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Poésie contemporaine
Bodelere : Gravité fragile
 Publié le 15/04/22  -  12 commentaires  -  585 caractères  -  237 lectures    Autres textes du même auteur

Paradoxe amoureux.


Gravité fragile



Je t'admire autant que le dôme de la nuit
Mon amphore des ténèbres, ma beauté brune
Je t'adore à genoux dans mes rêves bannis
Enivré de pensées tristes et taciturnes

Ta froideur orne mon cœur de la gravité
Qu'ont dans le ciel âcre les astres sans lumière
Je suis comme un cheval fourbu sur sa litière
Qui aura tant couru et si peu embrassé

Je connais dans tes yeux ce beau soleil couchant
Qui enlise les cœurs et cache les abîmes
Je veux renoncer avant que le temps m'abîme
M'évader de tes mots, vivre confusément


 
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   Mintaka   
1/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Votre poème est compréhensible d'un point de vue de l'idée générale. Il reste toutefois certains vers qui me semblent fort abscons voire douteux dans leur signification. Par exemple: "mon amphore des ténèbres" ou : Ta froideur orne mon coeur de la gravité....des astres sans lumière" ou encore "ce beau soleil couchant qui enlise les coeurs et cache les abîmes", sont des pseudo métaphores car, pour ma part, je ne vois aucune relation d'analogie entre les termes de références. Amphore/ténèbres; soleil/enlise les coeurs; une froideur qui "orne" mon coeur..
Je vous accorde que tout celà est subjectif bien sûr, mais le lecteur doit pouvoir s'y retrouver dans les images poétiques, et ne pas avoir l'impression d'expressions plaquées sans apparence de sens.
Votre avez sans doute effectué un vrai travail de recherche poétique mais vous êtes passé à côté d'un point de vue stylistique. Un petit point pour ce travail là.
En E.L

   Miguel   
3/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Il y a de la sensibilité, de belles images, mais je sens comme quelque chose d'inachevé dans l'expression, quelque chose qui devrait être amélioré : il y a quelque chose (pardon pour la répétition, mais je ne parviens pas à le cerner, à le caractériser) qui me semble rendre la lecture heurtée, qui empêche le poème de prendre son essor ; il en faudrait peu, je pense, pour y arriver.

Miguel,en EL

   Lebarde   
6/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
Un poème "amoureux" comme tant d'autres, mais aux propos tellement naïfs, aux idées tellement puériles et à l'écriture tellement hésitante et parfois maladroite qu'il en devient touchant.
Il mérite pourtant des encouragements, car on ressent de la part de l'auteur(e) un vrai potentiel poétique et une réelle volonté de bien faire.

Attention aux images et aux métaphores par trop artificielles et peu lisibles et au choix de mots inappropriés qui m'ont parfois fait sourire.
La poésie trouve souvent son compte dans la simplicité.....

Sur la forme, les vers ont bien douze syllabes mais pour obtenir le label "alexandrin", il conviendrait d'être attentif aux césures et à la qualité des rimes.

Mon ressenti est mitigé, vous l'aurez compris et j'en suis désolé.

En EL

Lebarde

   Robot   
8/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Malgré quelques approximations certaines images m'ont séduites dans ce poème
"Ta froideur orne mon cœur de la gravité
Qu'ont dans le ciel âcre les astres sans lumière"
Mais d'autres paraissent assez bizarre:
"Mon (amphore) des ténèbres, ma beauté brune"

Malgré quelques césures bancales j'ai plutôt bien reçu ce texte, notamment le quatrain final.

