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Poésie néo-classique
sqark : Bien des choses
 Publié le 25/01/13  -  6 commentaires  -  426 caractères  -  219 lectures    Autres textes du même auteur

La supériorité du papier, haha.


Bien des choses



La furieuse envie d'être et de se voir partir
Sur la côte ombragée aux reflets assourdis

Est ce qui reste enfin à ce dernier sourire
Que j'ai au fond du cœur, mais qui m'aura maudit.

Il est vrai que souvent j'ai été trop sévère :
C'était pour un instant la grâce d'une pose.

Si ici aujourd'hui je le dis par les vers
C'est qu'aux langues parlées il manque bien des choses.


 
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   Marite   
25/1/2013
Ce poème très court véhicule un message que je ne fais que pressentir. Les mots, tels que présentés, ne me permettent pas de suivre pleinement la pensée de l'auteur. Particulièrement dans la seconde strophe :

" Est ce qui reste enfin à ce dernier sourire
Que j'ai au fond du cœur, mais qui m'aura maudit."

Le "qui" du premier vers appelle une suite qui ne vient pas.

Le dernier vers est explicite:
"C'est qu'aux langues parlées il manque bien des choses."
Mais je trouve qu'il manque aussi certaines "choses" à cet écrit pour que l'on puisse bien comprendre.

Edit :
je viens de comprendre :
"La furieuse envie d'être et de se voir partir
...
Est ce qui reste enfin à ce dernier sourire ..."

C'est la séparation entre les deux strophes qui ne m'a pas permis de comprendre. Peut-être n'ai-je pas été assez attentive en lisant le poème.

   brabant   
25/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Bonjour Sqark,


Votre texte ne manque pas d'allure ; je pense cependant que certains termes doivent être précisés pour qu'on puisse le comprendre pleinement et le saisir et le savourer dans l'immédiateté :
- dans l'exergue : "La supériorité d[e l'écrit]" et non du "papier".
- dans le dernier vers :
"C'est qu'aux langues [orales/oralisées/en fait ou en action, en instance d'oralisation] il manque bien des choses." et non "parlées".

Les distiques 1, 2 et 3 sont de toute beauté.

:)

   David   
25/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour Sqark,

C'est très bref, mais assez intense à mon goût. J'aime bien déjà la rime du titre, l'absence du mot "rose" bien que le poème puisse ressembler à un bouquet qu'on offre comme un "pardon" (mais je ne crois pas que ce soit les roses, les fleurs les plus probables pour cela) ça ne dit pas "ose" non plus, alors qu'il y a un peu de ça dans tout écrit, et celui-là d'autant plus par le non-dit qu'il évoque à la fin. Bref, ça ne le dit pas mais j'ai bien cru l'entendre.

Il y a aussi, l'onomatopée du préambule, le "haha" alors que peu après je lirais "j'ai été" et "si ici". Pour parler d'un coucher de soleil, ça serait sans doute un peu lourd, mais pour parler d'une autre sorte de "hiatus", comme je comprend, c'est assez bien vu, avec un peu d'humour pour alléger, s'il en était besoin pour ces quelques vers, le thème général.

   wancyrs   
26/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Comme quoi, la parole s'envole, les écrits restent. Voilà une langue bien tournée, mais trop courte pour nous en dire plus. Dommage ! Quand le plaisir se coupe au moment où monte l'envie...

Wan

   Miguel   
26/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien
J'aime bien ce petit poème qui dit très simplement quelque chose de très important..: la supériorité du papier -ah ah ! - D'abord il manque à l'oral les nuances de l'orthographe. Il manque à l'écrit, me dita-t-on, les nuances de l'intonation. Mais quelle force on trouve dans l'écriture, qu'on n'a pas toujours avec la parole, face à son destinataire...

   Anonyme   
11/3/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Bonsoir sqark.

Oui, il semblerait que bien des choses soient cachées entre les lignes de ce très beau poème.
C'est ce qui me plait ici.
Pouvoir s'approprier un poème est une chance rare.

Ce sera pour moi :
un instant
la grâce d'une pause.

" C'était pour un instant la grâce d'une pose "
Je vous envie ce vers.

Bravo.


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