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Poésie néo-classique
David : Malcolm
 Publié le 19/05/09  -  12 commentaires  -  740 caractères  -  195 lectures    Autres textes du même auteur

Le gendre à abattre.


Malcolm



Quelqu’un venait d’entrer alors elle a souri.
Lui laissa sur son cou ses deux mains apaisées
Pendant qu’elle retient, les paupières baissées,
Le frisson qui l’affame, où l’autre s’est nourri.

Quand la langue força son sourire étourdi,
Rien ne put obéir, lèvres écarquillées,
Ce coin est une impasse et sont démaquillées,
Ses esquives, sans peine, au silence interdit.

Même ses yeux voilés, qu’à présent elle est libre
De ne plus être proie et comme il la fait vivre
Elle épousa tantôt, pour son prénom, Malcolm.

Elle oublie un instant, tout à son repassage,
Un rêve de violence et poursuit son ouvrage
Étalé par le temps, syndrome de Stockholm.


 
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   Anonyme   
19/5/2009
J'avoue ne pas comprendre... en fait rien ne me parle, et pourtant je l'ai lu trois fois... il me semble même que la syntaxe est parfois douteuse... je reste dubitatif. Serais-je seul à n'y rien comprendre ?

   Anonyme   
19/5/2009
Bonjour David ! Tout comme Alcatraz, je ne comprends pas le sens de ton poème et, crois moi, j'en suis vraiment désolé... Le syndrome de Stockolm, empathie de l'otage pour son geôlier, semble être le fil conducteur ; Malcom, à part la rime, je n'ai pas compris de qui il s'agissait. Quant à la forme, encore désolé, mais sans entrer dans les détails, il me semble que le vers 13 comporte... 13 syllabes, ça accroche à la lecture...

   xuanvincent   
19/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
En fait, j'y ai vu l'histoire d'une rencontre (et les suites de cette rencontre), esquissée, avec des flous sans doute voulus par l'auteur.

Ne connaissant pas le syndrome de Stockolm, j'ai fait une recherche, ce qui m'a permis de mieux comprendre le texte.

"Le syndrome de Stockholm désigne la propension des otages partageant longtemps la vie de leurs geôliers à développer une empathie ou une contagion émotionnelle avec ces derniers (...)" source : article de wikipedia.

. libre... de ne plus être une proie" : cette image m'a un peu intriguée

. la phrase introduisant le poème m'a de même un peu étonnée.

   calouet   
19/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Serait-ce l'histoire d'une ex-pute?... Je suis moi aussi dubitatif sur le sens, ai pourtant bien essayé de me repérer entre les quelques indices qui semblent jalloner ce poème, sur les passages pass-présent notamment.

C'est con de n'être pas certain d'avoir cerné le bon truc, mais au final ça n'est pas si grave, surtout quand on doit lire et relire des vers de cette beauté.

edit : je viens de repasser dessus, pas mieux. juste que la rime en -olm, bah elle me plait vraiment, aux oreilles.

   ristretto   
19/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↓
plusieurs lectures
toujours dans l'impasse
et rien ne me retient

   Anonyme   
19/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Je suis assez dubitative quand aux incessants changements de temps, que j'ai eu du mal à suivre.

J'aime beaucoup le deuxième quatrain : nettement moins les autres.
C'est joli, mais sans plus. Pas assez fort, appliqué, dérangeant, original pour m'accrocher.

   Marquisard   
19/5/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Tu prenses peut-être à un malcolm en particulier ? le fait que le prénom soit si présent m'intrigue, mais j'avoue n'y rien comrendre. un mac ? un simple macho ? un tombeur d'opérette ?
sinon, sur la forme, trop décousu pour moi, comme l'a souligné lohengrin, les changements de temps ne sont guère attrayants, seul le désir d'entrevoir le fond m'a poussé à persister sur ce poeme.
Au plaisir

   Anonyme   
20/5/2009
comme d'habitude je suis un peu déroutée par la syntaxe davidienne.
Je pense néanmoins que la virgule après "démaquillées" est inutile. "ses esquives" est le sujet inversé, n'est-ce pas?
Sinon, au vers 9, j'aurais plutôt dit: "à présent qu'elle est libre".
Je comprends effectivement (après lecture des commentaire) qu'une ancienne prostituée a épousé son proxénète, et qu'elle s'est rangée en bonne ménagère qui fait son repassage.

