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Poésie libre
benadel : Là-haut : l'églogue, la contemplation et la paix
 Publié le 16/03/15  -  5 commentaires  -  1454 caractères  -  134 lectures    Autres textes du même auteur

Comme un tableau, ce poème peut être vu sous divers angles, sans prétention aucune.


Là-haut : l'églogue, la contemplation et la paix



Là-haut, perché sur tes flancs,

Se dresse l'églogue :

La poésie des demeures

S'expose sur le bois,

Le lyrisme des toits

Glisse vers la pente du cœur.



Et quand la poudre la mignote

À l'encens des cieux,

Le ciel écarlate, aussi,

De ses rayons la flatte.

Les neiges éternelles fleurissent

À l'apogée de l'églogue.



Là-haut, perchée sur tes flancs,

S'élève l'homme lunaire.

Le foyer de maintes planches

Orne les balcons ajourés ;

Le secret d'une montagne

S'entasse dans l'habitat pastoral.



Et quand l'aquilon l'ébouriffe

De son agitation lugubre,

L'homme s'accroche au firmament.

Le vide devient un tourment ;

Sous lui, l'abîme hurle la mort

Dans la trompette du vent.



Là-haut, perchée sur tes flancs,

La paix s'exhausse ;

Le feu crépite de bonheur,

Le madrier s'offre en tranches

À l'embrasement agreste

De la paix emplissant les chalets.



Et quand l'hiver la glace

De son sang fantomatique,

La paix vacille sur tes flancs.

Le spectre effrayant de l'hiver

Pétrifiant toutes tes neiges

Gèle l'églogue des guerriers.


 
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   Robot   
16/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Ce beau texte libre, qui est encore plus agréable à déclamer qu'à lire porte ce que j'aime en poésie libre.
Pour mon plaisir personnel, et comme l'incipit indique qu'il peut être lu sous d'autres angles, je l'ai découpé en variant les espaces pour en faire des respirations différentes car sa présentation initiale m'a un peu dérouté d'abord par les espacements entre les vers et par une structure trop régulière. En libre, on peut aussi utiliser la structure pour donner un visage différent au texte.
Mais j'ai apprécié, vraiment, en usant de ma possibilité de lecteur, pour lui donner un rythme à ma convenance.
C'est ainsi que je le garderai dans mon florilège onirien personnel.

   Vincent   
16/3/2015
 a aimé ce texte 
Passionnément
il est vrai que la structure est déroutante

mais je me suis adapté

et j'ai pris énormément de plaisir à lire votre poème

il est d'une douceur qui me convient

et j'en adore les images (toute)

bravo à vous

   Anonyme   
16/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Quelle belle contemplation que cette églogue qui peut se lire sous différents angles...

J'avoue être allé jeter un coup d'oeil dans un dictionnaire pour voir de quoi il s'agissait ; j'en apprends toujours autant ici.

Mais parlons du poème : le dictionnaire en question parle de poème classique, non de poésie libre, mais je pinaille, tant les mots que vous écrivez sont d'une grande douceur. Le tout est vraiment reposant et incite à la méditation.

Autre terme : "Aquilon", qui désigne le Dieu des vents... Encore une nouveauté pour moi. Du coup ça me permet de mieux comprendre de quoi il s'agit.

Un poème d'une grande sagesse !

   Francis   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Accrochés aux flancs de la montagne, les chalets" au balcon ajouré" vivent au rythme des saisons. Le chant d'une cascade se perd dans la vallée. Le soir, la lune semble perchée sur les sommets.
De belles images !

   Anonyme   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
C'est décidé, je vais déménager à la montagne, parce que suite à la lecture de votre poème la colline qui surplombe ma maison me semble un peu petiote.
Je me convertirai en berger, ou en paysan, ou en peintre, et puis, pour mieux gouter la poésie des demeures, je fumerai la pipe...
Un beau poème redorant le blason de certains lieux qui me semblent bien attachants et qui s'ils brillent déjà par eux-mêmes méritent bien d'être 'chantés' comme vous le faites ici, en y reliant l'homme.


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