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Poésie libre
cyclo : Le silence
 Publié le 11/07/08  -  3 commentaires  -  504 caractères  -  49 lectures    Autres textes du même auteur

Retour sur le passé silencieux.


Le silence



Ici et maintenant je retourne au passé
Quand les oiseaux chantaient au jardin
Quand la ville écumait son silence
Et que j’ignorais même que j’existais

Ce passé est présent jusque dans le futur
Il bout au fond d’un cauchemar
Que mon cerveau touille et trifouille
Comme un vol d’hirondelle innocente

Oui, me voilà bientôt revenu
Dans l’herbe folle et la fougère
Et ce village ancien où il n’y avait personne
Avant que le monde ne m’habite


 
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   Melenea   
12/7/2008
 a aimé ce texte 
Bien
Pour avoir écrit et lu des textes sur le silence, j'apprécie cette approche nouvelle et surprenante... Mais j'aurai tout aussi bien pu penser à la solitude sur ce texte...

"j’ignorais même que j’existais"
...
"Avant que le monde ne m’habite"
j'aime beaucoup ces deux vers qui nie ton existence et les deux lues l'un après l'autre sont plein, d'un grand silence...

POur moi le silence est bien représenté par le dernier vers, qui paradoxalement "me parle beaucoup" :)

"Que mon cerveau touille et trifouille
Comme un vol d’hirondelle innocente" J'aime moins ces deux vers qui eux ne m'évoquent rien du tout, ni dans les sonorités, ni dans les images...

Mél

   Anonyme   
24/7/2008
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Une introspection surprenante, et un poème percutant.

   Anonyme   
28/10/2016
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je vais commencer juste par ce qui m'a gêné, cette phrase :
" Que mon cerveau touille et trifouille", ce n'est pas très joli et à l'oreille, ainsi que l'image qui se projette après cette lecture.
La ponctuation est bien singulière, " Oui, me voilà bientôt revenu ", bien brève apparition, quel dommage ...

Pour l'ensemble du texte, je suis très surprise, après tout ce que j'ai lu jusqu'à présent, de trouver enfin un texte sans coupures "aléatoires", voilà donc un écrit de vous plaisant à lire.


Il y a vraiment de très belles choses, elles ne demandent pas forcément à être trop expliquées, vous tentez de nous faire partager un moment "le silence", son importance.

Au travers de vos mots, je peux ressentir l’expression d'une certaine souffrance :

" Ce passé est présent jusque dans le futur
Il bout au fond d’un cauchemar
Que mon cerveau touille et trifouille
Comme un vol d’hirondelle innocente "

Que je retrouve dans cette dernière strophe :

" Oui, me voilà bientôt revenu
Dans l’herbe folle et la fougère
Et ce village ancien où il n’y avait personne
Avant que le monde ne m’habite "

Je m'interroge, quel est ce monde qui vous habite ???


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