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Poésie néo-classique
Chenier : Étoiles folles, escortées de couples d’oiseaux noirs
 Publié le 28/01/08  -  5 commentaires  -  1332 caractères  -  28 lectures    Autres textes du même auteur

Encore des espoirs, et des rêves d'espérances sur ce qu'on
n'atteindra jamais, un amour impossible dans un désert de
désespoirs vains...


Étoiles folles, escortées de couples d’oiseaux noirs



Libre, dans ces ruines fumantes, de brumes violettes
Moi qui perçais le ciel rubescent, de votre corps si mûr
Qui porte, tout votre charme exquis aux vers des poètes,
Des lichens de soleil rouge et des yeux d'azur,

Elle rougeoyait la lueur de tes yeux, sur des étoiles cycloniques,
Étoiles folles, escortées de couples d’oiseaux noirs,
Aux bals de juillet, l’amour et les lampions, bastille qu’on détrône
Les deux amants enlacés dans ce feu ardent divinatoire,

Moi qui encore chancelais, sentant ces geignements dans les cieux
L'amour et ta tristesse dans ces tourbillons de désespoirs épais,
Fileur d’étoiles éternel, dans des immensités bleues,
Je regrette nos amours, dans ces anciens parapets

J'ai vu des archipels aux rayons de ta céleste lumière ! Et des îles
Dans le firmament bleu délirant, ouvert à l’infini aux vogueurs :
Est-ce en ces nuits d’amour, que tu dormais dans l’exil
Il y avait des oiseaux bleus, dans tes rêves de douleurs ?

Mais, tu avais trop pleuré ! Les aubes étoilées sont attirantes,
Ils avaient gelé la lune rousse et tout le soleil devenait amer.
Dans l’acte d’amour qui m’a transporté, de torpeurs enivrantes.
Que ma désespérance éclate en sanglots ! Et mon linceul sera la mer !


 
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   Anonyme   
29/1/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
Faire des vers de 50 pieds, je ne suis pas pour !!!
C'est vraiment ce que déteste et cela fait deux fois en trois textes... Faire des rimes pour des rimes, où va la poésie ?...écrivez en prose....

   nico84   
29/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↓
J'ai bien aimé Chenier, la longueur des vers ne m'a pas particuliérement géné. J'ai apprecié particuliérement la fin, surtout les deux derniers quatrains, où tristesse, pessimisme, fatalisme se mélent à la réalité. Le début est par contre un peu long à se mettre en route.

"Mais, tu avais trop pleuré ! Les aubes étoilées sont attirantes,
Ils avaient gelé la lune rousse et tout le soleil devenait amer."

Les conséquences de l'amour peuvent parfois être désastreuses et de grandes ampleurs .... Bravo pour cette création.

   Anonyme   
30/1/2008
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Au delà de la métrique, il y a des expressions poétiques incroyables.
C'est parfois pas facile à lire à cause de la rythmique et certaines musiques semblent dissonnantes
Disons que la prose aurait peut-être été une meilleure parure pour cette inspiration

   clementine   
30/1/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
La dimension poétique est bien présente et c'est vraiment ce qui compte à mes yeux.
C'est très beau, envoûtant, suave.
Bravo.
J'adore le dernier vers.

   Anonyme   
30/9/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Je vous lis, je vous relis, et plus votre poésie me plaît, elle est atypique avec les vers longs, qui pour moi, ne sont pas un problème, bien au contraire. Vous avez votre style, mais cela je vous l'ai déjà dit, tans pis si je me répète. Un peu d'originalité ne fait pas de mal, surtout lorsque l'écriture est aussi belle.

Dans les premières strophes, vous posez le décor, et peu à peu une situation troublante prend forme, " Est-ce en ces nuits d’amour, que tu dormais dans l’exil ", " Il y avait des oiseaux bleus, dans tes rêves de douleurs ? ". Nous voilà plongé dans un écrit où la souffrance s'exprime, nous cueille, nous enveloppe sous le poids de vos mots si significatifs.

Tout l'ensemble est conforme à mon attente, mais je retiendrai vos deux dernières strophes :

" J'ai vu des archipels aux rayons de ta céleste lumière ! Et des îles
Dans le firmament bleu délirant, ouvert à l’infini aux vogueurs :
Est-ce en ces nuits d’amour, que tu dormais dans l’exil
Il y avait des oiseaux bleus, dans tes rêves de douleurs ?

Mais, tu avais trop pleuré ! Les aubes étoilées sont attirantes,
Ils avaient gelé la lune rousse et tout le soleil devenait amer.
Dans l’acte d’amour qui m’a transporté, de torpeurs enivrantes.
Que ma désespérance éclate en sanglots ! Et mon linceul sera la mer ! "

L'Amour nous fait mais aussi parfois nous défait ...


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