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Poésie classique
David : Poème à louer
 Publié le 26/01/13  -  7 commentaires  -  546 caractères  -  338 lectures    Autres textes du même auteur

Pour un licenciement, une séparation, de l'ostracisme, du racisme, un match de foot ou un dîner presque parfait. Tarif de la location à débattre. Enfants, vieillards, animaux et minorités acceptés.


Poème à louer



Va te faire voir chez les autres !
Et tes cliques ! Prends les égouts,
Déculotte bien tes dégoûts,
Qu’ils soient pitres d’être des nôtres.

Aux saints dire plus qu’aux apôtres :
Autant câpres dans les ragoûts
Sont tes instants auprès de nous,
Dans nos blés blancs bien trop d’épeautres !

Et malgré tes propos scabreux,
Comme des salsifis fibreux,
Ou des anchois qu’on vandalise…

Il est un plaisir résigné,
Par les démons accompagné :
– Que l’on épargne ta valise !


 
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   rosebud   
12/1/2013
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Allons-y:

Eh bien tu l'as voulu.
Ca t'a un drôle de goût,
Pas vraiment vermoulu,
Pas non plus Canigou,
Pas un goût de griotte,
Comment dire: un goût d'chiotte!

Ca ne m'a tant déplu que ça - il faut assumer. Bon, je n'ai pas flairé l'histoire de la valise, ni des anchois qu'on vandalise d'ailleurs, mais, je ne sais pas pourquoi, ça m'a fait repenser à Aragon:
"Et puis qu'on ait ou non vendu son chinchilla
Son hermine ou son phoque
Il vous reste du moins cet amer plaisir-là
Vitupérer l'époque"

   Anonyme   
26/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Pareil que le comm précédent le mien. Je trouve l'ensemble d'honnête facture poétique. Le contenu, une secousse, un reproche, un agacement se comprend, dans le sens où je dis : pour une fois que je comprends ce que David cherche à exprimer, dans le sens où ce n'est pas opaque. :)

Un poème plutôt bien écrit, un titre décalé et moqueur, une sorte de pamphlet d'aujourd'hui.

   martin   
26/1/2013
Commentaire modéré

   Anonyme   
1/2/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'apprécie ce poème qui mêle quelques termes religieux à des ingrédients de cuisine et qui donne cette étrange mixture.
il y a surtout une sonorité particulière qui me plait vraiment dans ce texte un peu comme une formule incantatoire pour invoquer je ne sais trop quoi. Peut-être les esprits protecteurs de valises : )
Bref ! Si le sens m'échappe, le son lui me parle.

   Miguel   
26/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Il y a toujours dans les poèmes David quelque chose qui m'échappe, mais je trouve à celui-ci un je ne sais quoi qui ne me laisse pas indiffèrent. Un peu comme dans la poèsie moderne où le plaisir est davantage dans le ressenti que dans une interprétation rationnelle du texte.

   brabant   
26/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour David,


Finalement ELLE ne lui demande pas de faire sa valise. ça doit être un vieux couple où la vie ne manque pas de piquant. Et où chacun sait à quoi s'en tenir par rapport à l'autre. De l'eau dans le gaz, beaucoup de non-dits pour quelques dits mais un ciment béton, de celui qui emprisonne les pieds des culbutos, au féminin comme au masculin.

Suivant le moment ça peut être amusant ou désastreux. Probablement la généralité des couples qui n'ont pas eu le courage de se séparer...
Ben oui quoi...
- Toi, plus Tarzan !
- Toi, plus Jane non plus !
Na !


p s : ok, pas trop de câpres, mais pas d'accord pour l'épeautre, c'est bon pour le transit... et les anchois, ben ils s'en foutent, pourraient même se passer des câpres. :)))

TB parce que j'ai compris (Bon j'ai privilégié un point de vue ; il pourrait être autre, mais cela reviendrait au même ; une mécanique, plein de montres), plus facile en octosyllabes. :D

   Anonyme   
30/1/2013
 a aimé ce texte 
Pas
J'ai cru au début qu'il était une volonté d'écrire des octosyllabes avec un e à la césure et je me suis dit « Ah, une considération qui se fait rare — la césure de l'octo' — c'est mal fait, mais intéressant !", puis je me suis rendu compte que non, ces mots n'étaient pas faits de considérations intéressantes.

   David   
6/2/2013
Quelques mots par ici !


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