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Poésie libre
cielsmonloup : Femme sauvage
 Publié le 06/09/08  -  9 commentaires  -  1310 caractères  -  683 lectures    Autres textes du même auteur

2005, année bascule dans ma vie... Ce texte est inspiré de la lecture de Clarissa Pinkola Estés, "Femme qui court avec les loups"... La suite lui a donné raison...


Femme sauvage



Dans cet entre-deux
          entre deux mondes
                  entre deux vies
                           entre deux « je »
Qui suis-je ?

Ni parfum, ni vernis, cheveux au vent,
En alerte, silencieuse, vagabonde,
         femme sauvage
                  femme qui court avec les loups

Cet instant d'entre-deux
         pour être celle d'avant et lui dire adieu
Cet instant d'entre-deux
         pour fermer une porte et en ouvrir une autre

Je suis maintenant
         pour tout remettre au propre
         mes amours et mes projets
Je suis maintenant
         pour tourner la page
         rompre les ponts
         enfreindre les règles
         et regarder le monde.

Oui, je deviens !
Oui, je guéris...

Femme sauvage, ramasse tes os et décide !
         de ce qui va vivre et de ce qui va mourir
         de ce qui va partir et de ce qui restera

Avec tes mains, refais ton âme
grimpe aux arbres et cours en liberté

Laisse ta queue fabuleuse retrousser tes jupes
tes oreilles indiscrètes déranger ton chapeau

Femme sauvage
         lucide, mystérieuse,
                  frémis, goûte et ris !


 
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   Anonyme   
6/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je ne suis pas vraiment convaincue par la mise en page. Certes elle sort du classique, mais je ne comprends pas ce qui a inspiré l'auteur(e?)
Le "entre" se décale vers l'est, ainsi que le "femme" : étrange car l'image que l'on se fait habituellement de l'avenir sue situe à l'ouest géographique. Il est bien ici question d'avenir, de devenir, d'une femme.
Cette poésie n'est pas pour me déplaire, loin de là. J'y vois un amour inspiré pour la nature.

   ristretto   
6/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
un tournant, des choix
j'ai vraiment aimé cette interrogation
et l'impératif final qui ponctue la necessité de ne pas y rester

merci

   David   
10/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Baba-Yaga,

L'allusion à un livre m'a sauté aux yeux, c'est drôle et fougueux, bravo !

Edit : mon "drôle" c'est pour la forme et l'énrergie positive du poème.

   Anonyme   
6/9/2008
Une certaine puissante se dégage de ces mots.

La forme n'est pas sans me rappeler quelques grands 'classiques'


Les dernières phrases ne m'ont pas du tout convaincu. Dommage !

   Anonyme   
9/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Les trois premières strophes sont exceptionnelles (me touchent beaucoup, si vous préférez)
Et personnellement j'aime beaucoup cette mise en page très dynamique.

Ensuite l'émotion me dégagne un peu pour revenir enfin (euhhh en fin)

Bref j'ai passé un bon moment

   Melenea   
9/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai beaucoup aimé le texte, mais dans ma lecture, même si la référence est animale, les vers :

"Laisse ta queue fabuleuse retrousser tes jupes
tes oreilles indiscrètes déranger ton chapeau"

ont dérangé ma lecture dans l'image qui tout d'un coup me ramenait à une louve en habit... et du coup j'ai perdu l'intensité...

   ANCELLY   
10/9/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un écrit qui revêt une grande force. Revivre est plus difficile que naître quand les épreuves ont été "hard"...
Ancelly

   Lylah   
11/9/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Oui à la femme sauvage, celle "qui court avec les loups" ! Elle est bien présente dans ces mots, avec une belle énergie, mais comme Melénéa j'ai été gênée par le retour à "une louve déguisée".. ces deux vers ne s'imposaient pas, je crois que la seconde moitié du aurait été plus percutante sans ce "détour" ,

   Anonyme   
3/10/2016
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Je vais commencer par ce bémol, je n'aime pas vraiment ces deux phrases, curieusement je trouve qu'elles n'apportent rien à l'écrit, il est suffisamment explicite dans ses propos.

" Laisse ta queue fabuleuse retrousser tes jupes
tes oreilles indiscrètes déranger ton chapeau"

Le changement progressif s'opère, d'abord l'interrogation "Qui suis-je", c'est là, la clef qui permet "pour fermer une porte et en ouvrir une autre". Et puis puissant vient ce "Je suis maintenant", la femme que je veux être pleinement "Femme sauvage".

J'ai eu l'impression d'assister, tant le texte est descriptif, a une métamorphose en direct.

L'ensemble fond, comme forme "originale", participent à rendre plaisante et intéressante cet écrit.


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