   Cyrill   
8/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a du lyrisme dans ce poème, et quelques images et tournures singulières qui ont retenu mon attention :
« amphore des ténèbres »
« Je suis comme un cheval fourbu sur sa litière
Qui aura tant couru et si peu embrassé »
« enlise les cœurs et cache les abîmes »
« M'évader de tes mots, vivre confusément »

Le tout ne me paraît pas très organisé, comme une suite un peu brouillonne d’impressions, mais l’émotion est là et j’ai apprécié.

   papipoete   
15/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
bonjour Bodelere
ici point ce " charogne ", mais une pensée vers celle que le héros, n'ose envisager ; comme s'il sentait qu'il ne faudrait pas y succomber, et plutôt pour elle, soupirer en silence...
NB " fragile " ne pas toucher, semblent dire ces vers ? c'est peut-être la solution la meilleure pour ne pas souffrir, et se dédire...
Mais certaines images me troublent, telle " amphore des ténèbres " ( qui put contenir un vin délicat, mais aussi un noeud de serpents...

   Polza   
17/4/2022
 a aimé ce texte 
Un peu
J’ai des sentiments contradictoires concernant votre poème.
D’un côté, je me dis qu’il y a matière à sortir quelque chose qui aurait plus d’ampleur élégiaque, donc c’est plutôt positif, de l’autre j’ai été déçu par le côté mièvre parfois et d’autres fois par le côté amphigourique de certaines images.

En ce qui concerne les alexandrins, vu que vous avez mis votre poème en poésie contemporaine, je ne me suis pas formalisé plus que ça quant à leurs structures.

Même si c’est contemporain, quelques rimes auraient mérité d’être au moins suffisantes plutôt que pauvres à mon avis.

« Mon amphore des ténèbres » J’ai eu beaucoup de mal à m’imaginer la comparaison, à moins que le mot amphore est une signification qui m’échappe, je ne comprends pas bien le sens.

« Qu’ont dans le ciel âcre les astres sans lumière » C’est le vers que j’ai préféré, j’ai trouvé cela imagé et plus poétique que l’ensemble du poème.

« Je suis comme un cheval… Qui aura tant couru » Pourquoi ne pas avoir employé le conditionnel me suis-je demandé
Pour résumer, je pense qu ’avec un peu de travail, ce poème pourrait être vraiment pas mal.
Au plaisir de vous lire de nouveau.

   Vert-de-Gris   
15/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien
Salut à toi !

Pour le coup, il faut admettre que c'est un poème assez baudelairien ! Autant dans le concept amoureux (mélange d'amertume, de servitude et d'adoration, la place des genoux dans l'imagerie amoureuse) que dans les images poétiques que tu évoques en général, on reconnait le vieux Charles ;-)

C'est pourquoi j'aurais quelques points de désaccord avec certains de mes camarades. Je le trouve au contraire très clair ce poème, presque trop peut-être compte tenu de la référence.

En revanche, je suis d'accord que certains vers me semblent assez maladroits (et je le dis tout humblement, puisque je pense l'être plus encore). Comme ces vers-ci : "Qui enlise les coeurs et cache les abîmes // Je veux renoncer avant que le temps m'abîme" pas très heureux dans un poème si court je trouve.

Mais honnêtement j'ai bien aimé dans l'ensemble ! même si à mes yeux le poème devrait être remanié pour lui donner plus de précision et d'impact. Si tous les vers sont clairs, ils ne sont pas toujours très efficaces.

Voilà ! Merci pour cette petite fleur baudelairienne en tout cas !

   Provencao   
15/4/2022
Bonjour Bodelere,


"Ta froideur orne mon cœur de la gravité
Qu'ont dans le ciel âcre les astres sans lumière
Je suis comme un cheval fourbu sur sa litière
Qui aura tant couru et si peu embrassé"

Je me suis heurtée dans votre écriture, sur cette question de création qui est décisive pour la compréhension....j'aurai aimé lire un langage non pas à "décrire" et communiquer un état des événements, mais un langage ayant l'ambition de nous transmettre une ou des émotions...

