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Poésie libre
Concours : Souffle [concours]
 Publié le 06/12/25  -  6 commentaires  -  1836 caractères  -  98 lectures    Autres textes du même auteur

Ce que le vent…


Souffle [concours]



Ce texte est une participation au concours n° 38 : Le souffle du vent
(informations sur ce concours).





Lorsqu’il revient
jaune, chargé de nuages,
à bras-le-corps sur le sommet –

moi qui vis dans le pays plat,
je me demande :
se pourrait-il qu’il soit le mien ?
entre mes chairs, sous ma peau,
prenant puanteur et sueur,
ce cœur noueux, avide,
si plein
de désespoir sifflant.

À pleins poumons,
je me sens ogre,
enjambant Babel
et ses monts si hauts.

Mais la colère des Dieux –
je perds la raison.
Souffle court,
souffle ailleurs,
souffle long,
sans caprice,
juste la folie.

Alors il vient,
cette fois bleui,
avec son odeur de gaz,
sans couleur,
explosif.

Le bout des doigts
mangés de remords –
un bref instant.

Mais la maison,
grandissime,
immense,
démesurée,

un matin glacé
sous le froid qui l’étire,
chancelle,
danseuse maladroite,
et tombe
sur un tapis de feuilles.

Le vent d’automne avait rangé
les rouges sur le côté.

Celui qui balaya la rue
emporta briques et cœurs.

J’avais posé la bonbonne.
L’autre n’avait rien compris.
Il est passé à côté,
les autres dedans,
et ils ont sauté avec.

Souffle irréel,
oreilles percées –
un vent terrible emporta
les valises
et les souvenirs.

Photos de cotillons éparpillés,
que jamais plus les yeux ne lanceront
au-dessus des têtes,
en riant.



emporte.


 
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   Provencao   
6/12/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
Ce souffle se colore en un désespoir avec cette tonalité majeure de l’existence, dans laquelle les remords de l’existence, se révèlent à ces valises et ces souvenirs.

Le désespoir serait-il la façon dont l’existence porte sa fragilité et finalement ce coeur noueux et avide, annulant tous les possibles ?

Bonne chance pour le concours.

   papipoete   
6/12/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Bonjour concurrent
Un texte alambiqué où il faut étriller chaque ligne, pour s'assurer qu'il ne reste rien accroché, à un sujet, à un cod ?
Une toile dont la couleur semble puer le souffre, avec cette
" j'avais posé la bonbonne... et ils ont sauté avec " qui ne laisse présager rien de bon !
NB trop spirituel pour ma pauvre culture, je ne reste pas avec le héros, dont les aventures au vent d'Automne raviront les amateurs de rébus.
papipoète

   Robot   
6/12/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
Je vais être direct. Quel embrouillamini ! Je n'ai rien compris aux tenants et aboutissants de cette "poésie". Je distingue plus de souffle que de vent dont les descriptions ne me rappelle aucune sensation vécue. Serait-ce le souffle d'un attentat ? la puanteur soufrée d'une usine à gaz qui a explosée ? Les gaz toxiques d'une guerre ?
Je veux bien qu'on ne mâche pas une explication pour chaque vers, mais là, je nage à la poursuite de ces cotillons que des yeux on lancé. Des yeux qui lancent des cotillons, même avec un parti pris poétique, je reste en dehors de l'image.

   RaMor   
6/12/2025
Bonjour,

Je reconnais des intentions fortes, mais le sens du texte m’échappe constamment. Les métaphores se superposent au point de neutraliser l’émotion : on ne sait jamais de quoi il est question, ni pourquoi.

Cdt,

   Albertus   
8/12/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
n'aime pas
Ma première remarque c’est que le souffle d’une explosion ne cadre pas vraiment dans un thème sur le vent, même si c’est une observation un peu triviale sur un poème qui décrit de façon chaotique mais en même temps impressionniste l’état de colère, mal-être, folie et sentiment d’invincibilité du narrateur avant de faire exploser “l’immense maison”, et l’état de choc et de désolation au caractère irréversible après l’effondrement de la maison (“valises et souvenirs emportés”, “jamais plus les yeux ne lanceront”, le balayeur “emporta briques et coeurs”).

Cependant, contrairement à la peinture impressionniste où l'œil capte en une seconde la totalité du tableau, l’exercice est beaucoup plus difficile en poésie : il est en effet impossible de lire en une seule seconde la totalité du poème. Imaginons qu’on mette une grille devant le tableau “Guernica” de Picasso et qu’on regarde séquentiellement la case a1, a2, a3 etc., on n’aurait absolument pas la même impression que si on regarde le tout d’un seul coup. C’est précisément ce qui se passe avec votre texte. Il faut plusieurs relectures pour que la vue d’ensemble se mette graduellement en place. Or une poésie doit être quelque part grosso modo accessible dès la première lecture (même si on découvre ensuite en relisant des choses qui nous avaient échappé initialement), ce n’est pas un manuel d’emploi qu’on doit relire 36 fois avant de le comprendre.

   Kirax   
8/12/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
Au début, j'ai eu du mal avec ce texte.
Et puis j'ai cru y déceler une personne, hésitant à commettre un attentat à la bombe.
Le texte laisse transparaître de l'hésitation, du désespoir.
Je crois comprendre que "l'autre", "il" était la cible, et qu'il y a eu des victimes collatérales.
La joie et l'innocence s'en sont allés tels les cotillons, à la fin de ce texte. Il y aura un avant et un après cet évènement.
Finalement, à la relecture, plus intéressant qu'en première lecture ; mais cette prose n'est pas particulièrement poétique à mes yeux. Seulement un peu énigmatique.


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