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Poésie libre
Concours : On m'a vendu une image [concours]
 Publié le 04/05/24  -  6 commentaires  -  1272 caractères  -  101 lectures    Autres textes du même auteur

http://www.oniris.be/modules/myalbum/photo.php?lid=1652&cid=6
L'oiseau ((Myndie)


On m'a vendu une image [concours]



Ce texte est une participation au concours n° 35 : Arrêt sur image
(informations sur ce concours).





pour trois sous cinquante
je pourrais voir s’envoler
en arc-en-ciel de plume

si si, les oiseaux et leur liberté
celle de voler dans le léger du ciel
c’est cette image qu’on m’a vendue

Faut-il être
pour croire que c’est vrai
faut-il être innocent
quand les vautours se lancent et
de vous rien ne laissent
quand l’ombre de leurs ailes
abrite votre reddition

pourtant
n’ont-ils d’un nid douillet
connu l’odeur
des plumes de leur mère
n’ont-ils senti
la vie chaude
blottis dans leur coquille

trois sous cinquante
chaque leçon a un prix
quand l’argent n’a pour valeur
que celle qu’on donne au souffle du vent qui
sans se poser
de question transporte et l’oiseau léger et l’oiseau noir

nous venons tous du même nid
mais chacun veut défendre le sien
et lui mettre des guirlandes en signe de frontière
ou bien des lances martelées au feu le plus sec


 
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   BlaseSaintLuc   
21/4/2024
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
Bonjour, ah, c'était si beau. Cela colle tellement bien à l'image, pourquoi vouloir tant lui donner une morale ? Ou alors, façon Prévert, tout en légèreté. Sur la fin, c'est un peu lourd, malgré tout l'ensemble est très beau. Trois sous cinquante, ma foi, cela vaut bien plus !

   Lebarde   
23/4/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
Une curieuse manière de s'arrêter sur "cette image qu’on m’a vendue", "pour trois sous cinquante" et participer au concours.

Libre à l'auteur(e) de développer à sa guise le thème choisi;
"c’est cette image qu’on m’(lui)a vendue"

mais j'avoue avoir eu des difficultés à le (la) suivre dans son vol, de nid en nid jusqu'à la pensée "philosophique" mais un peu abstraite de la dernière strophe.

Une belle écriture qui ne manque pas de poésie sans doute, mais j'ai toujours un peu de mal avec l'absence de ponctuation, de majuscule, de rime et de rythme.
Vous n'y êtes pour rien, c'est seulement moi qui suis en cause.

Bonne chance pour la suite.

Lebarde

   papipoete   
4/5/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
bonjour concurrent
je donnerais trois sous cinquante, pour voir le miracle se produire ; celui d'un monde sans vautours, avec des bleus certes, mais jamais rouge de sang...
NB que ne donnerait-on pas en effet, pour que seules des colombes volent dans les nues ?
parlant de la gente humaine, les tyrans furent un moment donné, aussi des chérubins mais...
aujourd'hui, alors que l'enfant devrait craindre le maître, c'est le contraire qui se passe ; des parents ne font que " pondre " des enfants ( ça, tout le monde sait faire ; des graines semées et ça pousse tout seul mais dès que la vie parait... )
au passage, pas gentil d'assimiler le MAL au vautour ! il est sûrement des colombes maléfiques !
la rédaction de ce texte montre beaucoup d'inversions, qui nuisent à la fluidité en lecture.
PS à quand, un CAP de Parent, avec notice des préceptes et lois à enseigner à ces rejetons ?

   Robot   
4/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
J'ai trouvé le récit un peu brouillon et l'argumentaire présenté de manière un peu pesante.
Une versification parfois lourde comme ce passage cumulatif du son allitératif "qu""
"trois sous cinQUante
chaQUe leçon a un prix
QUand l’argent n’a pour valeur
QUe celle QU’on donne au souffle du vent QUi
sans se poser
de QUestion transporte et l’oiseau léger et l’oiseau noir"

L'image des oiseaux me paraît être une transposition d'un vécu malheureux de l'enfance.
La métaphore globale est un peu confuse. J'y vois comme une opposition entre l'innocence et la prédation. et une parabole sur l'égoïsme
Une idée intéressante mais dont l'expression demande à être affinée.
La dernière strophe est à mon avis celle qui expose le plus clairement le sujet abordé.

   Provencao   
5/5/2024
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
J'ai été assez déstabilisée par la vibration désordonnée et troublée de votre poésie.
Je n'ai pas rencontré cette intuitive émotion en ces vers :
"si si, les oiseaux et leur liberté
celle de voler dans le léger du ciel
c’est cette image qu’on m’a vendue "

Ce passage ne regorge pas à mon sens, de portée, de valeur et ne foisonnent pas de sentiments.

Comme si, vous deposiez vos mots. Ils passent au-delà d'eux-mêmes et ne donnent pas plus que ce qu’is sont.
J'y ai lu de la rupture comme un secret, j'y ai lu une souffrance de son propre Soi, et j'aurais aimé que vous developpiez cette articulation plus " serieusement".

Une prochaine fois.

   Donaldo75   
5/5/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
J'ai bien aimé les trois premiers vers; ensuite, le poème perd en consistance, devenant brouillon, tombant dans le déclaratif alors que l'image de départ laissait de la place pour insuffler du lyrisme. Je comprends que la contrainte du concours puisse inhiber l'écriture et c'est dommage mais ça arrive. Je n'ai pas trop compris la dernière strophe, pas les vers pris individuellement mais le message qu'elle veut délivrer.


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