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Chansons et Slams
brunototi : Guérir de son enfance
 Publié le 16/04/22  -  10 commentaires  -  1492 caractères  -  152 lectures    Autres textes du même auteur

Texte sur l'enfance. Vision nostalgique de l'auteur, sur les souvenirs de l'enfance, de son enfance.


Guérir de son enfance



On ne guérit jamais vraiment de son enfance
D’une vie traversée d’infinies transhumances
On s’accroche au passé par manque d’imprudence
On n’ose plus rêver de peur de repentance

On se souvient des rires qu’on croyait immortels
On se regarde vieillir de Noël en Noël
On garde nos secrets comme Polichinelle
Ces bonheurs effacés par de sombres nouvelles

Refrain
Je cherche encore ces souvenirs
Cachés tout au fond des tiroirs
Je cherche encore comment m’enfuir
Au plus profond de ma mémoire

On ne revient jamais vraiment vers son enfance
On garde à nos souliers tous un peu de Provence
Des genoux écorchés par nos premières vacances
Des cœurs apprivoisés par nos premières danses

Et dans ces nuits cafardes seul avec nos chagrins
On attend que clocharde le tout petit matin
Un peu comme une écharde dans le creux de la main
On baisse un peu la garde l’enfance est déjà loin

Refrain

On ne pardonne jamais vraiment à son enfance
D’avoir dans ses filets retenu l’innocence
De nos plus belles années nos plus belles espérances
D’être restée à quai nous laissant dans l’errance

J’ai cherché toute ma vie d’où venaient mes souffrances
Trouvé un alibi à toutes mes impatiences
Je voulais que midi soit toujours en avance
Je voulais d’un pays qui ressemble à l’enfance

Refrain


 
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   Miguel   
7/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Texte un peu étrange ; on guérit d'une maladie, pas d'un bonheur. L'enfance ne me semble pas ici marquée négativement, ou alors la mienne influence ma lecture. Les rimes ou plutôt les assonances internes n'apportent rien, et tout le monde n'a pas son enfance liée à la Provence, mais il y a quelques vers agréables, le 1, le 4 ("on n'ose plus", je pense), ou encore le dernier du second quatrain.

   Robot   
10/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Belle proposition de texte pour une chanson qui me rappelle: Nul de guéri de son enfance - Jean Ferrat
Mais ici ce sont plutôt des regrets nostalgiques. La déception que les illusions, les désirs, ne se sont pas concrétisés ou que les moments bénis de l'enfance laissent le goût un peu amer de leur évanescence.

   Cyrill   
10/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La nostalgie marche bien dans ce texte auquel j’imagine sans mal une mélodie légèrement surannée, à la Chelon par exemple.
Les dodécasyllabes parlés se divisent en hexasyllabes avec des rimes à l’hémistiche, je salue le travail.
Et le refrain en octo avec rimes croisées me paraît bien vu, bien pensé dans l’équilibre de la chanson.
J’ai bien aimé les nuits cafardes et le petit matin qui clocharde, et de façon générale les deux strophes centrales, il y a quelque chose de légèrement poignant, sans en faire trop.
Le dernier vers a également toute ma sympathie, moi aussi je voulais …

   Anonyme   
16/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Bonjour,

Autant le dire sans préambule, je ne suis pas fana du ton "larmoyant" et "passéiste" de ce poème; et que c'était mieux avant, et que heulamondieu mes beaux souvenirs, et que j'aurais dû faire ci ou ça... Ce sont des choses qui ne me parlent pas du tout. Et surtout, je m'inscris en faux sur ce que l'enfance rime avec innocence parce que c'est tout le contraire de certaines de mes convictions. J'en changerai peut-être dans 30 ou 40 ans.

Restent quelques belles étincelles comme "l'écharde au creux de la main" ou "que le midi soit en avance".

Au plaisir

Anna

   Vincent   
16/4/2022
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour

Je suis très partagé à la lecture de votre texte

Ce qui est très positif c'est qu'il en ferait une très bonne chanson

Mais je reste dubitatif quand au fond, ça n'est pas clair du tout ou on regrette le bonheur de l'enfance qui est un terreau positif pour toute la vie ou on a souffert comme moi et on traîne ça toue sa vie

Vous semblez passer de l'un à l'autre sans vraiment que se soit clair pour moi

Mais ce qui l'emporte c'est une vraie nostalgie bien écrite

Merci et bonne journée

   Anonyme   
16/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Arff Uniquement sur le fond quand vous écrivez "on ne guérit jamais "" Vous vous improvisez le porte parole des adultes alors que vous ne portez que votre propre sentiment . Certains n' ont pas à en guérir . Où d' autres ont à guérir de leurs parents qui ont fait leur enfance , différent Si vous écrivez ""je n ' ai jamais vraiment guérit ", là oui, en plus ça donne du poids Parce comme On dit, le On n ' engage rien ni personne sinon les autres .

Ensuite , sur l 'innocence de l' enfance AnnaParizzi à raison , pas seulement sur sur avis perso
Freud à écris " l' enfant a une prédisposition à être un pervers polymorphe " Philippe Sollers reprend en déformant " l ' enfant est un pervers polymorphe " Et JP Winter met tout le monde d' accord en écrivant " l ' enfant est un petit métaphysicien et un pervers polymorphe " Mais jamais personne , même Dolto n ' a vu l ' enfant comme innocent Naïf, crédule ...oui .

