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| Lapsus
23/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Ce retour aux sources mythologiques, pour ne pas dire à la source puisqu'il s'agit d'Acis, ne manque pas de charme.
Les évocations sont belles et le lyrisme certain. Les vers sonnent bien et l'alexandrin, dans sa majesté naturelle, sied bien au thème. Certains choix éloignent toutefois le texte du classique absolu. A l'auteur de poser son curseur. |
| Ornicar
27/10/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Les amours tragiques d'Acis et Galatée ont la faveur de ce sonnet de bonne facture.
Le format choisi, on le sait, oblige à la concision. Aussi, rien ne dépasse et n'est en trop dans cette histoire. Ce n'est pas un défaut, loin de là. Tout est dit, mais sans excès, comme si le choix de ce thème tiré de la mythologie n'était qu'un prétexte pour l'auteur à s'exercer et déployer ses talents d'écriture. Des ressorts psychologiques et intimes des protagonistes, on ne saura rien. Le lecteur qui ne connaît pas la mythologie est condamné à faire des conjectures, à déduire la jalousie de Polyphème du premier vers, à relier le cylope au rocher mortel ("l'arme du crime") avec des pointillés et des hypothèses hasardeuses. Ou à consulter la page Wikipédia relative à Galatée, ce que j'ai d'ailleurs fait. L'action - si l'on peut parler "d'action" car on n'en voit que le triste résultat - tient en deux tercets. Les autres vers se focalisent sur la figure de Galatée et restent essentiellement descriptifs, notamment dans le deuxième quatrain. Le sentiment qui domine alors chez moi est d'être face à quelquechose de statique, figé pour l'éternité, comme si je me trouvais au musée devant un tableau aux tonalités sombres d'un maître classique. Heureusement, le recours à la forme interrogative rend vivant ce poème et ce mythe. Et cette restitution, qui n'aurait pas manqué de me sembler un peu trop sage ou poussiéreuse, se trouve réhaussée des éclats lumineux propres à ces tournures. L'ensemble m'a semblé fluide et musical, et j'ai finalement passé un agréable moment de lecture. Remarque au vers 10 ("Dont le chant amoureux t'enlevait jusqu'au ciel") le verbe "enlever" sonne bizarre à mes oreilles. Mentalement, j'ai tendance à vouloir lire : "t'élevait"... |
| Boutet
6/11/2025
trouve l'écriture
perfectible
et
aime bien
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Un sonnet contemporain mythologique sur Galatée, Polyphème le cyclope et Acis le berger.
Dommage que l'ensemble soit alourdi par quelques tournures difficiles comme : Reprochent alentour , sourd une source et ce corps fracassé qui n'est pas du meilleur goût. Autrement, bien que le sujet soit quelque peu désuet, l'ensemble se lit sans déplaisir. |
| Marceau
6/11/2025
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Bonjour Curwwod,
"Fabrique d'Antiquités", pancarte vue jadis sur quelques site historique où l'on fabriquait, devant client, des lampes à huile romaines d'époque. Votre antiquité grecque contemporaine "d'époque" fonctionne à merveille, certes, pardon mais cet andouille de Polyphème pas plus que la douce Galatée ou le pauvre écrabouillé ne suscite en moi aucune ombre de frisson. Je laisse donc à d'autres le soin de laisser une appréciation et de quantifier leur ressenti. Une autre fois, peut-être... |
| Provencao
6/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour Curwwod,
Vous discernez fort bien, derrière chaque interrogation les portées spirituelles et confidentielles rendant éveillée cette image au travers votre poésie. Tout s'anime jusqu’aux apparences de vos encolures, de la régularité et de l'historicité : "Qu'est-il donc devenu, Acis au teint de miel Dont le chant amoureux t'enlevait jusqu'au ciel Et te gardait hier tendrement enlacée ?" Au plaisir de vous lire, Cordialement |
| Robot
6/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime bien
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Connaissant l'histoire d'Acis et Galatée, le thème du poème ne m'a pas surpris.
Moins séduit par les quatrains je me suis laissé prendre à la musicalité des tercets. En les lisant et les disant j'ai perçu comme l'écho des choristes soutenant la tragédie grecque. |
| papipoete
6/11/2025
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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bonjour Curwwod
On pourrait croire que je ne suis pas allé à l'école, mais cette histoire figure à ce trou béant qu'est mon inculture. C'est un scénario que le temps n'empêche pas de reproduire, avec cet amant jaloux ( pas aimé de la Belle ) qui élimine son rival par sa mort. Je n'en ai pas d'exemple là, ( Quasimodo VS Frolo ) sous la main mais il garnit hélas nos journaux écrits ou télévisés. NB en pincer pour un être monstrueux de corps, est guère imaginable ( pas comme s'il fut beau, mais que la vie rendit affreux, même le coeur noble ) et Acis était vraiment trop gênant... à Galatée qui croit que son amoureux l'abandonna, sa voix intérieure la console en disant, qu'il est mort fou d'amour pour elle... Dans le déroulé du poème, je suis étonné que son " confident " secoue Galatée, comme s'il ne savait pas cet horrible trépas...puis en 3 lignes l'avoue crument ? techniquement, je vois des singulier/pluriel..des hiatus ( devenu/Acis ) et au dernier vers ( sourd/source ) pas agréable à l'oreille. |
| RaMor
6/11/2025
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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Je vais encore faire le vilain petit canard. Votre poème témoigne d’une réelle maîtrise de la langue, mais il reste prisonnier d’un académisme un peu figé. L’écriture est correcte, soignée, mais sans souffle ni risque. Les images, convenues, rappellent un lyrisme d’un autre âge, et le ton pathétique tourne vite au déjà-vu. On devine la culture et la rigueur, mais tout semble trop tenu, trop sage. Un texte bien fait, mais suranné, qui ne m'émeut pas parce qu’il ne se met jamais en danger.
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| A2L9
6/11/2025
trouve l'écriture
convenable
et
aime un peu
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Je n'ai pas senti la mort, l'amour, le chagrin intense dans ce poème.
J'ai aimé les quatre vents marins et les grains, la beauté solaire. |




