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Poésie libre
bouloche : Le grain
 Publié le 26/06/16  -  5 commentaires  -  688 caractères  -  205 lectures    Autres textes du même auteur

La comédie humaine.


Le grain



Nous retrouver à fleur de vague
Écumante des méditerranées
Couple unique sur le rivage
Séparé à jamais par l’insondable
Âme humaine

Folles espérances désespoirs
Au chevet d’êtres humains en perdition
Ballottés sur les champs incultes
Semés des graines grasses et pleines
Fraîches de chaque aube renouvelée

Jour et nuit passent dans nos mains
Côte à côte crible de nos envies
Poussière d’étoiles et ruines d’Eldorado
Filtres des angoisses naissantes
De trop vivre et ne savoir mourir

Sarabande et danse macabre,
Les membres gourds nous dansons
Aveugles arrimés à nos étroites amours.


 
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   Anonyme   
13/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Je suis assez partagée sur ce poème.

D'une part, j'y trouve des formules à mon avis lapidaires et efficaces :
les champs incultes
Semés des graines grasses et pleines
Fraîches de chaque aube renouvelée (expression saisissante d'une sorte de malaise existentiel face à la complexité du monde et à son côté obtus, qui m'évoque "La nausée" de Sartre)
trop vivre et ne savoir mourir
Aveugles arrimés à nos étroites amours

D'autre part,
l’insondable
Âme humaine
avec le rejet bien comme il faut pour la mise en valeur, pour moi c'est un cliché patenté, une afféterie désagréable qui me gâche pas mal la lecture, d'autant que je tombe presque d'emblée dessus. De même pour
Folles espérances désespoirs
dont je trouve tout de même le contraste bien facile.

Mais un charme se dégage tout de même pour moi du texte, et une force d'expression. Au final, j'aime bien. Une mention aussi pour le passage à la ligne entre "vague" et "Écumante".

   Robot   
26/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Un texte très imagé pour cette vision de la condition humaine.
L'écriture, le choix du rythme et du découpage sont intéressant encore que je regrette l'absence de ponctuation qui m'apparaît souvent comme une facilité.
Un texte que j'ai aimé parcourir même si je n'en partage pas le fond qui m'apparaît un peu pessimiste.

   MissNeko   
26/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Que de poésie et de délicatesse dans le vocabulaire pour exprimer une vision pessimiste.
L absence de ponctuation m a un peu gênée lors de la première lecture.
Un agréable moment de lecture

   Vincente   
27/6/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonsoir Bouloche,

Je sens dans votre texte un bouillonnement, une acerbe déception que vous inspire le spectacle que vous prénommez "La comédie humaine".

Vous ne faites pas là un poème noir comme d'autres feraient du roman noir, vous vous dispensez de scénario et d'intrigue. Chevauchant votre amertume, vous rudoyez vos homologues, auxquels, remarquons, vous vous associez. Ce qui tient lieu d'histoire dans votre énoncé ne s'inscrit pas, dans un enchaînement narratif, mais relate bien l'enchaînement contextuel qui vous aliène. Votre douleur nous est évidente, mais je ne me reconnais pas dans votre ressenti. Les 3 premiers vers sont beaux mais on découvre vite qu'ils préparent surtout le relief qu'appuiera le propos sombre jusqu'aux 3 derniers vers très réussis. Entre ces deux" bouts", s'alternent des phrases échevelées.

En final, on note la force émotionnelle, on constate la forme ébouriffée de votre "prose poétique" et l'on se demande comment trouver les mots pour vous accompagner vers un peu plus d'espoir ; vous dire par exemple que le monde des hommes n'est gris que vu au filtre des nuages qui s'interposent...

Au plaisir d'une prochaine lecture de vous plus souriante.

   Anonyme   
27/9/2016
 a aimé ce texte 
Bien
Voilà un texte qui me laisse interdit, c'est une réflexion, un ressenti propos, un peu trop prononcé, pour me sentir complètement en adéquation avec ce qui est écrit, ce qu'il exprime. La vie étant ce qu'elle est, je préfère en avoir une mission plus optimiste, et non ce pessimiste qui alourdit considérablement, à mon avis, notre avancée et notre sérénité.

Je retiendrai de cet écrit cette strophe :

" Jour et nuit passent dans nos mains
Côte à côte crible de nos envies
Poussière d’étoiles et ruines d’Eldorado
Filtres des angoisses naissantes
De trop vivre et ne savoir mourir "

Pour le fond, je regrette un peu l'absence de ponctuation.


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