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Poésie classique
David : Nature vive
 Publié le 16/08/09  -  14 commentaires  -  754 caractères  -  300 lectures    Autres textes du même auteur

Moment.


Nature vive



Des couples d'abricots dansent dans le courant
Que je fends de mes pas, en allant vers la gare,
Abondance de pleine attention bien trop rare,
Un peu de ronds dans l'eau, de la veine au comptant.

Puis j'ai croisé mon ex... euh, patron, je m'entends
Qui tenait à la main, un peu comme une amarre,
Un téléphone et puis, chacun restant avare,
Il nous fallut rejoindre avides nos instants.

Le bus a klaxonné - je ne vois plus les filles ! -
Et très loin sur ma langue est un goût de myrtilles,
Alors je l'ai brûlé, chaud et froid garanti.

De son pas décidé, le boss arpente l'aire
Où passent les passants, d'un trot de dromadaire
Et tout tourne bien rond, mon monde appesanti.


 
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   Meleagre   
16/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Ce texte laisse une impression étrange, venue sans doute du décalage entre la forme du sonnet, classique, fluide et bien construite, et le langage souvent familier (ex... euh, patron ; un peu comme ; le boss ; tout tourne bien rond) et parfois peu compréhensible : qui sont ces "abricots" ? que veut dire "de la veine au comptant" ? Que brûle-t-on au vers 11 ? Corrigez aussi la faute d'orthographe au vers 8 ("il nous fallut").
Cela dit, écrire un sonnet sur un trajet vers la gare, avec son boss, est une gageure : rien de bien poétique a priori, mais la forme et certaines expressions heureuses ("dansent dans le courant", "un trot de dromadaire") donnent à ce texte un élan poétique.

   Lulu   
16/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
J'aime beaucoup la poésie classique, même si je ne m'aventure pas trop encore dans son écriture, et précise avant tout que je salue le travail dont chacun sait qu'il n'est pas des plus faciles...

J'ai dû lire et relire pour saisir l'ensemble et apprécier vraiment.
A la première lecture, je me suis heurtée à l'expression "couple d'abricots". Ce fut d'entrée, un peu pénible, mais j'ai dû fermer les yeux, sans comprendre pour continuer. A la relecture, il m'a semblée qu'il s'agissait là de ces "filles" évoquées plus loin ; un regard d'homme, qui ne me parle pas du tout, mais qu'il est intéressant de découvrir... (mais peut-être que je n'ai rien compris ?).
Dans le même quatrain, "Abondance de pleine attention" m'a paru redondant : "Abondance" et "pleine". Par contre, le "bien trop rare", en opposition est fort joli, simple, mais beau.
Puis, ce vers : "Un peu de ronds dans l'eau, de la veine au comptant." Il m'a fallu là quelque temps pour saisir "veine au comptant". Je l'interprète comme l'expression d'un plaisir extrême ou d'un plaisir tout court. La formule est un peu particulière et si je ne me trompe pas dans son interprétation, j'aurais aimé d'autres mots pour le dire et le comprendre à la première lecture.

Ensuite, quatrain suivant. Je n'ai pas du tout aimé, et ce, dès la première lecture, le premier vers. Pourtant, en relisant l'ensemble, nous comprenons bien que l'arrivée dans ce "moment" de cet homme est une forme de rupture par rapport au plaisir éprouvé. Mais tout de même, cette forme familière et puis l'esprit même qui s'en dégage, nous sort complètement de l'atmosphère poétique. On aurait pu rompre le fil conducteur autrement, de manière plus subtile, tout en cherchant à maintenir un effet de surprise.
Par contre, les trois vers suivants sont très beaux.

