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Anonyme
26/9/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↓
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J'apprécie le mystère qui imprègne votre poème comme d'
Âcres relents de confiture dans la profondeur de la pierre. (Ces vers sont les premiers qui m'ont fait soupçonner que je n'allais pas bien comprendre de quoi il était question.) Ma lecture me laisse dans un entre-deux, des limbes. Je me représente une maison en ruines, ruinée de lierre, mais s'agit-il d'une demeure concrète (je ne crois pas), de l'allégorie d'un amour perdu comme m'incitent à le penser les accoutrements d'un mariage suivis d'un enterrement en volute et les deux amants désemparés, voire de l'évocation d'une ambition littéraire avortée ? Je ne saurai pas, et un tel flou, ce côté auberge espagnole de l'ensemble, pourrait m'agacer, mais l'ambiance me charme. D'autant que vous ne débutez pas systématiquement les vers par une majuscule et que je trouve que cela ajoute au feutré, au mystérieux du propos. La brume règne, y compris dans ma tête. L'avant-dernier quatrain me fait penser à une histoire de fantôme et le dernier vers du poème me confirme que ce n'est pas la peine d'envisager une conclusion. Malgré l'impression de fourre-tout conceptuel qui me reste après lecture, je retiens aussi une unité esthétique, quelque chose d'abouti. Il n'y a pas vraiment de moment qui ressorte me semble-t-il, je me crois devant l'eau lisse d'un étang en pleine forêt, immobile, à la profondeur inconnue ; un lieu serein, pourtant éveillant en moi un début d'inquiétude. Et baigné de brume, bien sûr, mais aussi d'un soleil pâle. |
papipoete
11/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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bonjour Cyrill
C'en est du " Cyrill " avec ses vers plein de sous-entendus, ses murs où se passa ici d'étranges choses... L'on y vécut, des pots de confitures, du mobilier de chaises et autres pauvre lit en attestent ; on y mourut car nul feu de cheminée, ni feu de coeur humain ne brûle désormais. Mais si vous tendez l'oreille, vous entendrez les rires d'un mariage, les soupirs de nuit de noce... mais par la fenêtre, le seul murmure se hasarde entre ces quatre murs. NB comme de coutume, l'auteur sème poétiquement des petits cailloux blancs, illustre une charade où chaque ligne parade et le lecteur doit trouver les clés de son inspiration ! Sans aller plus loin, la première strophe est ma préférée, toute douce comme du velours. le dernier vers lève un coin du mystère qui entoure cette sinistre demeure. Mais du début jusqu'à la fin de ce " long " poème, il ne faut pas chercher absolument le " mais c'est bien sûr ! "... c'est du " Cyrill " au 3e quatrain, l'enjambement " plume/funeste " est délicat à dire Tel papipoète, l'auteur écrit en octosyllabes, mais la comparaison s'arrête là... |
Lotier
12/10/2022
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J'y vois une chambre mortuaire, les murmures compassés, mais je n'ai pas tout compris
(« Quatre murs sur tapis de givre érigés en vaillant volume acquis sur un pâté de plume funeste. Mais il faut bien vivre.). Ça a des allures d'église, de vieille maison familiale, de morgue, je ne sais pas trop. Le chiffre quatre revient comme dans l'apocalypse. Je ne suis pas resté longtemps entre ces quatre murs. |
Provencao
11/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup
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Bonjour Cyrill,
J'aime ces quatre murs, qui permettent de connaître le murmure-qui-est... Une manière d'être proche :"Certains présument d’un augure on se blottit dans son calvaire on n’entend plus rien à l’affaire. Sait-on ce que taisent les murs ?" Comme une empreinte. Une belle inspiration presque divine qui se produit. Au plaisir de vous lire Cordialement |
pieralun
11/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Bjr Cyrill,
Sait on ce que taisent les murs? Et depuis combien de temps? Les clôtures en pierre d’une maison changent d’aspect selon les saisons, la brume, le givre, le lierre, la confiture? Les maisons anciennes étaient montées de pierres, alors ses murs là en ont encore vu bien plus…. Parfois la lecture est difficile par endroits, ça ne coule pas, mais l’ensemble possède la poésie du mystère. |
wancyrs
12/10/2022
a aimé ce texte
Bien ↑
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Salut Cyrill,
Ton texte est mystérieux à souhait ; j'imagine que tu l'as voulu ainsi, et c'est ainsi que je l'ai perçu. On se croirait dans un film d'horreur tant l'atmosphère est sinistre. Ici les répétitions accentuent le coté morbide de l'ensemble, et les mots choisis donnent froid dans le dos : Les fenêtres découpées, les portes percent, les volets grincent... etc. Pas étonnant que ces murs cachent bien de chose qu'on ne veut pas nécessairement connaitre... Wan |
inconnu1
12/10/2022
a aimé ce texte
Beaucoup ↑
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Bonjour,
J'aime beaucoup et pour beaucoup de raisons : les octosyllabes, les rimes embrassées féminines (ce sont les plus belles), les anaphores, le mystère qui plane entre ces quatre murs. Nul besoin de tout comprendre dans un poème, du moment que l'on fait confiance à l'auteur Bien à vous |
Miguel
12/10/2022
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Je n'ai rien compris. Cette maison qui semble ouverte à tous les vents est pour moi hermétiquement close. J'arrive à sentir vaguement que tout cela n'est pas joyeux, mais "Pourquoi ? Mystère", comme dit Arletty dans, je crois, "Les enfants du paradis". Ce mystère semble séduire les lecteurs. Il me laisse froid. Je sais bien que le poème n'est pas publié en classique, mais quelle que soit la section, les exigences de l'esthétiques sont les mêmes, et, à mon sens, le manque d'alternance de rimes masculines et féminines nuit à la mélodie.
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Anonyme
14/10/2022
a aimé ce texte
Passionnément
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Un poème où l'ambiance mystérieuse à souhait engendre à chaque relecture des ouvertures sans fin, comme si entre l'anaphore des quatre murs s'éveillaient des échos lointains chargés de mémoire !
Rien de glauque dans cette ambiance, que du sang chaud qui coule des profondeurs insoupçonnables en rampant sous la terre, fascinantes racines au galop où rien ne s'explique mais tout palpite de vie. Une poésie vivante et vibrante, parfaitement réussie ! La preuve, elle emballe mon inspiration ! PS : j'envie votre écriture ! (sourire) |
Cyrill
15/10/2022
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Eki
23/8/2023
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
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Murmure dans le silence des pierres dormantes...
Les traces d'un passé restitué pour contrer toute ruine de celui-ci...Ici, la vie battait...C'est bien le message de votre récit. J'aime l'idée, les êtres qui perdurent, le souvenir après le dépérissement, la lumière qui revient après l'ombre. Témoigner de la vie antérieure, garder le sensible, le regard aimant...Briser la main de la mort, la toiser avec la part du merveilleux qu'apportait la vie. J'ai puisé tout cela dans vos mots. Joli texte empreint de votre poésie que j'aime ! |