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Poésie néo-classique
baboo : Le cimetière
 Publié le 29/03/07  -  3 commentaires  -  731 caractères  -  145 lectures    Autres textes du même auteur

Chaque pas dans la vie est pas vers la mort... Sonnet.


Le cimetière



Sur le mur de la loge, la pendule égrène
Les heures, les minutes, jusqu'à l'infini,
En ce lieu isolé, qui ne vit que de peine,
Je suis le gardien, de cet endroit maudit.

Mon tombeau est creusé, il est vide et si froid,
Dans ce grand cimetière, à l'aspect maléfique.
Tant de brume, jamais, le soleil ne s'y voit,
Vais-je pouvoir contrer, le moment fatidique ?

Amer, je sens en moi, une ivresse, un délire,
Lors, je désire apprendre, à voler dans la nuit,
L'obscurité m'entoure et mon cœur, lui, expire,

Quand les voix du mensonge, bercent de non-dit.
Non, je ne veux plus vivre et encor moins périr,
Mais soudain, elles chantent, l'heure de mourir.


 
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   Athanor   
17/7/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Thème très peu travaillé en poésie mais tellement riche en tout.
Et puis il ne faut pas voir le cimetière comme un lieu de mort essentiellement. C'est surtout, à mon sens, le réceptacle de vies aux multiples couleurs et chansons.
Néanmoins, je trouve ce poème très bien construit mais qui aurait mérité un peu plus de vers.

   FABIO   
9/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Vous m'avez donné des frissons avec un texte qui décrit un univers presque maléfique . Le Stephen king d'oniris, c'est vous ?

   Anonyme   
10/3/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Au travers de vos mots j'ai senti le moment fatal arrivé, la peur que vous en avez, mais pourquoi cette peur instinctive, d'où nous vient-elle, c'est un peu stupide cette peur de l'inconnu, parce qu'on ne peut pas échapper à cette finalité.

Je ne vois le cimetière avec le même regard, et pourtant des être chers y reposent comme tout un chacun, ce n'est pas été épargné par le destin en ce domaine, cet endroit ne m'a jamais effrayé, et j'aime à m'y promener, même si cela peut surprendre, et je n'ai aucune pensée morbide, je suis simplement attirée.

J'aime comme vous vous livrez dans la dernière strophe. Tout au long de ce sonnet se lit une douleur ancrée profondément.

Votre poème m'a beaucoup plu.


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