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Poésie libre
hersen : Il caresse [concours]
 Publié le 28/03/23  -  5 commentaires  -  1434 caractères  -  138 lectures    Autres textes du même auteur


Il caresse [concours]



Ce texte est une participation au concours n°33 : L'ombre et la lumière
(informations sur ce concours).





À longueur de temps il caresse
l’ombre épouse sa main en fidèle compagne
et quand il touche les doigts s’enluminent du doré de la lumière éteinte

de ce toucher fragile il se fait
le chantre

trouvant à sa place les choses inertes
les mots sans joie
il suffit que sa main de l’ombre dessus se pose
et la lumière jaillit

il trouve
ce
qui
me crève les yeux en pleine lumière je ne vois rien

si

je le vois lui
il sait le nocturne de soir qui vient
par le chant des grenouilles qui nous appellent
et je n’y comprends rien à ces mots coassés
jaillis de la mare aux joncs éteints
par le soir rougeoyant
lui

si

il me sait tout près
et je veux guider sa main vers son verre
posé sous la lampe qui m’éblouit

mais par le miracle du clair-obscur de nos pensées
sa main sans voir part à l’aventure
pionnier d’amour
il sait le chemin et c’est
sans un mot
dans un souffle
qu’il trouve ma bouche

et le soir chante en pleine lumière

à longueur de temps il caresse


 
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   natile   
14/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Un découpage qui n'aide pas à la lecture. Il y a de jolies images pourtant , une douceur et une mélancolie certaine. Dommage que la fluidité des mots ne suit pas celle de l'ombre.

   pieralun   
19/3/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Bonjour,

J’aime dans ce texte la répétition de « il caresse »
Après, pas mal de termes et de tournures cherchent le rendu poétique, alors que ce rendu ne peut venir que de la beauté de l’écriture et ce qu’elle évoque: un peu comme l’on trouve de la poésie dans la musique.
«les doigts s’enluminent du doré de la lumière éteinte »…………bof bof
« me crève les yeux en pleine lumière » plutôt prosaïque
« et je n’y comprends rien » sincèrement laid »

On finira sur une note positive:
« et le soir chante en pleine lumière, à longueur de temps il caresse »

   Provencao   
28/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Si le terme de miracle est évocateur d’une certaine négativité, il s’avère être le lieu d’une polarité positive, le lieu où l’on peut saisir une intentionnalité, la volonté les pensées : le projet mélancolique, entendu comme une volonté de renverser une fragilité en caresse.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Vincente   
29/3/2023
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Quelle belle idée, celle où une "ombre' qui quand elle est caressée par son compagnon, et qu'il "épouse de sa main sa fidèle compagne / et quand il touche les doigts [ils] s'enluminent du doré de la lumière éteinte". Superbe trouvaille poétique !

Pleine d'ambition, mais ensuite, le développé va devoir continuer dans la même puissance de vue…
Là je dirais que si l'intérieur du poème reste plutôt séduisant, assez attractif, il pêche par une "utilité" discutable de certains passages (cette strophe par exemple qui se contente de redire la première : "trouvant à sa place… / la lumière jaillit" ; ou par le côté "explicatif" du début de celle-ci : "mais par miracle du clair-obscur de nos pensées", d'autant que le "miracle", comment dire… bof !).
La strophe sur les grenouilles est sympathique, mais un peu "hors-sol" du poème, à mon sens.
Je n'ai pas compris non plus ce que vient faire dans la suivante le "verre de la lampe qui m'éblouit"…

Mais les deux vers finaux viennent joliment fermer le poème, comme pour préserver le monde clos de cette relation intime, séduisante entre les deux compagnons, l'un incarné et l'autre, son double ombreux.

   Errances   
7/4/2023
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
J'avoue j'aime bien le commentaire de Pieralun. J'y retrouve mon ressenti.
C'est assez étrange. À quelques mots près, j'aurai aimé.
S'illumine... éteinte
Me crève les yeux en pleine lumière
C'est pas Versailles ici ?
Les contraires sont sans subtilité, c'est dommage.
Il y avait un certain rythme hachuré dans ce découpage du texte, l'idée est là cependant les emphases poètiques, le fil de cette idée poétique à la quelle vous voulez nous faire adhérer s'effiloche au fur et à mesure du texte. Ma passion est éteinte. Personne ne l'a allumée. Ce n'était pourtant pas très éloigné.


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