Pour le texte , de belles images , et comme en poésie, le fond compte moins que l'émotion ressentie

   IsaD   
16/4/2022
J'ai lu et relu votre poème mais, excusez ma franchise, je n'y comprends absolument rien.

Tout me semble aller dans un sens puis dans son contraire, me laissant au final dans la sensation de mots placés uniquement dans le but de faire des rimes...

Dans le premier quatrain, l'enfance, et la vie, nous est contée comme ayant été difficile puis, dans le deuxième quatrain, on nous annonce "des rires qu'on croyait immortels", ensuite "on garde nos secrets comme Polichinelle" puis "ces bonheurs effacés"... Est-ce que ce sont les bonheurs qui sont des secrets de Polichinelle ?

Puis, "on garde à nos souliers tous un peu de Provence" : comme le dit Miguel, on n'a pas tous vécu en Provence (moi personnellement, mes souliers se situent en Loire Atlantique)

Je poursuis : "on attend que clocharde le tout petit matin", là j'aimerais bien que vous m'expliquiez parce que c'est la phrase la plus obscure pour moi...

Peut-être y verrai-je plus clair dans vos intentions si vous ouvrez un post en forum...

Edit : et je rajoute (car je suis tout à fait d'accord avec le commentaire de Flableur,) : vous énoncez des faits comme s'ils étaient le lot de tout le monde, sans doute aurait-il fallu remplacer ces "on" par quelque chose de plus personnel, comme vous le faites par ailleurs dans vos refrains. Cela empêche aussi, je pense, d'entrer tout à fait dans votre poème.

   papipoete   
16/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
bonjour brunototi
Parcourant vos vers, on fait un bond en arrière, dans ces vastes prairies de nos souvenirs d'enfance.
Sans aller plus loin, je trouve étrange l'expression " guérir de son enfance ". Guérir signifie en finir avec le mal, ne plus souffrir ? bien sûr qu'il est des enfants ( trop ) qui souffrent, de maladie, de misère, d'être au milieu de parents indignes, vivre sous les bombes, mais c'est le temps pour la majorité des petits, de l'insouciance, des jeux, des amourettes ? N'a-t-on pas vu ces images d'Ukraine, où des gamins jouent au foot après que la sirène se tut ?
Nous nous écorchions les genoux, prenions parfois une baffe, faisions des punitions à tour de plume... mais entre temps, rêvions, repartions toujours d'un éclat de rire !
J'eus à connaître hôpitaux, maux de toute nature, perte de mon amie, mon handicap physique me faisant clopiner dans mes affreuses godasses... mais la joie revenait irrésistiblement.
On peut guérir d'un cancer, d'une trahison, d'un " abus"... mais l'enfance n'est rien de tout cela ? heureusement, car ouvrir ces tiroirs serait comme éventrer un cercueil !
NB parmi les souvenirs que vous mettez en musique imaginaire, j'en vois pourtant qui flamboient, prêtent à sourire ?
bien sûr, il peut y avoir de gros nuages gris venir assombrir des jours, des semaines, mais toute l'enfance ? je suis circonspect ; je trouve votre chanson intensément triste, et espère que ce texte ne relate pas votre réelle enfance...

   Polza   
17/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Si j’ai plutôt apprécié le côté nostalgique de l’enfance du narrateur, j’ai un peu moins aimé certaines tournures de style. Déjà je n’ai pas bien compris le titre « Guérir de son enfance » comme si l’enfance était une maladie. Surtout que le dernier vers dit que l’auteur voulait d’un pays sui ressemble à l’enfance. Pourquoi donc chercher un pays où l’on était malade ai-je pensé. Le choix du titre ne m’apparaît pas judicieux par rapport à ce que raconte l’ensemble de l’histoire. Je n’ai pas compris l’emploi du « on » alors que le texte parle plutôt des souvenirs d’enfance de l’auteur. L’emploi du « Je » aurait donné plus de force et de cohérence à l’ensemble à mon avis. « On s’accroche au passé par manque d’imprudence » Je n’ai pas compris cette tournure. L’imprudence étant le manque d’imprudence je me suis demandé ce qu’était le manque d’imprudence. Si c’est la prudence alors le mot de suffisait à lui-même, mais peut-être quelque chose m’a échappé dans ce passage. « On se souvient des rires qu’on croyait immortels » Je n’ai pas spécialement apprécié cette image, le fait que l’on puisse croire des rires immortels, j’aurais préféré une autre idée. « On garde nos secrets comme Polichinelle » Sans que cela nuise à l’alexandrin j’aurais bien aimé qu’un déterminant se glisse entre comme et Polichinelle. « On garde à nos souliers tous un peu de Provence » Pourquoi tous un peu de Provence me suis-je demandé ? « On attend que clocharde le tout petit matin ». Je n’ai pas compris le sens de cette phrase. Clocharde est employé comme un verbe ? Je pense que remanié ce texte pourrait être beaucoup plus percutant et me faire adhérer à la vision nostalgique de l’auteur. Au plaisir de vous lire de nouveau. Commentaire écrit avec mon petit téléphone désolé pour les éventuelles fautes et pour l’ensemble compact !

   Otoot   
9/6/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Quel texte étrange
C'est à a fois passéiste et classique. Une chanson à texte des années 60 (à la fois Chelon ou Mouloudji)
C'est aussi un petit moment ou je me replonge dans ma propre enfance même si je ne suis pas de Provence.
Le mot guérir est peut être un peu fort mais pourquoi pas
Globalement j'aime bien ce coté madeleine de Proust nostalgique et passéiste


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