pour ne plus jamais se quitter,
ce sera notre château fort".

   Anonyme   
1/10/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir, Ascar,

J'ai d'abord été séduit, même avant qu'il ne paraisse, par le titre de votre texte. J'aime l'argot, de manière générale, mais j'aime particulièrement cette expression. Une mini déception cependant de l'avoir découverte au féminin. J'ignorais que le féminin fût admis, mais je m'y habituerai sans doute.

Vu le titre, je m'attendais nécessairement à un certain rythme et la promesse est tenue.

Le vers que j'aime le moins :
On habitera le même corps.
Car j'ai toujours un peu de mal avec la notion de fusion.

Le couple de vers que j'aime le plus :
Es-tu d'accord à mon signal
de vivre toujours en cavale ?

   Anonyme   
1/3/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Fougue de la jeunesse, emporte la vie à deux cent à l'heure, peur de rien, ni de personne, de plus à deux, c'est encore mieux, plus fort, plus intense, surtout quand l'amour s'en mêle. Un moment ou à un autre, cette envie nous est venue, de basculer loin de toutes règles, loin du quotidien, d'une routine ennuyeuse, de ces habitudes qui peu à peu nous grignotent.

Le texte est clair comme de l'eau de roche, il en a aussi la fraîcheur, les mots sont très parlants, très chantants aussi, un petit air est venu se glisser. Je fredonne et j'ai presque envie de croire à la concrétisation de cet idéal ...

Ah que j'aime "On habitera le même corps", un fusionnel qui fait rêver.


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