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Poésie classique
roots : La barque en roseau
 Publié le 24/01/13  -  10 commentaires  -  589 caractères  -  286 lectures    Autres textes du même auteur

Quelques souvenirs des tropiques pour changer des hivers maladifs…


La barque en roseau



L'air a baigné la mer de rose,
Les vagues jetaient leurs parfums,
La lune dévoilait sa prose,
L'infini montrait ses confins.

Quelques mousses perlaient rieuses
Sous l'envol chanté des oiseaux,
J'ai senti dans mes mains frileuses
La souplesse de tes roseaux.

Un vent chuchota son haleine,
Réveillant un calme abyssal,
Et dans ton âme en porcelaine
J'ai vu la beauté du cristal.

Le ciel a pleuré ses étoiles,
La terre montrait sa raison,
Nous avons déployé tes voiles,
Ma main a touché l'horizon...


 
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   Pimpette   
30/12/2012
 a aimé ce texte 
Bien
C'est bien réussi et les hivers souffrants se sont envolés par miracle.....c'est tellement musical à la lecture à haute voix... et les images, très simples, habillent parfaitement le sujet.... je me suis demandée si l'âme en porcelaine et les voiles déployées n'appartenaient pas à une femme plutôt qu'à une barque???
Peu importe d'ailleurs...L'auteur a bien le droit à une petite ambigüité poétique...

   Anonyme   
24/1/2013
J'ai eu un peu de mal à parvenir au bout de ce poème. Pourtant il n'est pas bien long ! Mais, pardonnez-moi, je trouve l'ensemble tellement mièvre, tellement... sucré, que la lecture m'était désagréable, comme si on m'avait forcée à ingurgiter du caramel liquide jusqu'à l'étouffement.
D'emblée, l'air baigne la mer de rose, une mer parfumée. Cette image ne correspond pas du tout à l'idée que je me fais de la mer, une entité puissante, voire impitoyable. La voir changée en un loukoum géant, cela me heurte.
La suite, dans ce paysage rieur, chanteur, idyllique, discrètement amoureux, est pour moi à l'avenant. Tout est délicat, joli, comme la porcelaine et le cristal. Vraiment, ça ne correspond pas à ce que j'aime.

Du coup, je suis bien gênée pour évaluer, parce que par ailleurs la forme et la manière m'ont l'air bien maîtrisées, simplement vos choix esthétiques ne sont pas les miens. Je retirerai l'évaluation si le texte est publié.

   rosebud   
12/1/2013
 a aimé ce texte 
Un peu
Quelques assez jolies choses enchâssées dans un corset trop rigide à mon goût.
La structure classique et ses règles de fer bien que maîtrisées (on ne va pas chipoter sur la rime parfum - confins) plombent sérieusement ce qui devrait être tout de douceur et souplesse.
Je suis aussi gêné par la valse des temps (passé composé, imparfait, passé simple, participe présent) - ça donne un peu le mal de mer.
Et puis un peu décontenancé par les "mousses perlaient rieuses": mon mauvais esprit m'a aussitôt fait penser à "Querelle de Brest", surtout suivi de:
"J'ai senti dans mes mains frileuses
La souplesse de tes roseaux."
Là, ça devenait vraiment cocasse...

   Mona79   
13/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↓
C'est un joli poème tout en délicatesse, dommage que le premier vers m'ait heurté l'oreille "la mer de rose" hum ! Toujours se relire à voix haute pour éviter les assemblages de mots qui choquent...

Le vent qui "chuchote son haleine" m'a semblé un peu bizarre. "Le vent me souffla son haleine" m'aurait semblé plus approprié, mais ce n'est que mon opinion.

A part ces petits détails auxquels il est facile de remédier, j'ai apprécié ce poème.

   LeopoldPartisan   
14/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Hormis le fait que je n'ai climatiquement trouvé vos tropiques tropicaux, c'est ma fois fort bien écrit et cela coule presque de source.

C'est dépaysant en cet hivers qui commence trop tardivement, c'est clair et presqu'enivrant. On voudrait y croire et se laisser aller à flotter pour toucher l'horizon.

   Marite   
24/1/2013
 a aimé ce texte 
Pas ↑
Je ne sais pas si l'écriture de ce poème a été vraiment déclenchée par des souvenirs mais il me laisse l'impression d'une juxtaposition d'images-clichés trop convenues sans qu'aucune émotion ne transparaisse.
Edit: en fait je m'aperçois que je ne me suis pas du tout penchée sur la forme de ce poème : trop d'images irréalistes à mon sens.

   brabant   
24/1/2013
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Roots,


L'incipit est propice aux rêves et tout comme le Douanier Rousseau dans ses tableaux inspirés, oniriques et magiques mélangeait un peu tout, tout comme il y a placé/déplacé un canapé bourgeois dans une jungle d'Amazonie (?) je mettrais bien, ma foi, Moïse dans ce radeau de roseau/papyrus/balsa... et vogue le Kon-Tiki !...

"L'infini montrait ses confins"

Et la barque en roseau se fit femme et amante aux fabuleux et extatiques voyages déchirant l'horizon.

Lol

p s : Me psychanalysez pas hein ! :D

   Miguel   
24/1/2013
Je suis surpris que ce poème, qui d'ailleurs n'est pas sans qualités, soit publié en classique, car ''parfum'' et ''confin'' n'ont jamais, au grand jamais, constitué une rime.

   Edelweiss07   
25/1/2013
 a aimé ce texte 
Bien
Bonsoir Roots,

La discordance des temps m'a un peu perturbée, mais surtout aussi les rimes "ums" - "ins" qui, à ma connaissance, ne sont pas acceptées en classique. Je le verrai plutôt en néo-classique, personnellement.
Sinon, j'ai particulièrement aimé les métaphores dans le dernier quatrain, sur une belle musicalité dans l'ensemble.

Edelweiss07

   Anonyme   
31/1/2013
Commentaire modéré

   Laroche   
2/2/2013
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Bonjour. Cela me fait penser à "Blanche", la chanson de Pierre Perret: mêmes vers courts, propices à une dicton chantante. Seule la dernière strophe, avec ses images énigmatiques (la terre montrait sa raison) me parle moins. Il y a un beau travail syntaxique pour obtenir que chaque quatrain ne contienne qu'une seule phrase, et les octosyllabes sont bien ciselés, mais j'ai été déçu par "en" porcelaine.
Enfin, ne fraudrait-il pas une virgule entre "perlaient" et "rieuses", au vers 5?


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