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Poésie néo-classique
Davide : L’antre du loup
 Publié le 04/04/19  -  20 commentaires  -  770 caractères  -  427 lectures    Autres textes du même auteur

Sonnet.


L’antre du loup



Un crépuscule en fleurs de sous-bois plein de sève
Darde sur mon jardin ses pétales de miel ;
Trilles de rossignol, papillons arc-en-ciel,
On sent presque l’été dans le jour qui s’achève.

Mais il fait un peu froid : le vent du nord se lève,
Des nuages de sang colonisent le ciel.
Un loup gronde. L’effroi. Des yeux rouges de fiel.
Ses griffes dans la lutte ont l’art de coups de glaive.

L’orage m’engloutit au repaire des ombres,
Il n’est plus que fragments de mots, de rêves sombres
Et des larmes léchées comme un vin de liqueur.

— Dans ma prison de glace aux mille et une chambres,
Une clef saura-t-elle, aux crocs qui me démembrent,
Rouvrir au chant des nuits le jardin de mon cœur ?


 
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   Gemini   
15/3/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je suis assez circonspect sur ce sonnet. D'une part, la métaphore générale m'échappe, même en m'accrochant sur le titre (je pense que le loup représente le mal, et son antre la douleur ou la peine, mais c'est très très vague), ensuite, je trouve que les mots sont poétiques, mais je ne trouve pas qu'ils soient cousus poétiquement.
Le premier quatrain se veut pourtant l'être : "fleurs, sève, jardin, pétales, arc-en-ciel...", mais je trouve que l'ambiance change bien rapidement, pour arriver au "froid, nuage, loup, effroi, griffes" du second. L'orage survient encore plus rapidement que la nuit, au premier tercet, et l'on se retrouve avec une "prison de glace" au dernier.
Je dois d'ailleurs dire que les tercets me sont difficiles d'accès. Particulièrement le dernier dont je ne comprends pas le sens de la phrase qui me semble mal construite, avec ce "aux crocs qui me démembrent" dont je ne sais pas comment il s'articule avec "saura".
Par contre, j'ai apprécié les rimes en "ève" peu ordinaires, et celles en "iel" pas faciles, l'emploi de certains verbes comme "darde" v2 et "colonisent" v6, ainsi que ce "comme un vin de liqueur" v11 qui fait aussitôt penser à Rimbaud qui l'avait de vigueur.
J'aurais mis "de larmes séchées" v11.
Deux fois "jardin" v2, v14.

   VictorO   
16/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Un poème intrigant, qui regorge de surprises, et dont je n'ai personnellement rien à reprocher sur la forme. Le premier quatrain présente un paysage arboré et serein. Mais dès la deuxième strophe, "il faut un peu froid" et "des nuages de sang colonisent le ciel". Soudain "Un loup gronde", dont les griffes sont comparées à des glaives.
Puis surgissent ce "repaire des ombres", ces "rêves sombres", cette "prison de glace aux mille et une chambres". Quelles sont cette prison et cette clef? S'agit-il d'un cauchemar? Est-ce l'orage? Peu importe en réalité. Ces tercets sont encore plus énigmatiques (mais pas hermétiques) et c'est ce qui donne envie de relire plusieurs fois ce sonnet.

   Queribus   
19/3/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

La bonne surprise du matin que ce texte frôlant la perfection. Aucune fautes de prosodie, une ponctuation à sa juste place, pas de répétitions maladroites, des rimes qui sonnent juste. Il manque peu de choses pour un poème classique (rime de chambres et démembrent) mais tel qu'il est, votre écrit est parfait.

En ce qui concerne le fonds, on découvre de belle images romantiques avec les choses simples de la nature et de la vie, avec un côté lamartinien ou verlainien.

En résumé du grand art et une belle maitrise de la prosodie. faites-nous vite un autre poème de ce tonneau-là.

Bien à vous.