Le premier tercet : "Le bus a klaxonné - je ne vois plus les filles -" : on entre là, comme je l'ai évoqué, un peu dans la compréhension de ce qui est à l'oeuvre ici. Peut-être un peu tard, à mon sens, à la première lecture. Mais bon, je ne vais insister plus sur cette expression "couples d'abricots" qui effectivement pose un peu problème.
Ensuite, "Et très loin sur ma langue est un goût de myrtilles", j'ai bien aimé cette simplicité de goût de myrtilles parce que la beauté a parfois cette forme de caractère, fort simple (je parle de l'instant).
Puis, "Alors je l'ai brûlé, chaud et froid garanti." : je n'aime pas beaucoup le mot "garanti", pas spécialement poétique, mais j'aime l'idée exprimée dans les mots précédents : "brûlé", "chaud et froid"..

Dernier tercet : Je dois dire que je suis un peu surprise de retrouver "le boss", car je croyais qu'il était sorti du cadre après ce que vous dites précédemment : "Il fallu rejoindre avides nos instants." Ca me semble là un peu contradictoire, mais peut-être que quelque chose m'a échappé. Le mot "boss", naturellement, est un peu gênant, mais cela fait écho à la familiarité du premier vers du premier quatrain. Tout de même, je dois dire (je me répète) que la familiarité, pour moi, c'est hors poésie.
Puis, "Où passent les passants" : dommage pour la répétition ; on devrait pouvoir trouver un autre verbe. Les passants passent forcément. Mais "d'un trot de dromadaire", c'est beau, original, sympathique.. On retrouve une puissance d'évocation, l'esprit agréble du moment dont vous avez voulu rendre compte.
Le dernier vers n'est pas des plus poétiques, mais l'idée du monde appesanti pour clore le poème me semble belle.

Enfin, une impression générale un peu mitigée. Je n'aime pas du tout la familiarité, mais cela est tout à fait personnel. Cela est sans doute une forme de provocation, une recherche d'originalité pour cette forme aux contraintes que l'on sait, mais je ne suis pas convaincue. Il y a quelque chose cependant, quelque chose d'agréable, car nous sentons bien que ce "moment" est fait de ressentis.

   brabant   
16/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour David,
Après "Argentique", un "moment", un instantané! J'apprécie le déclic! de Manara?...
Coquins! les abricots fendus...
Bien vu le téléphone amarre! (récemment je voyais une malheureuse jeune femme chinoise qui pleurait la mort de ses parents devant de satanées caméras - voyeurisme journalistique imposé! - disparus à cause de ce typhon qui traverse une partie du continent asiatique actuellement, elle pleurait, totalement perdue, totalement meurtrie, un portable à la main, entre la paume de sa main et un mouchoir, et ce portable était comme le prolongement de son bras, de son avant-bras et de sa main, il faisait partie d'elle - le mouchoir semblait incongru! - il faisait partie d'elle et de son désarroi. Comme ça, naturellement! tellement émouvant...).
Bon!... un ange passe... je le laisse passer. Bien! je continue.. revenons à nos moutonssses:
Audacieux! le "passent les passants" (mais comme tout est voulu et calculé chez toi, je ne risquerai pas le quart du début d'une once de reproche) qui fait paraître sage le "trot de dromadaire" qui aurait mérité une meilleure mise en valeur, qui l'est peut-être par effet de contraste...
Une "Nature vive", oui, mais sans surprise au vu des derniers vers, où la vie est bien sage, accomplie, comme si elle se mordait la... queue... . "...((T))out tourne bien rond" dans ton "monde appesanti"...
"L'ennui naquit un jour de l'uniformité": Gare au confort moral, sexuel et matériel!
A qui la leçon s'adresse-t-elle? A toi, bien sûr! Mais il me semble qu'elle a une valeur universelle.
Et bien entendu, comme on en a pris l'habitude, on attend maintenant que tu nous livres les véritables clés, les clefs explicites...

   prisca   
16/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Moi qui suis d'habitude transportée par la poésie, je suis restée sur le quai !!
Le thème est assez flou et je n'en saisi pas tout le sens.
Ce texte est joliment écrit mais le langage classique se mélange au langage familier et du coup, certaines phrases sonnent de façon bizarres.
Bonne continuation et au plaisir de te lire.

   Automnale   
17/8/2009
 a aimé ce texte 
Un peu
Hello, David ! Je venais lire un poème classique pour prendre exemple... Malheureusement, je ne suis guère séduite !

