Page d'accueil   Lire les nouvelles   Lire les poésies   Lire les romans   La charte   Centre d'Aide   Forums 
  Inscription
     Connexion  
Connexion
Pseudo : 

Mot de passe : 

Conserver la connexion

Menu principal
Les Nouvelles
Les Poésies
Les Listes
Recherche


Poésie libre
clarinette : Sombr'ange
 Publié le 12/02/07  -  4 commentaires  -  4970 caractères  -  59 lectures    Autres textes du même auteur

L'histoire d'un ange étrange...


Sombr'ange



Sombr’ange…

Que devient la raison face à toi ?
Que devient la folie après ton passage ?
Les démons découvrent la passion
Et tes frères eux-mêmes se déchaînent.
Ta marque se retrouve dans la nature :
Dans le vent qui se calme et devient bise,
Dans la terre qui se fait coquette,
Dans les flammes qui éclairent
Jusqu’au fond de la grotte la plus profonde,
Dans les vagues qui jusqu’alors étaient fidèles au temps,
Et qui à présent se fâchent, puis se calment, essoufflées.
Sombr’ange…
Tu me fais chavirer…
J’ai aperçu ton visage, tes yeux, ces yeux…
Si frais, si purs, si intenses, si sûrs, si sincères…
Ils reflétaient tout simplement ton désir de changements,
Tes passions, tes humeurs, ton envie de tout bouleverser.
J’ai démasqué ton âme et tu me poursuis, tu m’en veux.
Tu m’as conduite dans une impasse.
Tu attendais ce moment depuis si longtemps :
Ce jour où je serai prise au piège,
Où, lentement, tu me pousseras contre le mur,
Où je serai le jouet de tes envies, ta marionnette,
Où tu me tortureras, tu me rendras folle,
Ce jour où je ne pourrai plus me débattre
Pour lutter contre ces sentiments qui se disputent en moi.
Mais pour l’instant mon cœur s’affole,
C’est doux, c’est fort.
C’est agréable, même si je sais que plus tard,
Dans deux minutes, dans une éternité,
Je le regretterai et m’en voudrai de mon égoïsme
Mais il est trop tard pour déjà me sortir
De ce jeu du chat et de la souris.
Voilà que tu éclates de rire.
Ah ! Que tu es beau !
Tu es fier ! Tu me fais peur,
Je tente en vain de me sauver.
Je me perds alors
Dans cette forêt sombre et étrange
Et cruelle et mystérieuse
Qu’est celle des sentiments.
Soudain, je m’aperçois
Que ton ombre me noie.
Je lève les yeux et te vois
Tu es si proche !
Tu n’as qu’un pas à faire
Et je suis à toi...
J’appelle à l’aide, je suis muette.
Je veux m’enfuir, je suis paralysée.
Tu sens ma panique, tu ne bouges plus
Tu attends que je me calme,
Je n’y parviens pas !
Alors j’avance pour en finir au plus vite,
Je fais ce pas dont tu ne veux pas prendre la responsabilité.
C’est à ce moment que tu décides,
Tu m’attrapes par la taille,
Me serres contre toi,
Je n’ai même plus la force de pleurer, de résister.
Je me laisse faire,
Tu me caresses les cheveux
Lentement. Je suis au bord de l'évanouissement.
Tu me presses contre toi,
Je ne sens même pas mon coeur battre !
Maintenant, c'est fini, je ne me contrôle plus du tout,
C'est à moi, à présent, de te retenir,
Je me blottis contre toi,
Tu continues tes caresses,
Tu freines tes gestes,
Ce ne sont plus que des frôlements.
Au plus tu ralentis, au plus je m'impatiente...
Plus vite ! Plus vite ! Je gémis.
J'aurai tout mon temps, après, pour t'admirer,
Pour rêver de toi pendant mon long sommeil.
Mais tu ne m'écoutes pas.
Tu es las d'être sauvage,
De te révolter sans cesse.
Je vois passer un nuage dans tes yeux,
Tes si beaux yeux...
Tu t'attendris, tu compatis
Au sort que tu m'as fait subir,
Tu tentes de réparer tes erreurs.
Tout est si trouble, si confus...
Je pleure : pourquoi moi ?
Qu'ai-je de plus que les autres ?
Peut-être ai-je sans le savoir découvert ta faiblesse ?
Peut-être suis-je passée outre ta garde ? Pardonne-moi. Pardonne-moi mais par pitié, laisse-moi partir !
Je ris : toi ? Eprouver de la pitié ?
Qu'est-ce que je viens de te demander là ?
Oh ! j'en ai assez !
Tu as l'air malheureux soudain.
T'aurais-je vexé ?
Viens, viens près de moi,
Viens contre moi, que je me repose, maintenant.
Je poserai ma tête sur ta poitrine,
Mon oreille contre ton coeur
( tu en a donc un !),
Au chaud dans ta veste.
Je dormirai, tu ne me sentiras même pas,
Tu ne m'entendras plus non plus.
Tu pleures ?! Oh, non, pauvre ange !
Non, non, je ne voulais pas te blesser!
Je vais partir, tu m'oublieras et tout ira mieux !
Mais tu ne veux pas.
Tiens-tu à ce point souffrir ?
Tu plantes tes yeux dans les miens
Et la graine d'un baiser sur mes lèvres,
Je t'aide à la faire grandir en fleurs du paradis,
Puis mûrir en fruit de la passion.
Tu l'ajoutes à une corbeille que tu m'offres.
Pourquoi t'abaisses-tu devant moi ?
Tu t'avoues vaincu ? Mais...
Je n'ai rien fait !
Redresse-toi, je t'en supplie !
Tu restes à mes pieds,
À me regarder telle une déesse que je ne suis pas,
Alors je m'agenouille, pour être à ta hauteur,
Tu parais surpris...
Je ne suis cet être surnaturel
Que tu crois voir en moi.
C'est pour ça...
Et puis...
Je t'aime...


 
Inscrivez-vous pour commenter cette poésie sur Oniris !
Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Anonyme   
19/11/2007
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Personnellement, je préfère les œuvres poétiques plutôt courtes, sauf, peut-être, Le Corbeau de Poe, parce qu'il est découpé en plusieurs strophes (séparés par une ligne blanche) : cela laisse au lecteur le temps de "respirer" et de mieux savourer ce qu'il vient de lire. Mais ce n'est que mon point de vue. Bon, que je t'avoue une chose : j'ai relu ton poème trois fois. :)

   Bidis   
19/11/2007
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème rare parce qu'il parle bien de choses difficiles à exprimer.

   tchouang   
6/4/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
bonjour. ce poème n'est pas laid ou désagréable. le problème vient de la pauvreté de l'expression et de l'absence d'imagination, tout cela aboutissant à un texte assez fastidieux à lire.

   Anonyme   
10/3/2016
 a aimé ce texte 
Passionnément ↑
Sublime écrit, je crois que tout est dit, on ne peut pas mieux parler d'un échange amoureux, on vacille, on oscille, plus rien n'est sous contrôle, et vous l'avez admirable d'écrit, avec une simplicité que j'envie parce qu'aucun moment, vous ne commettez de vos pas, vous restez dans la justesse, en vous lisant, on vit cet instant avec intensité.

Complètement convaincu autant par le fond que par la forme


Oniris Copyright © 2007-2023