   Anonyme   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Bonjour

Même si le thème général de ce sonnet m'échappe un peu et je pense
qu'il me faudra de nombreuses lectures pour mieux l'appréhender,
je lui trouve un charme certain dans ses images et son exposé.
De beaux vers :
Ses griffes dans la lutte ont l’art de coups de glaive.
Et des larmes léchées comme un vin de liqueur.
Rouvrir au chant des nuits le jardin de mon cœur ?

Dommage qu'un incipit un peu plus explicite nous manque
pour mieux comprendre la finalité de ce beau sonnet néo.

Je n'arrive pas à saisir une continuité dans ce poème.

Entre le beau premier quatrain, les nuages de sang, le loup
du second, l'orage du premier tercet et cette prison de glace
du second, il existe sûrement une corrélation que je n'arrive pas
à déterminer.

   Anje   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
J'aperçois dans cet antre de l'orage un loup qui gronde et qui déchire le ciel de ses coups de griffes en violents éclairs. L'ombre et la peur m'envahissent. Qui viendra me rassurer ? J'aime bien cette façon de décrire l'orage en loup colérique arrivé par un vent froid avec sa meute de nuages ensanglantés faisant disparaître les pétales de miel du crépuscule en fleurs.
Le second tercet me semble moins clair en apportant, un peu brutalement, un autre idée dans le texte. Techniquement, on y compte trois au(x), peut-être un peu répétitifs, notamment aux deux premiers hémistiches mais ce n'est que détail.

   Anonyme   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour,
J'avoue ne pas avoir tout compris, mais votre poème est écrit avec habileté et de belles images ( en particulier le second quatrain ).
Une lecture agréable avec quelques points d'interrogation au niveau de la compréhension.

   Castelmore   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Un peu
Bonjour Davide

Impressions très partagées...

D’un côté une maîtrise de la prosodie et du rythme qui rendent la lecture de ce texte très agréable, dans un registre romantique,
De l’autre des métaphores trop fermées -pour moi- et une fin du deuxième tercet très surprenante: en effet si le sens général en est apparent, son expression est pour le moins très curieuse et tarabiscotée

Une clef saura-t-elle, aux crocs qui me démembrent
Rouvrir au chant des nuits le jardin de mon cœur ? ???

Malgré le dernier vers de belle tenue, la fin est gâchée.

Question supplémentaire : quelle est l’utilité, la signification du long tiret au début du deuxième tercet ?
Il a interrompu ma lecture, je suis revenu en arrière j’ai sauté plus loin , vérifiant une incise ... bref la fluidité de la lecture comme l’impregnation d’un sens et d’une ambiance ont été stoppées net.

Au plaisir de vous lire à nouveau

   Vincente   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Il faut arriver au tercet final pour comprendre que le beau crépuscule à la mélancolie prégnante est la métaphore quasi littérale d'une fin de vie en pleine conscience.
J'ai beaucoup aimé cet assemblage d'images qui disent le trouble produit par la conscience d'être vieux, en appréciant les belles choses au filtre de la sagesse de l'âge, tout en ne se masquant pas une réalité bien plus sombre, la finitude imminente. Il se dit là, je pense, le fait que l'un valorise l'autre. C'est très sensiblement évoqué dans ce poème.

Dans la première strophe, j'ai vu les enfants et petits enfants jouer dans le lieu familial. Ensuite, deuxième strophe, l'esprit se fait "rappeler à l'ordre" par le corps qui grelotte de vieillesse, et la mort qui gronde au cri du "loup" et de ses yeux avides, ... Et puis la recherche de l'abri, le retour à l'apaisement dans le relatif apaisement des mots, dans le chant des vers d'un poème "vin de liqueur".

Très jolie et douloureuse évocation de cette ambivalente sensation.

   Provencao   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↑
"L’orage m’engloutit au repaire des ombres,
Il n’est plus que fragments de mots, de rêves sombres
Et des larmes léchées comme un vin de liqueur."

