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Poésie néo-classique
papipoete : Douce rêverie
 Publié le 17/03/15  -  19 commentaires  -  796 caractères  -  314 lectures    Autres textes du même auteur

Je l'aime, elle m'aime, je profite de la tendresse que ma petite-fille m'offre avant qu'elle s'éloigne…


Douce rêverie




Je voudrais encore un crédit
Pris au temps qui chaule ma tempe,
Avant que mon être engourdi
Ne vacille au bas d'une rampe.

Je veux, la tenant par la main,
Escorter ma tendre bambine
À l'école, au bois, en chemin,
Même si mon ombre lambine.

Cueillir en forêt le muguet,
En plaine la blonde jeannette.
Près d'une onde faire le guet
Et surprendre la blanche aigrette.

Ses doigts s'échapperont des miens
Quand fille elle marchera forte,
Devant moi dénouant ses liens
Telle feuille que l'air emporte.

Je pourrai la suivre des yeux,
La perdre de vue au lointain
Comme un oiseau volant aux cieux,
Mais clair perlera mon matin.



26 04 2014


 
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   Anonyme   
3/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Excepté le titre d'une grande banalité et, me semble-t-il, un tantinet inapproprié, ce texte est finement tissé.
J'aurais, tant qu'à faire, substitué le mot "fille" par "femme"...
J'aime beaucoup "qui chaule ma tempe".
Nous restons néanmoins dans de la poésie -très- bien faite mais qui ne révolutionne pas le genre. Bravo donc et dans l'attente de vos textes.

   Anonyme   
5/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Joli petit poème sympathique sur l'accompagnement, je pense,
des enfants ou petits enfants.
J'aime bien le chaule ma tempe.

Quelques trucs qui me chagrinent :

Je veux la tenant par la main : une virgule après veux éclairerait le vers.
Une autre virgule après marchera me semble judicieuse.
Et je n'aime pas du tout le vers final mais c'est peut-être personnel.

   Robot   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je l'aime, elle m'aime.
C'est apparent tout au long de ce beau poème sur l'affection parentale, sur ce désir à la fois de retenir et de laisser s'échapper cette fillette, comme un oiseau qu'il faudra laisser quitter le nid pour qu'elle vive sa vie.
Merci papipoète, encore un joli texte, à la fois tendre et angoissé.

   Anonyme   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Encore un joli poème sur ce thème.
C'est peut être plus,à mon sens, une sorte d'anxiété qu'une rêverie, de tout parent ou grand parent sachant que le temps transformera l'enfant en adulte; sûrement aussi, en filigrane, l'action du temps sur les aînés: " Pris au temps qui chaule ma tempe " bien trouvé !!
De belles images qui illustrent cette douceur d'accompagner un enfant parmi les beaux moments.

   leni   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
papipoète

vous me mettez devant mon miroir quand j'ai vu pour la première fois un nid d'alouette Et appris le nom des fleurs Le ressent dépend du vécu J'aimela simplicité affective de votre écrit réaliste J'aime votre texte en entier mais j'ai un faible pour ce vers:

Même si mon ombre lambine

Un moment de lecture sereine

Merci à vous salut cordial Leni

   Anonyme   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Pour ce coup là nous sommes tout à fait dans le Papy poète !
Heureuse petite fille, heureux grand-père qui sait que tout a une fin... Tout ceci est bien décrit... du temps qui chaule les tempes aux doigts qui un jour se séparent... La vie quoi !
Juste, à mon avis, quelques inversions pas très heureuses à la lecture comme à l'oreille :
- Quand fille elle marchera forte,
Devant moi dénouant ses liens
Telle feuille que l'air emporte.... Surtout le premier vers, pour les autres c'est moins criant, et puis aussi :

Mais clair perlera mon matin.

Un peu trop tarabiscoté à mon avis !

M'en veux pas papi, je te dis les choses comme je les sens et je crois savoir que tu préfères cette méthode... Cela dit, si on peut toujours faire mieux, ça reste un bon texte malgré quelques imperfections que tu peux corriger ou conserver dans l'état. C'est toi le maitre d'œuvre !
A plus... Alex

   Cristale   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour Papipoète,
Demander un crédit de temps, quoi de plus légitime quand l'on sait combien les enfants grandissent vite. Un poème d'une grande tendresse où l'amour filiale d'un grand-père pour sa petite fille s'exprime avec ces petites choses de tous les jours, petites mais tellement importantes à ses yeux :

"Je veux, la tenant par la main,
Escorter ma tendre bambine
À l'école, au bois, en chemin"

Avant qu'elle ne fasse son chemin et vole de ses propres ailes :

"Ses doigts s'échapperont des miens
Quand fille elle marchera forte,
Devant moi dénouant ses liens
Telle feuille que l'air emporte."

Une douce poésie où la sérénité de l'instant s'enveloppe d'un voile d'inquiétude, la peur que tout cela n'existe plus dans un futur qui s'approche trop vite; c'est ce que j'ai entendu des mots du poète.

Et j'ai aimé les mots du poète.

