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Poésie libre
Chlorure : Brûlure
 Publié le 10/07/11  -  6 commentaires  -  431 caractères  -  234 lectures    Autres textes du même auteur

Poésie automatique.


Brûlure



L'homme est aimant
Comme une hyène attend son heure
Dans la chaleur infâme
D'une goutte de pluie
L'été.

Elle, berce les cerisiers en fleurs,
Se rit bien des nuées,
De la mélancolie et des soirs de décembre,
Du désir de la cendre et de l'âme oubliée

La nuit.
Vole en silence l'éclat du diamant
Lorsqu'un fracas dément la chaleur de la flamme,
Dénaturée.


 
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   Anonyme   
20/6/2011
 a aimé ce texte 
Bien
Ah oui, j'aime bien ! Je perçois un fil ténu liant l'ensemble, une fine soie, et ça me plaît. Cela dit, pour de l'écriture automatique je trouve la présentation bien sage, avec sa majuscule bien alignée en début de chaque vers. J'aurais préféré un peu plus d'ébouriffé.
Par ailleurs, je regrette que chaque strophe se termine par le son "é", je trouve cela un peu trop aigu, trop brutal.

   Charivari   
26/6/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Cela m'étonne pour de l'écriture automatique, il y a des rimes internes et un découpage sophistiqué.

J'aime bien cette idée de l'amant-charognard. L'ensemble est mélodieux, mais ça s'éparpille un peu trop à mon goût.

   Pascal31   
28/6/2011
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Déjà le préambule n'est pas pour me rassurer : la poésie automatique, ça ne veut rien dire pour moi !
Et effectivement, le poème est assez obscur... Une hyène qui attend son heure dans la chaleur infâme d'une goutte de pluie ?? Honnêtement je ne vois pas bien quel message l'auteur souhaite transmettre avec ça. Pour moi, il n'y a ni musicalité, ni joliesse dans ces mots.
Les deux strophes suivantes sont plus agréables à lire, mais ne m'amènent pas grand-chose, et je cherche encore le rapport avec la "brûlure" du titre (le fracas dément la chaleur de la flamme ?).
Bref, je ne suis pas du tout convaincu par ce poème.

   Cyrielle   
10/7/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
J’avoue avoir eu quelques réticences lorsque j’ai lu la présentation qui signale une poésie automatique. Je m’attendais en effet à une suite de mots aux sens obscurs. Quelle surprise de découvrir une très belle évocation, toute en métaphore, de cette brûlure d’amour !

J’ai trouvé que l’évocation en parallèle de l’homme et de la femme (strophe 1, l’homme ; strophe 2, la femme) met judicieusement en évidence le contraste entre les deux amants. Les images qui parcourent ce poème ont, pour moi, une forte charge poétique parce qu’elles suggèrent en très peu de mots un univers où les contrastes s’harmonisent à merveille telle cette « goutte de pluie » dans « la chaleur infâme » de « l’été ».

Certains termes (« l’été / la nuit ») forment à eux seuls un vers permettant ainsi une mise en relief qui me semble judicieuse de par la position de ces vers (en début ou fin de strophe). Cela donne au poème une plus grande résonnance.

Un poème court mais dense que j’ai aimé pour son « pouvoir évocateur » !

   Anonyme   
11/7/2011
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
La poésie automatique c'est pas forcément du premier jet Charivari, ça veut simplement dire que pour l'écrire l'auteur a laissé les mots couler naturellement. Ce n'est pas parce qu'il y a automatique derrière que ce n'est ni relu ni retravaillé. Pardon pour la parenthèse, j'espère que l'auteur m'excusera.

Le titre P31 renvoie bien entendu à la brulure de l'amour... nan?

La ponctuation est ce qui me plait le plus dans cette poésie, maitrisée, elle insuffle un rythme naturellement.

Par contre le découpage des vers me semble moins réussi sur le vers 3 strophe 1. Le rythme et la musicalité de l'ensemble en souffrent.

Le choix des mots me perturbe parfois. En effet, la hyène est un carnassier charognard (entendez qu'il mange les cadavres après que tout le monde ait été y retirer son ptit bout de viande), donc soit un élément me manque soit le choix de l'animal n'est pas vraiment romantique, sexy ou attirant. Dommage.
Les clichés éparpillés un peu partout : la chaleur infâme, les cerisiers en fleurs, les soirs de décembre., l'éclat du diamant, la chaleur de la flamme... hum... oui ça fait un peu beaucoup de platitudes pour un thème à ce point brûlant.

La strophe deux me semble parfaite, tant en terme de musicalité, de rythme et de sonorités.

Le final me semble moins puissant, mais cependant, comme la strophe précédente, au niveau sonore c'est très agréable, sauf pour dénaturée qui tombe un peu à plat. Je m'attendais à un fracas, comme annoncé dans la strophe, l'élément perturbant qui viendrait renforcer le propos et terminer le poème sur une touche fracassante... et non. Dénaturée à voix haute tombe dans le grave sur la fin. On a donc une impression de détachement total... une pierre qui tombe à pic dans l'eau alors qu'on attendait un ricochet. Dommage itou.

Alors je me demande encore et toujours si la métaphore parle d'êtres humains (l'homme et la femme) ou s'il faut chercher plus loin (j'aurais parié mon casse croute sur le feu et la bise (le vent) mais j'ai des réserves si c'est pas ça je gère)...

Bref, tout ça pour dire qu'à défaut d'être à 100% limpide ou réussi de mon propre point de vue de lecteur, ce poème a quelque chose d'assez intéressant dans son traitement.
Lecture agréable.

   Mourmansk   
13/7/2011
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Chlorure,

J'ai apprécié le côté brut de ce texte. Je le trouve "vrai", sans chichis.

Après quelques relectures, j'ai pensé à un couple: la présentation de l'homme, celle de la femme, de ces deux caractères, de ces personnalités dans les deux premières strophes. Quant à la dernière, elle m'a fait penser à une dispute, à une écorchure.

Concernant la forme, l'usage des points est bien vu car il permet de créer des cassures. Pour ce qui est des virgules, je les trouve inutiles.

Concernant le fond, certaines images m'ont particulièrement plu:
-"L'homme est aimant
Comme une hyène attend son heure"
-"Lorsqu'un fracas dément la chaleur de la flamme"
...


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