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Poésie libre
bulle : Vers paume
 Publié le 22/09/11  -  10 commentaires  -  647 caractères  -  334 lectures    Autres textes du même auteur

L'humour est enfant de poème...


Vers paume



Le vers dans une paume,
La pomme sur la lune,
Nous pondrons des mirlitons
Et nous militerons pour la tonte des boutons :
Pressions, percussions, répercussions.


T’âme, tam-tam…
Tam-tam, t’âme…


Les écussons, blasons blasés,
Vairs de cris,
De senestre et de dextre,
Emmêleront nos lois.

Tes mains dans mes demains,
Nos reins dans les riens,
Anagrammes se trament
En ciment songe,
Son jeu si grand
Qu’on y pourra loger l’or des horloges,
Toutes les heures des horreurs

Et les erreurs que nous ferons, en corps…


 
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   Anonyme   
4/9/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'aime bien le jeu de mot, et le jeu de paume.
Je pense toutefois qu'il est dangereux d'ouvrir ce genre car les possibilités offertes sont innombrables, et le lecteur peut regretter celles choisies par l'auteur au détriment d'autres qui lui sembleraient plus opportunes.
J'aurai bien vu par exemple un "Paume pom-pom Pomme" à la place du "T'âme tam-tam".
Reste que j'ai apprécié le 'vert de gris" et les "six mensonges" à leur juste valeur, ainsi que les recherches sur "mirlitons/militerons" (et pas limiterons ?) et "loger l'or/des horloges" (et pas la loge de Roger ?). J'en ai peut-être loupé aussi.
C'est frais. Pointilliste. Assez fouillé sans l'être trop. Ça manque à mon sens d'ambition par l'absence de rimes et de structure. Mais au final c'est bien plaisant.

   brabant   
8/9/2011
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien tous ces jeux de mots, ces jeux avec les mots, les sonorités, les sons, les sens. Ils sont multiples et glissent et se chevauchent et se mélangent. C'est (assez) (plutôt) réussi.

ex.: "mirlitons/militerons//Tes mains dans mes demains//En ciment songe"

Paradoxalement c'est quand le texte se veut plus explicite ('unisens'?) qu'il l'est le moins :
"Les écussons...
...
De senestre et de dextre
Emmêleront nos lois."
Dois-je comprendre 'vert-de-gris' pour "Vairs de cris" ? On est dans l'héraldique...

Les "reins dans les riens", cela, je ne nous le souhaite pas.


Merci pour ce moment joyeux. Vive les erreurs "en corps". Bon, là vous avez fait un peu facile !

   wancyrs   
16/9/2011
 a aimé ce texte 
Bien
C'est un magnifique jeu d'expressions qui serait bien à l'écoute. quant au sens, au fond, je doute de la pertinence... mais la poésie c'est aussi juste recherche de rythme, de musicalité.

   Lunar-K   
17/9/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
La musicalité de ce texte est assez exceptionnelle, je trouve. J'aime beaucoup cet emmêlement des sonorités qui répond à l'emmêlement des significations (à moins que ce ne soit l'inverse ?). Un procédé particulièrement riche, intelligent, et certainement fort difficile à mettre en place. Mais le résultat est du plus bel effet !

Un rythme assez enjoué et optimiste qui sert à la perfection, selon moi, le sens général du texte. Lequel n'est pas si facile à saisir, du fait, justement, de cet enchevêtrement des significations. Pourtant, me semble-t-il, l'enchevêtrement lui-même est signifiant et nous met sur la voie pour comprendre le message (ce qui est dit de façon très explicite dans le quatrain).

Poème corporel avant tout, âme/tam-tam qui se fait chair. Comme une volonté de relancer les dés du passé après l'avoir confondu dans le mélange des corps. Corps qui n'est donc pas que réceptacle mais aussi créateur, sujet-objet du jeu poétique ("le vers dans une paume").

Non pas effacer le passé mais en tirer quelque chose de résolument nouveau par le jeu des corps qui le rassemble.

Je m'avance peut-être un peu, mais, ce qui est sûr, c'est que ce poème n'est pas aussi "naïf" que ce que le rythme et la musicalité seuls laissent à penser de prime abord. D'ailleurs, comme je le disais, la musicalité non plus n'a rien de naïf dans la mesure où elle répond à (ou est répondue par) cette volonté de renouveau symbolisée par les mélanges de sons et de sens.

J'aime beaucoup ! Un poème d'une très grande finesse, où fond et forme se rejoignent impeccablement.

   aldenor   
22/9/2011
Un exercice difficile que ce poème tout en anagrammes et jeux de mots. Pas toujours réussi, mais je relève deux vers qui m'ont soulevé des Oh! :
« Tes mains dans mes demains »
« Qu’on y pourra loger l’or des horloges »
J’aime aussi « Les écussons… », comment ca reprend sur répercussions alors que la page paraissait tournée.

   Anonyme   
23/9/2011
Commentaire modéré

   Anonyme   
23/9/2011
Le titre est excellent
Il annonce la couleur, celle du calembour et de l'à peu-près.
J'aime.
Le texte est concis, les trouvailles nombreuses.
"loger l’or des horloges" est fameux
Le rythme est saccadé avec une dominante d'hexasyllabes. On a l'impression (fausse?) que l'auteur hésite entre le verlibrisme et le classicisme (ce n'est pas une critique)

C'est un poème qu'on peut sans difficulté apprendre et réciter par cœur. C'est assez rare dans la forme choisie et c'est un critère de qualité.

   Anonyme   
23/9/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J'ai vraiment beaucoup aimé ce texte qui cingle merveilleusement ; on se laisse porter par les images, les sonorités. La découverte du champ lexical -admirablement choisi- est un bonheur permanent. Mince, c'est déjà fini ! ? ...

   Anonyme   
23/9/2011
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonsoir bulle ! Comme tu peux le deviner je ne suis pas un spécialiste de cette discipline mais l'incipit m'ayant mis l'eau à la bouche, j'avoue que j'ai lu ce texte avec délectation. Beaucoup de très bons jeux de mots qui prouvent que l'humour peut être aussi enfant de poème. Je pense qu'il ne fallait pas chercher autre chose dans cet apéritif poétique... Bravo !

   bulle   
23/9/2011

   David   
7/10/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Bulle,

Avec le jeu de mot sur une citation de Carmen en préambule, le poème semble décrire une dans amoureuse que les percussions, cités ou imagés à travers le refrain unique en italique, éloignerait du flamenco. Pas facile de savoir si c'est d'une Ève ou d'une Lilith au final, ces mirlitons sont-ils de petits démons ou des chérubins, ça peut faire un peu le même bruit. Bref, pleins d'éternel féminin dans ces vers, si léger au début et un peu sombre à la fin.


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