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   BlaseSaintLuc   
23/4/2022
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Des images oui, mais le collage est hasardeux, plutôt " qu'amphore" pourquoi pas" mon ombre des ténèbres ?"
plutôt que " orne " pourquoi pas " ecrase mon cœur de la gravité"
Suggestions gratuites , mais dont le sens seraient plus clair.
Et une petite inversion sur la fin...
" Je veux m'évader, avant que le temps ne m'abime,
Renoncer à tes mots,vivre confusément."

Quitte à ne plus être sous la même forme poétique.

Des idées , mais peut-être pas le bon "aire " du beau d.

   Bodelere   
18/5/2022
Modéré : Commentaire de l'auteur sous son texte (si besoin, ouvrir un sujet dans "Discussions sur les récits").

   GiL   
20/5/2022
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonsoir Bodelere,
J’avais vu passer en Espace Lecture votre poème que je n’avais pas commenté, l’ayant trouvé confus et insuffisamment travaillé ; je dois dire également que j’avais trouvé bien présomptueux votre pseudo pour un poète manifestement débutant…
Mais je viens de « tomber » sur le texte que vous avez inséré dans le forum Discussion sur les récits ; la modestie et le désir de progresser qu’il manifeste m’ont donné l’envie d’essayer de vous aider dans la mesure de mes moyens…

Comme vous écrivez : « je ne sais pas trop comment modifier le texte », je me suis permis de vous faire quelques suggestions en vous montrant comment je raisonne quand je fais évoluer mes propres textes. Ne prenez surtout pas mes propositions comme des corrections mais plutôt comme des idées, des ébauches : c’est votre poème, il n’y a que vous qui puissiez savoir comment exprimer votre ressenti.
Je me suis limité aux vers 2 et 5.

Vers 2 : « Mon amphore des ténèbres, ma beauté brune »
Vous proposez de remplacer « amphore des ténèbres » par « amphore ténébreuse » mais je vous assure que la métaphore n’y gagne pas en clarté ! Il faudrait un qualificatif qui donne au moins une piste au lecteur pour comprendre votre image ; je vous propose : « Ma ténébreuse amphore aux anses courroucées » qui reste assez hermétique mais peut néanmoins être interprétée par le lecteur. Avec cette solution, il faut oublier la « beauté brune » qui, de toute façon ne rime pas avec « taciturne » (ce n’est pas une rime mais une assonance). J’ai donc revu le vers 4 en mettant « pensées » à la rime et, pendant que j’y étais, je vous ai proposé de revoir celle du vers 3 qui rime très pauvrement avec celle du vers 1 (je propose « détruits » mais, ne sachant pas ce que recouvre « bannis », je suis peut-être complètement à côté de la plaque : à vous de voir).
Le premier quatrain donne ainsi :
« Je t’admire autant que le dôme de la nuit,
Ma ténébreuse amphore aux anses courroucées ;
Je t’adore à genoux dans mes rêves détruits,
Enivré de silence et de tristes pensées. »
Il y a encore un petit problème avec le rythme du vers 1 (3/5/4), mais bon...

Vers 5 : « Ta froideur orne mon cœur de la gravité »
Le rythme (3/4/5) n’est pas fluide ; il y a trop de « r » ; et le verbe « orne » ne me paraît pas adapté, comme le remarquent BlaseSaintLuc (qui propose « écrase ») et Mintaka. C’est d’autant plus dommage que le vers suivant est très beau (bien que comportant une césure lyrique, mais c’est mineur).
Ma suggestion :
« Tu laisses sur mon cœur peser la gravité
Qu’ont dans le ciel âcre les astres sans lumière, »
Là encore une idée est abandonnée : « froideur » disparaît et c’est dommage mais, encore une fois, c’est votre texte et c’est à vous de voir.

Voilà, j’espère que ces quelques remarques pourront vous aider à retravailler votre poème, qui présente de réelles potentialités comme l’ont remarqué la plupart des commentateurs.
Bon courage !
Au plaisir de vous relire bientôt.
GiL


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