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| papipoete
11/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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contemporain
Nous nous étions juré amour et assistance, pour toujours. Même gravé à l'écorce de ce vénérable chêne...je contemple ces lettres, alors que notre serment par ta mort s'est brisé. Je me rappelle... NB ...jusqu'à ce que la mort nous sépare ; notre héros revoit sa douce, sur son corps " ces chemins de caresses " l'Automne est là avec sa brume qui sied à la lecture de cette complainte, mais point de gémissement, rien qu'un coeur transi par le froid de la solitude... le second tercet est mon passage préféré, dans ce sonnet fort touchant. Vous optez pour la forme " contemporaine ", or malgré hiatus et singulier/pluriel, la frome néo-classique ne me semble pas très lointaine ? papipoète |
| Lebarde
15/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Un sonnet de circonstance en cette période qui invite à se souvenir de ceux (celle) qu'on a aimés et qui ne sont plus.
Le ton poétique, d'une douce mélancolique pour évoquer un amour sincère: "Avant que les liens et les vœux ne se délient, Et perdent les serments, les secrets et promesses." plaira à celle qui "es(t) endormie" "Sous les drap(p)és de terre ". Beaucoup de poésie dans cet aveu élégamment formulé auquel j'adhère sans réticence malgré quelques maladresses lexicales dans le 2ème quatrain et une faute d'orthographe qui sera corrigée. Un joli travail poétique qui me convient bien. En EL |
| Vadim
15/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Il est beau celui-là !
Hommage à une bien-aimée, qui, par la fluidité de son déroulé et les images abondant comme par des "caresses", nous happe en ce "vent" qui ne contient pas la force d'abattre l'arbre, pas plus qu'il ne fait fourcher votre plume ; c'est doux, bien écrit. Par ce "chêne", vous évoquez l'éternité, l'impérissable, l'amour gravé à même "l'écorce". Je retiens de ce poème un genre de mirage, mirage d'un souvenir, un truc post-passionnel. Je calcule la température de ce poème, et je trouve un 20° en plein automne. Un must poétique. Merci du partage. Vadim |
| Cyrill
18/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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C’est un chant que je lis, ou plutôt que j’entends à travers ces vers très coulants, dont les mots semblent être venus naturellement à l’auteur, inspiré. La mélancolie sature l’espace. Des images parfois très convenues (« fleurs aux parfums enivrants », « J’ai gravé ton prénom ») mais qui trouvent leur place spontanément dans le poème pour sublimer l’émotion.
Les vers suivants m’invitent à la contemplation, je leur trouve des accents hugoliens qui imprègnent l’entièreté du poème : « Et j’ai vu à travers une petite flamme, La lueur de tes yeux s’échapper du néant. » Merci pour la lecture et bravo ! |
| Ornicar
18/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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C'est un beau poème que je lis. Fluide, musical, imagé, sensible et délicat. Les quatrains évoquent l'attachement du narrateur pour la défunte au travers de quelques éléments naturels : "fleurs aux parfums énivrants", "l'écorce d'un chène", le "vent" et c'est à peu près tout. Les mots restent simples pour évoquer la mort de l'élue mais banissent tout pathos excessif et inutile. L'image des "drappés de terre" termine de belle manière ce texte dont le titre ("Elégie") n'est pas usurpé, tant la tonalité est mélancolique et élégiaque, l'émotion, présente.
Maintenant, je me permets d'émettre deux infimes réserves concernant certains choix d'écriture. Tout d'abord au vers 2 ("Sous la forme de fleurs aux parfums enivrants") : j'ai très légèrement "tiqué" sur le terme "forme" qui me semble assez prosaïque dans ce contexte. Même réflexe conditionné de ma part à la strophe 2 face à la répétition du mot "vent" qui me semble involontaire. Soit bien peu de choses en vérité. |
| Cristale
24/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Bodelere (faut oser quand même (^-^)
Un sonnet en contemporain. Habituellement je crie au scandale silencieusement et sans commenter tant le sonnet mérite à mes yeux le respect que lui doit une versification rigoureuse mais celui-ci est tellement touchant de spontanéité que je me laisse volontiers emporter par ces lignes qui racontent une histoire pétrie de sentiment et de tristesse. Le dernier vers est poignant. ... le premier l'est également. |
| Marceau
24/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Quel magnifique chant de deuil ! Je m'étonne juste de son classement en contemporain, mais peu importe, Bodelere, votre poème m'a vraiment emporté. "Sous les drapés de terre où tu es endormie.", whaou !
