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Poésie néo-classique
bernalot : La main
 Publié le 10/11/07  -  8 commentaires  -  574 caractères  -  80 lectures    Autres textes du même auteur

Amour, quand tu nous tiens !


La main



J'irai par les chemins
Pour cueillir le jasmin
Je fleurirai la main
Que tu me refuses


Je lierai en guirlande
Les genêts de la lande
J'entourerai la main
Que tu me refuses


Et de mes mains agiles
Je pétrirai l'argile
Pour modeler la main
Que tu me refuses


J'irai au vent d'automne
Voler le ciel qui tonne
Je zèbrerai la main
Que tu me refuses


J'irai jusqu'en enfer
Je forgerai le fer
Qui brûlera la main
Que tu me refuses


 
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   Anonyme   
10/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien
Ritournelle bien formatée dans la forme et le fond. Donc petite musique à la lecture !

Sur le sujet c'est frais comme une obsession de vie.

   nico84   
10/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime le théme de la conquête amoureuse, théme bien utilisé, l'obcession comme disait ARGOS2 y est présente, la volonté de conquérir.

   Absolue   
10/11/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Je ne te refuserai pas un commentaire très positif sur ce joli poème qui m'a touchée...

   jensairien   
12/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un beau poème plein de fraicheur et d'images pastorales

   Couette   
22/11/2007
Parfois un poème que je lis tout bas me plait .. mais à voix haute ce n'est plus le cas , là ce poème m'est agréable dans les deux cas

   Chenier   
6/1/2008
Très belle poésie, en vers si courts très biens structurés.
Amitiées.

   Lariviere   
7/1/2008
Beau rythme pour ce beau poème.

J'aime bien la répétition du dernier vers de chaque quatrain...

Ce "Que tu me refuses" donne une certaine force à ce poème en accentuant l'émotion. Je trouve aussi qu'il permet de dégager une légère pointe d'humour dans le tragique de l'ensemble...

J'aimerais bien l'entendre chanter par Juliette Greco, ce poème... Ne me demandez pas pourquoi...

Je n'ai rien d'autre à dire. C'est réussi.

Trop forte Bernalot !...

   Anonyme   
29/7/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Comme une ballade nostalgique, par ces mots, ce poème promène une douce tristesse qui m'émeut.

La main "que tu me refuses", comme elle est terrible et douloureuse cette phrase, de plus elle s'imprime en moi, avec force.

Vous avez su donner de la puissance à votre écrit, en peu de mots, mais quels mots.

Voilà encore là, un texte de vous, qui me fait éprouver beaucoup, vous savez exprimer vos émotions avec une simplicité détonante.


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