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Poésie contemporaine
Cama : N'ouvre pas les yeux puisque le monde est mort
 Publié le 01/07/07  -  3 commentaires  -  1021 caractères  -  93 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie libre.


N'ouvre pas les yeux puisque le monde est mort



Depuis tant de vie l’espoir traîne son manteau de pluie
Ces haillons du monde sont des gouttes de promesses
Bribes de prières enfouies sur des larmes d’oreiller
Et il s’égare, parce que se perdre permet d’être trouvé
Car il espère… il veut croire en lui, sinon en qui ?

N’ouvre pas les yeux puisque le monde est mort
Crieront les fourbes aux chercheuses d’or
Ils te conteront l’univers et ses souffrances
Chants sirénéens d’un océan nommé détresse
Ecoute-les, oui écoute leurs regrets froissés d’amertume
Et comprends que chaque matin, le soleil se lèvera
Leurs âmes se glacent d’être aveugles au lendemain

Et toi ma douce, ma toute petite, brûle-toi les ailes
Dans ce tourbillon de folie, l’étincelle à mes yeux
Une averse de rêves séchera tes plus belles plaies
Les flammes ne mènent pas à l’éternel, pas celles-là
Parce qu’il faut pleurer pour comprendre les sourires
Et les étoiles ne sont belles que dans la nuit


 
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   Absolue   
2/7/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
J'aime beaucoup Merci pour ce moment

   Anonyme   
16/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Oui j'aime bien aussi, "n'ouvre pas les yeux puisque le monde est mort" sont le genre de phrases que j'apprécie, en revanche le dernier vers ne me plaît pas beaucoup... Mais dans l'ensemble ça résonne, le rythme mériterait peut-être d'être travaillé à mon humble avis mais bon, j'aime bien

   Anonyme   
11/5/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
"Parce qu’il faut pleurer pour comprendre les sourires", c'est tout à fait cela la Vie, pour l'apprécier en sa totalité, comme l'on dit "il faut le jour pour faire la nuit et vice et versa. Notre force vient de ces extrémités, qui nous font combatifs. Il ne faut jamais renoncer à cet état de fait, surtout ne jamais capituler devant l'adversité.

Je vous ai lu et relu, parce que votre texte est très intense, il pousse à la réflexion, tout l'ensemble me convient, mais je retiendrai plus particulièrement la dernière strophe que je trouve très forte, tout en étant douce, légère, du coup elle est très puissante.

" Et toi ma douce, ma toute petite, brûle-toi les ailes
Dans ce tourbillon de folie, l’étincelle à mes yeux
Une averse de rêves séchera tes plus belles plaies
Les flammes ne mènent pas à l’éternel, pas celles-là
Parce qu’il faut pleurer pour comprendre les sourires
Et les étoiles ne sont belles que dans la nuit. "


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