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Myndie
9/11/2024
trouve l'écriture
perfectible
et
aime un peu
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Bonjour,
je commence par ce qui m'a le plus séduite dans votre poème : les deux premiers vers et la dernière partie. A compter de « Respire », j'ai lu un texte, des vers profonds, riches de sens et empreints d'une poésie vibrante. Pour le reste, j'ai beau être aguerrie aux calembours, inversions et manipulations de sonorités en tous genres et les apprécier, je dois dire que trop de jeux de mots parfois dessert le texte et nuit à la compréhension des idées exprimées. C'est le cas ici. Je me suis heurtée au mur infranchissable d'une construction un peu trop alambiquée, un peu trop hermétique et du coup, je n'ai rien ressenti. Elle n'est pas loin pourtant l'émotion,on la sent affleurer, comme ici : « Panser les mains tordues de bon aloi » ou là : « à d’autres mentent comme s’enfuir à j’aimais, là. plus personne ne vient » Mais peut-être serait-il plus intéressant d'exprimer votre pensée avec plus d'épaisseur et moins dans l'urgence d'une écriture aussi torturée qu'automatique. |
papipoete
15/11/2024
trouve l'écriture
très perfectible
et
n'aime pas
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bonjour daphlanote
rien que le titre déjà, impose d'ouvrir le dictionnaire, et ne rien comprendre ! je ne renonce pas, et avance dans les méandres de votre texte, tel égyptologue, ou spéléologue une lampe magique à la main, curieux de mettre un sens à cette énigme...rien n'y fait ! NB certes, nous sommes loin de " maître corbeau sur un arbre perché... " mais votre texte ici parait, c'est qu'à certains il plaît ? ils viendront donc ici vous flatter Sangre ne m'apprend rien. |
Provencao
15/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour daphlanote,
"Cent pensées s’écoulent comme autant de premières fois vécues depuis la chute." Plusieurs lectures pour mieux appréhender ce versant hermétique, j'y ai lu beaucoup de choses et cela entraine bon nombre de questions: Est-il question d’accès à la lumière ? Accès à ce qui ne s'établit ni ne se prouve ? Peut-on utiliser le titre de « Voie hermétique » hors des couloirs vides ? Qu’une voie souveraine puisse se féconder pour assigner les parcours de quelques histoires, je l'entends. Au-delà, que nous est-il garanti de projeter? Toutes ces questions qui je l'espère ne resteront pas sans réponses appropriées. J'ai bien aimé ce que j'ai ressenti. Au plaisir de vous lire Cordialement |
Pouet
20/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Slt,
ce sangre est-il celui d'un accouchement physique ou mental? Le rouge est souvent une alarme. Peut-être faut-il s'ancrer avant l'arrachement, s'assouvir ou s'ouvrir, se faire serf afin de soumettre la servitude, de l'engendrer. Mais aussi du rêve, un peu, en transfusion. Je ne sais si le "mettre au monde " (ou non) et son déroulement physiologique et psychologique sont décrits ici métaphoriquement, en tout cas j'aime bien l'entendre ainsi - une maïeutique. Sans doute un indicible hurlement silencieux. Une joie polie et une douleur d'ongles ébréchés sur des draps lisses. |
David
30/11/2024
trouve l'écriture
aboutie
et
aime bien
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Bonjour daphlanote,
J'ai remarqué beaucoup de vocabulaire vertical, dans un sens ou dans l'autre : l’ancre, l’altitude, de haut en bas arpente la montagne, escaliers, vertige, gouffre, ruissèle, s’écoulent, chute. J'ai aussi eu un œil vers le vocabulaire élémentaire, un "feu", de l'eau, et pas mal de terre : Sertir, argile, sol, terre, chaux, montagne, grès. C'est venu dans un second temps, ça. Il y a d'abord eu le titre, Sangre, et le "San" repart au premier vers avec "s'encrer", puis "sans penser", et traine en S avec "sertir", "servir", "certitude", et revient à la fin dans ce "cent pensées". Ensuite j'ai cherché un sens. le dernier que j'ai imaginé, c'est l'aliéné sous sa camisole, en proie à un délire. Mais ça peut coller à tous les poèmes, cette histoire-là :) Là, j'ai d'abord senti une histoire de passage, de retour à la ligne ou à l'étage, au rez de chaussée, de menstruations même, d'une pause qui relie à la nature, qui charrie concrètement et symboliquement tout un fatras. Je refuse un peu une lecture dépressive, sans trop d'arguments autre que de trouver ça, le ton le phrasé je veux dire, plutôt du registre de la transe hypnotique, du laisser venir. |