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Poésie libre
Claudem : "Herbes" et "La pluie"
 Publié le 09/07/10  -  8 commentaires  -  453 caractères  -  158 lectures    Autres textes du même auteur

Deux courtes poésies qui se présentent elles-mêmes.


"Herbes" et "La pluie"



Herbes sèches
Claires-voies partagées
Chemin de Varennes désert ?
Peuplé de graviers sensuels
Chaque morceau d'écorce parle
Susurrements multiples



---"""""""---


Le reflet luisant
De sa profondeur épaisse
Et le motif sonore
Qui m'emplit
Plongent ma mémoire
Aux temps premiers
De l'éveil
Ô choses
Qui me sont !


 
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   Lunastrelle   
8/6/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Le second poème est mon préféré, le premier est superbe aussi hein, question de goût!

Effectivement, elles se présentent d'elles-même ces poésies, parce qu'elles sont très sensorielles... Et un brin haïkunesque, alors je ne sais pas si vous vous êtes inspiré du Tanka, ou du Haïku, ou d'une autre forme de poème japonais...

En tout cas je prends le tout, et je savoure sans modération...

   brabant   
13/6/2010
 a aimé ce texte 
Bien
C'est beau, c'est très beau.
C'est sensé.
C'est très bien observé.

L'émotion vibre.
Intérieure, personnelle. Mais livrant en partage.

Cette nature tient un langage universel.
Je pourrais être vous.


Deux facettes de votre imaginaire ?
"Herbes sèches" et "La pluie".
Le sec parle et la pluie renvoie aux débuts.
Mais le tout est immanent.

Arrêt sur images. Arrêt sur conscience. Vous parlez beaucoup de vous, pourquoi ai-je l'impression que vous parlez beaucoup de moi ?

Communion.

Varennes, c'est la mort !...
Tout m'est !


Au plaisir d'autres instantanés, avec du sang sur la lame du scalpel, pour faire vibrer la vie, l'émotion.

Toujours.

   Anonyme   
9/7/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Je n'ai pas été vraiment convaincu par le premier texte. Par contre j'ai bien aimé le deuxième : il nous renvoie à notre propre mémoire. Il se conclut admirablement par Ô choses qui me sont ! Bref un ressenti un peu mitigé pour l'ensembe.

   tibullicarmina   
3/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Le second poème est bien supérieur au premier.
Le premier ne présente qu'un seul verbe conjugué ("parle") mais 5 "propositions". Le deuxième est plus abouti en ce qu'il utilise deux propositions logiques (mis à part les deux derniers vers), groupées en principale ("Le reflet luisant de sa profondeur épaisse et le motif sonore plongent ma mémoire aux temps premier de l'éveil") et subordonnée relative ("qui m'emplit"). Cela n'a l'air de rien, mais ça change tout. Le premier poème est un ensemble non structuré et superficiel d'images, le second est un poème structurant les images et pouvant prétendre à une certaine profondeur.

Pour les images seules, le premier poème essaye de donner vie à l'herbe et à la nature. Trop rapide et trop superficiel, un peu convenu aussi ("susurrements multiples"), pour moi il n'y parvient pas.
Le deuxième structure des images bien plus intéressantes: les deux premiers vers donnent bien l'impression d'abondance grasse qu'offre la pluie. Construit, le poème ne s'arête pas à des images: il leur donne sens ("plongent ma mémoire...").
Les deux derniers vers sont curieux: on attendrait un attribut du sujet qui ne vient pas. Faut-il interpréter: "Ô choses qui sont pour moi"? Ces deux vers me dérangent et gâchent un peu ma lecture du second poème.

Donc je le répète, le deuxième est bien meilleur que le premier. S'il me fallait donner le détail de l'évaluation, je dirais "faible" pour le premier, "bien" pour le second.
Ce qui fait "moyen" au total.

   silver   
9/7/2010
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour claudem,

J'aime vraiment beaucoup ces 2 poèmes, opposée en apparence mais qui m'aparaissent tous deux comme une ode à la vie.
Et j'admire:
En très peu de mots, vous faites naître une profusions d'images et de sensations par lesquelles vous amenez à saisir la richesse et la préciosité de la vie malgré (et peut-être même à cause) de ce qu'elle peut avoir d'aride de douloureux, d'éphémère...
Des idées servies par des images parfois inattendues et que je trouve belles et fortes, comme
""peuplé de graviers sensuels": la sensualité évoquant d'emblée la douceur, le plaisir, pourtant je m'imagine marchant pieds nus sur les graviers et j'imagine la douleur accompagnant cette expérience...
"Chaque morceau d'écorce parle,
susurrement multiple": là encore je suis sensble à la contradiction entre la dureté de l'écorce et la douceur du sussurement.
J'imagine un sol jonché d'écorces et cela m'évoque la peau, des peaux mortes, des carapaces tombées, autant de bouts de moi (ou de vous) morts pour que je ( vous) puisse naître ou renaître à l'instant présent...
J'aime ce discours et la façon subtile de suciter l'émotion et de happer l'imaginaire...
Un faible tout de même pour le second texte

Voilà, un commentaire très subjectif et incomplet, j'espère ne pas avoir dit trop de bêtises et sinon que vous m'excuserez...

   David   
11/7/2010
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Claudem,

Ils me semblent que le point commun des deux poèmes est de mettre en avant un "petit son".

Le premier serait provoqué par des pas sur de l'herbe sèche, je suppose car ce n'est pas écrit, il est dit "sussurement multiples" et "graviers sensuels". Ce dernier m'interroge, est-ce l'image de ces graviers qui est sensuel, la vision qu'en a le narrateur ou bien y a-t'il marcher comme sur l'herbe ?

J'ai la même confusion de l'image et du son dans le suivant, c'est peut-être même voulu comme un "motif sonore" tel que c'est écrit. C'est peut-être la vision d'un paysage après la pluie qui rappellent un bruit famillier ? Il est question de "temps premiers de l'éveil" mais un lien avec la vie foetal me semble un raccourcis assez diffcile à négocier pour moi, et il est desservis par la "formule" de la fin, que je trouve peu parlante :

"Ô choses
Qui me sont !"

Comment les choses pourraient m'être ? Il y a une élision à deviner je suppose, qui serait une des intentions du poème si je ne me trompe, mais je ne trouve pas. Néanmoins l'idée me semble sobre et interessante, ces "motif sonore".

   framato   
29/8/2010
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Deux parties, un seul poème, une impression de petites touches visuelles, sonores aussi. Dans le premier, les ondulations évoquent bien le mouvement des herbes au vent, impression renforcée par la quasi absence de verbe, va-et-vient des mots aux vents. Dans le second, la pluie tambourine, renforcée par les sonorités sourdes induites par les allitérations du P omniprésent. Le rythme est là et la pluie tombe sur cette apparition du je, caché dans "m' et me".
Un beau travail, d'autant plus difficile que le texte est court !

   Anonyme   
3/10/2016
 a aimé ce texte 
Un peu
Je vous lus et relus, je n'arrive pas à éprouver un quelconque ressenti, et les images présentes sont trop statiques, le mouvement est absent pour moi, surtout dans le premier texte.

Le deuxième a un petit quelque chose, mais c'est très infime, les images se font un peu plus existantes, pourtant je ne parviens pas vraiment à me sentir captivé.

Ces deux textes me tiennent pratiquement à distance de l'émotion, je les lis et rien ne se produit. C'est sans doute dû au fait que ces deux écrits sont très courts.


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