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Poésie néo-classique
Brisemarine : Aux sons d'un hautbois
 Publié le 17/03/15  -  9 commentaires  -  726 caractères  -  255 lectures    Autres textes du même auteur

Halte.


Aux sons d'un hautbois



Les accords d’un galop se fondent aux murmures
Du vent qui rend frileux les feuillets du sous-bois.
Du haut de son pur Barbe effleurant les ramures
Frémit la cavalière aux notes d’un hautbois.

Ces airs tristes et doux telles d'aigres blessures
Ravivent en son cœur les jurements courtois,
Que tenait, enfiévré, dans les sentes obscures,
Son regretté galant, rivé sur un pavois.

Elle a contre la vie une rage infinie
Dont seul son alezan devine les relents.
Pourquoi mérite-t-elle un sort sans compagnie ?

Ce visage présent, et c’est bientôt l’automne,
Pourrait-elle oublier ses soupirs si brûlants ?
Ou souffrir de demain le tempo monotone ?


 
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   Anonyme   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un sonnet néoclassique à cause du final dont les rimes
se perdent en route, dommage, une parution classique avec
peu d'efforts aurait remédié à cela.
L'inversion du vers 4 devrait être évitée :
L'écuyère frémit aux notes d'un hautbois.

J'aurais mis au vers 10 : dont seul son alezan...

Je trouve que le poème se dilue dans les tercets (surtout le second) après deux honorables quatrains.

Personnellement, je pense qu'une reprise en main du poème
s'impose car l'auteur peut en faire un bon texte.

LE 17/03/2015

Comme ce texte a été légèrement corrigé depuis mon commentaire en espace lecture, je vais remonter mon appréciation.

   Francis   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La plume nous plonge dans la chevauchée solitaire de cette dame au regard triste. J'imagine les images qui défilent avec cette petite musique monotone en fond sonore. J'aime beaucoup les deux quatrains.

   Arielle   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Du bon et du moins bon dans ce petit galop mélancolique.
Si j'ai beaucoup aimé le souffle frileux dans les feuillets du sous-bois, j'ai trouvé déconcertante la précision de la race du cheval alors qu'il ne manque pas de jolis mots anciens pour évoquer une monture.

Je préfère la sincérité des sentiments exprimés dans les tercets à cette mise en scène, à mon goût un peu artificielle, qui imprègne les deux quatrains.

"Elle a contre la vie une rage infinie" La rime interne sonne agréablement à mon oreille alors que dans le vers suivant cet alezan passe moins bien (à mon sens, encore une fois)

Je suis très sensible à la communion qui peut exister entre un cavalier et sa monture et j'apprécie qu'elle soit évoquée ici. Bien que juste effleurée, elle laisse entendre la profonde tristesse de l'amante esseulée.

   Robot   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai plutôt été sensible au thème de ce poème. Je partage l'avis précédent à propos du pur Barbe dont les syllabes sonnent durement dans le vers et qu'un mot comme alezan aurait adouci. "du haut d'un Alezan effleurant les ramures" apporterait peut être une allitération exprimant ce frôlement. La répétition de alezan n'aurait pas posé de problème puisque le choix du néo le permettait.
Et même au second vers du 1er tercet Alezan pouvait être remplacé par cheval avec une légère modification (ajout d'un adjectif) - Dont le cheval docile devine les relents -
Mais l'auteur est maître de sa rédaction, ces remarques ne sont que des suggestions.
Sur l'ensemble, j'ai passé un moment plaisant à lire ce texte.

   papipoete   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Brisemarine; un galop médiéval à travers les sentes obscures d'un sous-bois, où je baisse la tête in extrémis sous une branche traitresse! La gente Dame du haut de sa monture, pleure feu son galant, tombé au champ d'honneur, lors d'une joute en lice, ou bêtement de cheval? Elle enrage (on imagine les coups de talons aux flancs du destrier) d'être seule, et ne peut oublier les brûlants soupirs de Messire. Vivra-t-elle désormais ainsi, au rythme de ce monotone tempo?
Près d'ici foisonnent les châteaux-forts, et quand je m'en approche, par les bois, je vis à leur époque, et souvent je suis chevalier!
Un sonnet agréable, dont j'apprécie le 2e quatrain hormis le terme "rivé" sur un pavois que j'aurais tenté de remplacer

   Michel64   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Un joli sonnet, mais:
Qu'est-ce qu'un feuillet?

J'ai préféré les deux quatrains et pour le dernier vers j'aurais plutôt vu "…le temps si monotone"

Mais l'ensemble est agréable à lire.
Un peu de re-travail dessus suffirait sûrement à le rendre très beau.

   Anonyme   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Brisemarine... J'ai bien aimé cette cavalière d'un autre âge qui pleure son galant à jamais disparu...
Je ferai deux remarques déjà évoquées dans les commentaires...

Feuillets n'a pas de sens dans ce contexte mais feuilles, ou rameaux, conviendrait très bien.

Je préfèrerais aussi, comme Hananke, Dont son seul alezan.
Pour le reste c'est bien très écrit et pour du néo les rimes sont convenables.
Dernière remarque, le point d'interrogation qui clôt l'avant dernier vers est-il nécessaire compte tenu de celui qui suit ?

Je pinaille un peu mais c'est un très bon texte... Merci !

Edit... Je n'avais pas remarqué le mérite-elle soulevé par Automnale et je ne suis pas le seul ! Comme quoi nous sommes plus ou moins conditionnés en arrivant à lire ce que l'on souhaite et non pas ce qui est écrit... Bizarre

   Automnale   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Nous voilà, grâce à la magie des mots, revenus au Moyen Age... Une cavalière, émue par le chant d'un hautbois, regrette son amour défunt.

Le tableau est fort bien dessiné... Le pavois n'a pu sauver la vie de l'arbalétrier chéri... Et il me semble que le choix du Barbe (et non pas d'une autre race de cheval) n'a pas été fait par hasard.

Certes, la dame n'oubliera pas les soupirs brûlants... Et seul l'avenir pourra dire si elle devra, ou non, se contenter d'un tempo monotone.

Mais que convient-il de modifier pour rendre le texte encore plus attrayant ? "Feuillets", oui, et "rivé" (des commentateurs précédents l'on déjà fait remarquer)... Et "un sort sans compagnie". Est-ce vraiment assez poétique et, surtout, chaleureux eu égard à la disparition d'un amour ?... Ah oui, un léger détail, ne manquerait-il pas un "t" à "mérite-t-elle" ?

Il y a un petit quelque chose, que je ne détermine pas, de touchant dans cette histoire du temps jadis. J'aimerais l'entendre raconter oralement, par Brise Marine, avec, en musique de fond, celle d'un hautbois, évidemment !

Je ne manquerai pas, Brise Marine, de lire vos prochaines publications. Celle-ci, en tout cas, permet une jolie évasion.

   Brisemarine   
21/3/2015


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