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Poésie contemporaine
Concours : Sans [concours]
 Publié le 22/11/25  -  9 commentaires  -  638 caractères  -  139 lectures    Autres textes du même auteur


Sans [concours]



Ce texte est une participation au concours n° 38 : Le souffle du vent
(informations sur ce concours).





Cette chambre sans
Fenêtre n’entend
Rien sinon le lent
Triste mouvement
De mon cœur qui pend.

Toujours, toujours, sans
Arrêt je ressens
L’absence du vent,
Qu’il soit comme un chant
Ou long hurlement

Quand rien ne m’attend,
Je sais que le sang
Du ciel au flux sans
Cesse en mouvement
Me rendra vivant.


 
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Toute copie de ce texte est strictement interdite sans autorisation de l'auteur.
   Provencao   
2/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Belle tristesse en votre poésie. Simple et pleine d'espoir.

   papipoete   
10/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
contemporain
dans cette chambre sans fenêtre, me manque le bruit familier du vent, sans lequel je ne peux espérer retrouver la liberté...redevenir vivant.
NB je crois voir un prisonnier, se languissant dans un cul de basse fosse, tel Edmond Dantès...
jolie sonorité que ces hexasyllabes, sur une seule rime en " an "
la première strophe est ma préférée
papipoète

   Lebarde   
10/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime un peu
Un "cœur qui pend", à la peine et malheureux donc, prisonnier d'une inaction inacceptée qui a besoin du "chant" ou "long hurlement" du vent pour se sentir "vivant".

Une atmosphère de tristesse métaphorique qui mériterait peut être un plus long développement;

pour autant j'aime assez le ton ramassé et poétique des vers en cinq syllabes de ce court poème...
un peu moins la sonorité lancinante unique ("an") à la rime et trop fréquente dans le vers qui oblige à de trop nombreux rejets qui cassent le rythme.

Je sais bien que c'est la volonté de l'auteur(e) mais c'est mon ressenti personnel et je le donne.

   Ornicar   
11/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Pas mal du tout ce petit poème sur le vent.
Ce qui retient mon attention et me pousse à commenter, c'est le point de vue adopté, le traitement du thème qui fait preuve ici d'une belle originalité. Combien de poèmes en effet, sans réelle imagination ni fantaisie, vont vouloir décliner le vent sous toutes ses manifestations pour satisfaire au thème ? Là, il ne se dessine qu'en creux puisque le vent brille par son absence ou, plus précisément, par l'absence de la sensation de son souffle. Le postulat de départ est simple : le vent - qu'il soit "chant" ou "hurlement" - est souffle. Et le souffle, c'est la vie. Conclusion : sentir le vent, c'est se sentir vivant. A partir de là, le poème joue sur une opposition plus classique : intérieur / extérieur ; enfermement / liberté ; immobilité / mouvement.

Le "petit plus" en plus pour moi : le choix d'une rime, ou plutôt, d'une assonnance unique. C'est une vraie prise de risque de la part de l'auteur qui peut provoquer lassitude et surtout, ne pas plaire à tout le monde, suscitant alors le rejet. Personnellement, je trouve que cette "monotonie" toute relative reflète parfaitement l'état mental du moment chez son narrateur, la forme se pliant aux exigences du fond ; ensuite, elle n'est pas vraiment gênante "sur la longueur" vu que le poème est très court. Elle crée même par moments comme un système d'écho "familier". Associé au vers de cinq pieds, un chiffre impair, il y a, comme qui dirait, une petite influence "saturnienne". Mais je n'ai rien dit.

   Donaldo75   
12/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
La force de ce poème réside dans sa tonalité, déclinée dans un format court où les rares mots résonnent comme des notes tristes. Il n'y a pas besoin d'en faire des caisses pour susciter l'émotion du lecteur et c'est ce que j'ai apprécié le plus.

Bravo !
Une belle contribution au concours.

   Eskisse   
22/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Composition originale sur l'absence du vent, le vent attendu, désiré, supplié qui donnera la vie. Bien vu car, oui, le mouvement c'est la vie.

La rime unique, créant un rythme saccadé, s'accorde bien avec ce coeur intermittent et les ruptures qu'elle crée marquent le "lent triste mouvement" de la vie qui s'éteint. (Ca me rappelle la construction du refrain de la chanson d'Alain Chamfort la fièvre dans le sang. )

La "chambre sans fenêtre" est une synecdoque puisque la fenêtre vaut pour le locuteur.

   Robot   
22/11/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime bien
La tristesse s'impose en raison du manque. Le poème exprime bien l'impression de vide. Les ruptures de vers, les enjambements et la répétition de la rime expriment aussi le chaos intérieur.

   Cristale   
22/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
Le thème du concours est le vent, rien n'empêche, comme dans ce poème, son absence.
C'est finement joué.
"Sans", sans vent, sans pas grand chose en mouvement à part ce coeur pendu.
Un récit basé sur des sensations, un arrêt sur images.
Pourquoi deux fois le mot "mouvement" dans un si court format ?
L'ensemble laisse une impression angoissante après lecture, donc le poème fait mouche, pour moi en tout cas.

   A2L9   
22/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime beaucoup
L'absence du vent, mouvement, celui qui rend vivant, un enfermement et ce coeur en peine.
Par contre j'ai du mal avec avec les césures et j'ai lu le poème d'un trait pour les effacer.


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