On souhaiterait un Léo Ferré pour sublimer votre Élégie. C'est sublime, merci. |
| Provencao
24/10/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Bodelere,
Très touchée par votre poésie. Elle incline mon attention, ma pudeur, mon empathie avec votre poème et l'objet de son sentiment, ici le deuil. L'écriture fait siennes les crises qu'infiltre la Vie, et plus particulièrement le deuil, âbime de l'intimité à soi et de la reconquête de soi. "Les lendemains sont là, pour oublier nos vies ; Laissant les blessures et nos cœurs en détresse, Sous les drapés de terre où tu es endormie." Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| Robot
24/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Rien ne guérit de l'absence. Il ne reste que le souvenir et les gestes de tendresse pour rechercher l'apaisement.
Un prélude au 2 novembre, jours de souvenir pour les défunts. Triste comme une nostalgie d'automne. Le premier vers, superbe, nous plonge dans cet amour éteint. |
| Passant75
24/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Un hiatus au troisième vers avait freiné le cours de ma lecture, mais la musique a ensuite repris sa fluidité.
J'ai particulièrement apprécié les chemins de caresses mélodieux et tendres bien plus que ceux de traverse. La forme rejoint le fond jusqu'à se fondre en lui et le sonnet se termine par un vers des plus harmonieux. |
| Eskisse
24/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Bonjour Bodelere,
Un sonnet tout en pudeur et retenue. Vous avez évité la grandiloquence de l'élégie. Pour moi ici, il n'y a pas de plainte : juste la volonté d'encore aimer la défunte et de laisser le temps faire son oeuvre de deuil. L'énumération du vers 11 est particulièrement douce à l'oreille avec ce rythme ternaire. Le rythme ternaire du vers 8 aussi qui dit bien le balancement du mouvement d'envol des mots. Dommage vous auriez pu garder ce poème pour le prochain concours sur le Vent ! Podium assuré ... |
| Lapsus
25/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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L'incipit "Méditation lyrique et mélancolique" est très adaptée et c'est une émotion vraie qui passe dans ce texte.
Une mention spéciale pour "Sur ton corps j’ai suivi des chemins de caresses" que je trouve particulièrement réussi, là où on s'attendrait à lire "chemin de traverses", le glissement de sens opère bien. J'espère que l'auteur me pardonnera ce bémol impudent : l'oreille accroche sur le vers "Avant que les liens et les vœux ne se délient", l'alexandrin perd ici son charme et son harmonie symétrique, qu'on fasse la diérèse ou la synérèse sur "liens" la conjonction est mal placée. Mais le texte est de belle facture, il peut donc supporter la critique. |
| A2L9
25/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Ainsi le nom gravé suivra le vent et semblera encore résonner sans qu'il soit besoin de le prononcer.
Le drapé de terre allège le pli de terre qui ensevelit, elle semble dormir ainsi effectivement. Un poème douloureux qui aime les éléments du vivant. |
| Boutet
26/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Malgré les quelques erreurs de prosodie-acceptées en catégorie contemporaine et choix de l'auteur me semble-t-il-, cet hommage à l'aimée est touchant. De très beaux vers comme :
Sur ton lit de rosée, j’ai déposé mon âme, J’ai gravé ton prénom sur l'écorce d’un chêne, Que le vent ballottait sans pouvoir le briser ; Sous les drapés de terre où tu es endormie.(malgré le hiatus) |
| Mokhtar
27/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
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Ce sonnet est beau et séduisant, et son éloignement des règles du classique ne nuit en rien à sa qualité esthétique. Tout juste peut-on considérer comme superflue la négation explétive du vers 10 qui entrave la diction par la rupture de la métrique et de la césure.
Quant à la répétition de « vent », elle ne m’est apparue… qu’après la lecture des remarques des collègues. Le premier quatrain est superbe. La « petite flamme » est-elle un feu follet ? image familière récurrente dans les cimetières. Très joli poème d’un amour disparu, mais qui demeure au cœur, solide et enraciné comme un chêne. Mokhtar |
| RaMor
4/11/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
aime un peu
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Bodelere, votre poème se lit avec douceur et une émotion vraie transparaît tout du long. On sent que chaque image est choisie avec soin et qu’il y a derrière ces vers un attachement profond. Cela dit, l’ensemble reste assez classique dans sa forme comme dans ses images, ce qui atténue un peu la force du sentiment. Peut-être qu’en osant une expression plus personnelle, moins attendue, le texte gagnerait en intensité et toucherait davantage. Il y a déjà de beaux passages, notamment “la lueur de tes yeux s’échapper du néant”, qui portent une vraie justesse poétique. Dans l'ensemble, cela reste trop sage pour moi.
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| Ascar
28/10/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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L'idée n'est pas nouvelle mais parfois les piqûres de rappel font du bien. Ici, je trouve les images un peu trop convenues :
Les 2 premier vers emploient des mots et des associations trop vues pour surprendre. La suite vient également sans surprise. C'et pour moi un moment de lecture qui ne déplait pas mais qui ne grave pas non plus. |





