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Poésie néo-classique
Brisemarine : Envol sur sonate de Mozart
 Publié le 29/11/10  -  8 commentaires  -  1451 caractères  -  193 lectures    Autres textes du même auteur

La bonne musique ne se trompe pas, va droit au fond de l'âme chercher le chagrin qui nous dévore.
Stendhal


Envol sur sonate de Mozart



Sur les touches glissant comme des fils de soie
De fragiles cocons où la nacre chatoie,
Les câlins de tes doigts qui versent ces accords,
Raniment mon émoi, mon esprit et mon corps.

Une douce chaleur se répand dans mon cœur,
Quand ces notes à deux murmurent la splendeur
Que Mozart a brodée de mille feux d'étoiles,
Appel aux cœurs brisés à prendre tôt les voiles.

Je sens soudainement se délier les chaînes
Sanglant, depuis longtemps, le boulet que je traîne
D'une douleur enfouie dans la mer de l'oubli ;
Ses écumes de fiel méprisent tout défi.

Ces accents lumineux ont tout à effacer,
Sur la carte du temps, tout est à retracer,
À suspendre à jamais la fuite de la joie,
À replanter l'espoir dans un limon de soie.

Prête-moi tes ailes, albatros du grand large,
Sur ces airs de Mozart, je fuirai ce rivage
Où les nues du passé ravissent le soleil ;
Je prendrai mon envol, pour un tendre réveil

Cheveux au vent, légère et l'âme libérée,
Tels ces oiseaux volant dans la voûte azurée,
Je survolerai monts, mers, aux mille splendeurs ;
Dans les sphères d'éther je noierai mes langueurs.

De l'aile je battrai, soûle de liberté,
Vers ces pays lointains, miroitant de gaieté,
Aux frissons du plaisir, mouillés de ces fragrances
Où sombrera bientôt l'esquif de mes souffrances.


 
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   Arielle   
14/11/2010
 a aimé ce texte 
Pas
L'hommage est toujours particulièrement délicat à manipuler sans prendre le risque, en trahissant celui à qui il s'adresse, de décevoir le lecteur. S'agissant de Mozart je trouve le poème singulièrement pompeux et lourd et cela me désole.
Vous avez beau parler d'envol, d'ailes, d'oiseaux, les formules dans lesquelles vous emprisonnez ces mots ne parviennent pas à me faire décoller.
Que dire de cette "voûte azurée", de ces "sphères d'éther" et de "l'esquif de mes souffrances" qu'il me semble avoir lu tant de fois ailleurs !
L'inventivité, la grâce de Mozart, ne sont pas au RdV. Vous n'y pouvez sans doute pas grand chose, le challenge me paraît impossible à tenir.

   Anonyme   
16/11/2010
 a aimé ce texte 
Bien
J'ai bien aimé cet envol sur les ailes de Mozart -probablement le plus grand musicien que la Terre ait porté- La facture est impeccable, avec un champ lexical que je trouve par ailleurs un peu convenu (albatros, ailes, éther, cheveux au vent, chaînes, boulet, écume, envol ). Bref un ressenti putôt positif.

   Anonyme   
17/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
je trouve les images choisies assez clichés, c'est joli mais sans originalité. je n'ai pas entendus de notes de musique vibrant sous l'épiderme, juste une simple envolée sans surprise.
je n'ai pas été transporté.

   Lariviere   
18/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour !

L'écriture flirte pour moi entre le "très travaillé" et l'artificiel, surtout sur la strophe de fin. La première strophe est trop facile, pas assez fouillée et cela influe sur la lecture du poème. Le ton "romantique" convient bien au thème, mais il n'y a pas beaucoup d'originalité dans le traitement... C'est dommage.

Dans l'ensemble, l'idée, sans être d'un intérêt public passionnant, est plutôt bien traité et la construction suffisamment maitrisée. Il y a de la qualité dans l'écriture et le rythme est présent, même si on aurait pu s'attendre à quelque chose d'encore plus fouillé au niveau musical avec le titre du poème.

Merci pour cette lecture et bonne continuation !

   Lunastrelle   
18/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a certains passages moins forts que d'autres, où l'on a l'impression que l'on frôle un certain fil... Celui de l'image en elle-même, pour essayer d'expliquer... Mais ils sont contrebalancés par de jolies trouvailles, on dirait qu'il y a une sorte de mélange musical... Après, c'est l'impression que j'ai eue en lisant...
Deux trois petites choses quand même, qui choquent un peu à l'oreille:


"Je sens soudainement se délier les chaînes
Sanglant, depuis longtemps, le boulet que je traîne": ah, j'ai eu du mal à comprendre le sens du vers, et ce qui m'a trompée c'est ce "sanglant"... Je pense qu'il faudrait reformuler autrement...

"A suspendre à jamais la fuite de la joie,
A replanter l'espoir dans un limon de soie.": beaucoup de "à"...

"Prête-moi tes ailes, albatros du grand large,": la césure sur une féminine sans que le mot suivant n'absorbe le "e" muet me choque assez, même en néo-classique. C'est à éviter...

   Leo   
19/11/2010
 a aimé ce texte 
Pas
Il y a du bon et du moins bon dans ce petit texte. L'écriture est maîtrisée, peut-être trop par endroits, ce qui donne une impression de construction artificielle (comme ce très peu esthétique "de l'aile je battrai..." par exemple).

Pas mal de clichés aussi, d'expressions un peu toutes faites, trop simpliste pour exprimer l'incroyable complexité de la musique de Mozart : "voutes azurées", l'image de l'albatros, les "sphères d'éther"... Mozart utilisait les mêmes notes que tous les autres musiciens, mais il en faisait quelque chose auquel ces clichés un peu courus ne rendent pas hommage.

L'idée est bonne et ne peut que séduire les mélomanes. Mais vous ne pouvez vous contentez d'un à-peu-près pour rendre hommage au génie absolu, l'exercice est bien trop périlleux.

   Anonyme   
25/11/2010
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Pas un véritable hommage à Mozart, je crois (l'hommage à ce compositeur n'occupe que les deux premiers quatrains du poème) mais une occasion de célébrer la musique classique en général comme un moyen d'évasion et de consolation.
Formellement honnête, en dépit d'un vers qui tombe comme un cheveu dans la soupe, comparé à ce qui précède et suit : "Prête-moi tes ailes, albatros du grand large," et du rythme "syncopé" des derniers quatrains.
Je ne suis pas emballé.

   wancyrs   
29/11/2010
Il y a quelque chose, dans la mise en vers, qui vient disséquer cet envol, et c'est dommage ! un peu comme si le vol se brisait à chaque fin de vers ; pourquoi n'avoir pas choisi la prose ? selon moi elle aurait pu donner plus de force au ressenti...

Une autre fois sans doute

Wan


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