Merci à vous.
Cristale

   Francis   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Demander un peu de temps encore afin de profiter de ces moments de douceur, de tendresse. S'émerveiller encore devant l'aigrette ou le muguet. Même si l'ombre lambine, le cœur du poète s'ouvre encore. Profitons, profitons de ces moments là !

   Anonyme   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème d'une grande nostalgie, car même si grand-père et petite-fille sont aujourd'hui main dans la main, la petite-fille deviendra femme pour s'envoler vers d'autres horizons.

Beau et triste à la fois...

   Melusine   
17/3/2015
Bonsoir Papipoète,

Il y a beaucoup de tendresse tout au long de ce récit
et de la nostalgie aussi...
La pensée de ce qui finira par arriver, terni un peu la beauté de cet instant de bonheur éphémère
J'ai beaucoup aimé la dernière strophe

Merci pour ce poème

   Asrya   
17/3/2015
Bonsoir papipoete,

C'est un très joli poème que vous nous proposez.
Je l'ai lu sans m'arrêter, en m'imprégnant peu à peu des images que vous nous livrez ; envoûtant.
Une "rêverie" pleine de sensations, d'émotions, qui traduit - j'imagine - à la perfection ce que l'on peut ressentir dans une telle situation.
J'ai beaucoup apprécié ce "Même si mon ombre lambine", qui, dans le contexte, est touchant.

Une seule zone d'ombre qui m'a perturbé : le dernier vers.

"Mais clair perlera mon matin"

Je trouve que la formulation dénote avec le reste de votre écrit, qu'elle "abîme" la mélodie et la musicalité de ce dernier ; quel dommage.
D'autant plus qu'il s'agit de la touche finale, ce qui reste un peu plus longtemps en tête.

J'ai passé un très bon moment à vous lire, et à vous relire,
Merci beaucoup pour cette lecture,
Au plaisir et à bientôt.

   RebeccaVogel   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'ai aimé ce poème en octa bien qu'il manque à mon avis d'un peu de profondeur .
J'aurais peut-être plus aimé voir cette appréhension de l'éloignement ou alors cette nostalgie de l'enfance perdue ... cette petite fille qui grandit et qui un jour partira ...
Quoiqu'il en soit , j'ai tout de même lu ce poème avec plaisir , un très joli texte !

   Anonyme   
17/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonsoir

Quoi de plus beau que cet accompagnement intergénérationnel!
Et quoi de plus simple que d'en parler avec des mots de tous les jours .Une émotion palpable cependant car le poète sent bien que le temps passe et se pose la question " combien de temps encore " avant que l'enfant quitte le nid ?
" je voudrai un crédit "
" Pris au temps qui chaule ma tempe"
Deux vers superbes !

Merci

   Anonyme   
18/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonjour,

J'aime beaucoup le style.

On ressent beaucoup de distance qui se crée, avec les images pour l'illustrer ("vacille", "lambine", "feuille que l'air emporte", "oiseau volant",...), et à la fois un regard bienveillant, un soutien ("tenant par la main", "escorter", "suivre des yeux"), mais une séparation imperturbable par les vices du temps.

Un beau décor qui est bien peint, et que j'ai pu visiter dans un âge que je n'ai pas encore connu. Une rencontre entre la jeunesse et l'âge mur, un soutien d'un homme à sa descendance, et une nostalgie bien présente.

Je plussoie

   Michel64   
18/3/2015
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème émouvant que j'ai lu avec beaucoup de plaisir.

J'ai beaucoup aimé "Pris au temps qui chaule ma tempe"

Un peu moins le dernier vers avec ce matin qui perle clair. Je vois bien l'idée mais il y avait, malgré la difficulté des huit syllabes, peut-être mieux.

Au plaisir de vous relire.

   Arielle   
18/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
je regarde avec plaisir et un brin d'émotion ces deux silhouettes, main dans la main, de la petite fille et de son papipoète s'avançant vers leur avenir.
La sagesse est au bout du chemin, même si on aimerait un peu plus de crédit, on sait très bien qu'il nous faudra lâcher la rampe et la menotte ... Une résignation sans amertume, exprimée avec des mots simples et quelques jolies expressions qui ont déjà été relevées.
Je verrais bien quelques notes de musique soutenant cette tendre mélodie.

   melancolique   
27/3/2015
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour papipoete,

J'aime la simplicité touchante de ce texte. Je peux imaginer la scène, la joie de la petite fille insouciante, et l’inquiétude du grand-père.

J'aime surtout la première image:
"Je voudrais encore un crédit
Pris au temps qui chaule ma tempe,"

D'autres jolies images se succèdent, et permettent de transmettre l'émotion.

Merci pour cette lecture. Au plaisir de vous relire.

   Fanch   
21/4/2015
 a aimé ce texte 
Bien
Une construction qui donne le sentiment d'un déséquilibre obligeant le lecteur à se "rattraper" au fil de sa lecture...mais on ne tombe pas et l'ensemble est harmonieux!

   luciole   
9/3/2017
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Poème touchant et bien écrit, fluide, comportant de belles images.
J'aime.


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