"Des couples d'abricots...". Dans un tout premier temps, le lecteur (ou la lectrice) se demande bien de quoi il s'agit ! Après, il comprend ! Il fallait donc rire ! Même à retardement, je ne puis !

"Que je fends de mes pas...". Oh ! Il convenait certainement de rire, là aussi... Décidément, je n'y arrive pas !

"Il nous fallu"... Naturellement, ce serait mieux avec un "t".

Et "Où passent les passants...". Pourquoi pas "Où passent les passants qui passent" !

Conclusion : Les règles de la prosodie classique sont peut-être respectées, je n'en sais fichtre rien... Mais, alors, je suis bien déçue....

Oh ! J'oubliais "Le trot de dromadaire" ! Dois-je rire ?

Pardon de noter "moyen". Mais c'est peut-être moi qui ne comprends strictement rien à la poésie !

   Garance   
17/8/2009
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Forme classique bien maîtrisée...je pense qu'y glisser de l'humour doit-être mal-aisé, d'où l'intérêt de l'exercice.
Je suis sensible à l'humour, mais quel pot-pourri de vie tu nous livres là ! Surpenant en première lecture !
Oui un tourbillon d'impressions, de sensations...un bouquet vivant, un bouquet gourmand...même quand le temps semble contraire....j'enlève donc le mot "pot-pourri" et je savoure !

   Anonyme   
17/8/2009
 a aimé ce texte 
Pas
Je trouve le poème peu compréhensible, d'une écriture qui se veut moderne, et que je trouve décousue, prosaïque...
Certaines rimes sont faibles (courant/comptant)
Grosse faute d'orthographe (il nous fallu...) en prime

   lotus   
18/8/2009
Un couple d'abricots? Ah bon?(sourire)...

Tu sais David que tes textes m'attirent et va savoir pourquoi car je m'enlise à chaque lecture dans une incompréhension totale.

Mais, j'y reviens toujours , attirée par le mystère de ce que tu as voulu faire passer.


Rendez-vous au prochain donc...

   Melenea   
19/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien
Il m'a fallu plusieurs lectures pour trouver les images que tu as voulu faire passer. Toujours aussi métaphorique dans le choix des mots, et cet instantané du quotidien, matin, n'est pas si mal une fois que l'on s'imprègne bien du contexte.

"le goût des myrtilles" m'a renvoyé en clin d'oeil à un précédent poème lu à propos des myrtilles. Le chaud froid garanti, va savoir pourquoi, m'a fait pensé à de la crème brûlée.

Modernité de l'image sous une forme classique, j'avoue qu'il faut le faire.

   Anonyme   
20/8/2009
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Or donc des couples d'abricots... :) Où vont les regards ? Le mien, pudique (je blague) s'est attardé au creux de tes images, tes mots les transforment, les rendent comme transfigurées par un traitement particulier, un peu comme dans un film. Bien aimé, même si ça a toujours ce petit côté hermétique.

   David   
22/8/2009
Merci aux commentateurs, j'ai commenté ce poème dans un sujet de forum, ici.

J'inviterai chacun des lecteurs précédents à le lire et à y participer éventuellement, les prochains le sont bien sûr aussi.

   Anonyme   
29/8/2009
Ayant lu ce poème il y a un moment déjà, j'y reviens aujourd'hui ... avec toujours la même difficulté pour le commenter.
J'aime assez la mélodie générale et la couleur originale, ainsi que le zeste d'humour présent dans les jeux de mots et de consonances ; mais j'avoue hélas que le sens du texte m'échappe, c'est très frustrant !
Pour cette raison je ne mettrai pas d'évaluation. Mais je vais bien sûr lire de ce pas, les éclaircissements apportés sur ce poème.

   Anonyme   
4/9/2009
Bonjour David. Je ne suis pas sûre d'avoir compris votre poème...Bien que ce soit ma deuxième lecture...En tout cas, il a le mérite d'interpeller.

   Fanch   
17/9/2009
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
même si le thème me parle peu, j'apprécie également l'humour qui se dégage de ce texte...


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