Si j'ai du mal à apprécier la qualité poétique de ce poème, j'aurai au moins appris ce qu'est le "syndrome de Stockholm", et appris qu'en poésie classique on peut faire rimer "libre " avec "vivre".

   Anonyme   
20/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Ce qui me vient à l'esprit directement ici, ç'est la ponctuation.
J'ai vraiment du mal car je trouve le rythme trop haché.
Et dans le 2e vers après "Lui" je trouve étrange le manque de virgule.

Pour ce qui est du sens, là ou d'autres y ont vu une ex pute, j'y vois plutôt une femme blasée de son mari et sans doute écœurée de ce type, mais la routine s'est depuis trop longtemps installée. elle fait avec.
Et le fait qu'elle ne soit plus proie laisse à penser qu'elle s'est enfermée dans un monde qu'elle imagine et qu'a ce stade plus rien ne l'atteint.
D'où quelque part le sens figuré du syndrome de Stockolm.

Pour ce qui est du prénom Malcolm, j'ai cherché en vain l'annagramme. Un prénom sans doute hasardeux, ou peut-être une référence cinématographique.

   David   
21/5/2009
Ce que je peux en dire en forum est

   Anonyme   
21/5/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Salut David, j'ai été lire le forum, je n'aurais pas du avant de commenter je crois.

Je te livre donc mon ressenti en première lecture, je suis totalement à côté mais tampi... bon

En première lecture, je me suis dit qu'on avait affaire à une femme qui se marie mais qui a un amant... qu'elle aimerait bien ne pas se marier mais il est un peu tard, surtout que son futur mari n'est pas cool (moi j'avais penché vers un homme violent, voire un tortionnaire psychologique ou un truc du style)...

J'ai ressenti beaucoup de choses, de l'abandon à l'envie, à la tristesse, la liberté... plein de choses...
Puis il y a le mot ouvrage (associé à repassage...) qui me dérange (mais je lis ton forum et je pige pas plus mais presque)...

En gros j'aime bien

- Lui laissa sur son cou ses deux mains apaisées
Pendant qu’elle retient, les paupières baissées,
Le frisson qui l’affame, où l’autre s’est nourri.

- ...sont démaquillées,
Ses esquives, sans peine, au silence interdit.

- Même ses yeux voilés, qu’à présent elle est libre
De ne plus être proie et comme il la fait vivre
Elle épousa tantôt,

Et comme il la fait vivre me perturbe aussi... bon apparemment ce serait une histoire de prostitution? OK

Voilà moi je n'y entends des fois toujours pas grand chose en poésie mais j'ai aimé les images que je cite ci-dessus, et voilà, le reste je pense que c'est un peu au ressenti et je préfère en faire ma petite déduction personnelle... que d'avoir envie de comprendre les clés et la façon dont elle tourne.
Je ne pense pas qu'il soit nécessaire que tout soit expliqué, ça fonctionne très bien sans ça.
Merci David.

   Lariviere   
25/5/2009
Il me semble que ce poème ne donne pas toutes les clefs utiles à sa compréhension.

La deuxième strophe :

"Quand la langue força son sourire étourdi,
Rien ne put obéir, lèvres écarquillées,
Ce coin est une impasse et sont démaquillées,
Ses esquives, sans peine, au silence interdit."

... me faisait penser qu'il s'agissait peut être d'un viol, mais je ne retrouve rien dans le reste du texte qui peut me conforter dans cette interprétation.

J'avoue que le prénom Malcolm, m'égare plus qu'il ne me guide dans le sens de cette poésie... Clef personnelle ou référence pour appréhender la lecture ?...

Malcolm X a violé sa compagne pendant un hold-up avant de se convertir et de l'épouser ?...

Je suis désolé, mais voilà ce que je (crois) comprend(re)s, avec ce poème en l'état.

Sur la forme : j'ai l'impression ici (ce n'est que mon avis) que le caractère rigide de la métrique, participe aussi à la difficulté de comprendre, surtout dans la mesure où la syntaxe est particulière et parfois déroutante (ça, j'aime bien, même si ici, ça aide pas...)

Les phrases ont peut être besoin de liberté parfois, pour s'exprimer pleinement.

Au plaisir de te lire !

Edit : j'ai pris bonne note des explications de l'auteur. Merci pour celles ci et pour ton humour !


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