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Poésie contemporaine
Cyrill : Calice festin
 Publié le 04/03/14  -  4 commentaires  -  1074 caractères  -  176 lectures    Autres textes du même auteur

Éducation sentimentale.


Calice festin



Il s’en était fallu d’un rien
D’une plume au ciel envolée
D’une brise allant sur les blés
Aux harmoniques aériens.

À peine mes doigts sur les liens
Et sa robe se dénoua
Quatre grammes de taffetas
Au soleil de l’été indien

À peine mes yeux dans les siens
Qu’une frégate – son visage
Accosta mes berges sauvages
Mes appétits de béotien

Sitôt son rire musicien
À mes ouïes énamourées
Cascade de perles nacrées
Et de cailloux adamantins

Sitôt son alphabet mutin
Aux voyelles entrelacées
Aux sifflantes bien embrassées
Aux caractères magiciens

J’ai des rougeurs de collégien
Des vertiges, des marécages
Aux margelles de son corsage
Où je devine et je deviens

Je suis un ogre comédien
Récite des vers et m’ébats
M’abîme à l’ourlet de ses bas
Conciliabule de vaurien

Ma bouche aux rives de son bien
Mon âme en son âme adorée,
Du chardon, de la centaurée
J’aimai le calice festin.


 
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   Pimpette   
4/3/2014
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Délicieux

Un poème parfait,plein de poésie à ras bord dans une simplicité totale!

je reste sur ce bonheur de lire pour quelques jours!

"À peine mes yeux dans les siens
Qu’une frégate – son visage
Accosta mes berges sauvages
Mes appétits de béotien"

J'imprime et je garde!!!

   LeopoldPartisan   
4/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Oui et non, car pour ce qui me concerne ce texte relève plus du fantasme que d’une véritable éducation sentimentale, où comme de bien entendu, ne nous voilons pas la face, ce n’est assurément pas le côté sentimental qui est mis en avant.

Ne me croyez certes pas bégueule mais, et c’est bien là que personnellement le bât blesse, je n’ai en rien retrouvé cet émoi typique d’une première fois où se mêle et s’entremêle innocence et appétence, pudeur et impudeur, retenue et abandon. C’est bien écrit et même avec certaines analogie à la littérature courtoise, mais il manque vraiment de ce réalisme qui souvent nous apporte un supplément d’âme.

   senglar   
4/3/2014
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Cyrill,


Cet amoureux impétrant m'a paru bien habile dans l'art du délacement pour être un béotien Cyrill :)

Bravo pour les "cailloux adamantins", peut-être pas pour les sifflantes (sa belle zozoterait-elle ?), les "margelles" d'un corsage peuvent sembler un peu lourdes qui ne le laissent cependant pas de pierre, l'ourlet d'un bas ne glisse-t-il pas ?

Mais qu'importent finalement toutes ces remarques puisque l'effeuilleur s'est abreuvé au "Calice festin", suprème "bien" et nectar, ambroisie, âme et Graal conquis.

Non, je ne suis définitivement pas d'accord avec le mot "béotien".

(-) de pure jalousie. lol

brabant

   Anonyme   
31/3/2014
 a aimé ce texte 
Un peu
Personnellement, je trouve ce texte un tantinet trop technique. Les rimes en "ien" me paraissent - mais c'est subjectif- mieux convenir à musicaliser une ambiance sinistre (rien, chien, ...) qu'à cette atmosphère mutine.

Quelques images pour rimer gâchent un peu le plaisir et la fluidité : "Aux caractères magiciens" (magiques ? mais la rime...)

"À peine mes yeux dans les siens
Qu’une frégate – son visage
Accosta mes berges sauvages
Mes appétits de béotien"


Enfin, comparer "son bien" à un chardon me paraît audacieux...


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