Ce tercet est très fort dans la symbolique. Moi j'y ai lu, j'y ai vu de la dignité. Une dignité en première instance maltraitée je dirais ce qui fait que la compréhension du poème pose question.
J'y ai relevé des difficultés terminologiques propres à troubler la réflexion et la compréhension: D'une part la confusion entre "un loup gronde" et "une clef saura t-elle..." Je n'ai pas saisi tout à fait la métaphore.

Est-on sur ce registre et versant de la dignité?
Vous nous éclairerez...et j'ai hâte d'en savoir plus.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Je suis très incertain sur le sens à donner à cette poésie.

" Un loup gronde. L’effroi. Des yeux rouges de fiel.
Ses griffes dans la lutte ont l’art de coups de glaive. "
... " aux crocs qui me démembrent "
Ce loup qui gronde, est-ce la métaphore d'une madie qui ronge le narrateur ? Ou peut-être une peine d'amour ?
Un antagonisme entre son état d'âme et la beauté de la nature, bien rendu par les qutrains.

Même si je suis réservé sur mon interprétation, j'ai apprécié les belles images de ce texte.

   papipoete   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
bonjour Davide
Alors que le soleil se couche à l'horizon, le diable " range ses tonneaux " ( disait-on enfant ) et bientôt les éclairs lardent le ciel, tels les coups de griffes d'un loup qui hurle à la mort . et la suite m'égare...
NB bien que je ne sois pas certain de ma vision à travers vos lignes, je peux imaginer la scène ; l'orage en furie peut chez l'auteur, l'engloutir dans une antre sombre où deux yeux rouges l'hypnotisent ?
La première strophe lumineuse, est ma préférée .
Les alexandrins sans défaut, à la césure en place, ne seraient-ils pas aux portes du " classique " ?
Une belle écriture !

   Lulu   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour Davide,

J'ai trouvé, dans ce sonnet, une belle musicalité à ma première lecture qui rend le texte bien agréable, et ai d'abord perçu des images qui m'ont plu, comme "papillons arc-en-ciel" la "prison de glace aux mille et une chambres", par exemple.

Cependant, j'ai eu beaucoup de mal à saisir le sens de ce poème, et ce, même après plusieurs lectures. Dans "On sent presque l'été dans le jour qui s'achève", on situe une atmosphère qui va de pair avec les "papillons arc-en-ciel", et si je suppose que le loup est ici l'orage, puisqu'il "gronde", j'imagine que c'est juste la conséquence du "vent du nord qui se lève", mais alors je ne comprends plus "Des yeux rouges de fiel. / Ses griffes dans la lutte ont l'art de coups de glaive". A quoi correspondraient les "yeux rouges" ?

Ainsi, vous l'aurez compris, je me suis perdue…

J'ai aussi buté sur "des larmes léchées". Comme on a "de mots", puis "de rêves", on s'attend logiquement à "de larmes".

Puisque les "crocs" du loup "démembrent" le locuteur, dans le dernier tercet, cela me conforte bien dans l'idée qu'il y a une métaphore liée au loup et à l'orage.

Peut-être que tout réside dans ce vers pour mieux comprendre ?
"L'orage m'engloutit au repaire des ombres" ; l'orage serait le loup du locuteur…

Bonne continuation.

   senglar   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Davide,


Fascinant ! Ce sonnet a une couleur... fascinante... hypnotique... à laquelle le lecteur que je suis a été progressivement et méthodiquement conduit.

- il y a un frémissement dans le premier quatrain, une palpitation dense déjà
- le deuxième présente la menace et l'impose, un danger implacable. Le grondement, le sang et le glaive y sont présents. Et bien plus, ô la symbolique du loup et du rouge des yeux... Le vent du nord me gêne un peu
- le premier tercet marque une sorte d'alchimie. Qu'en devient-il de cet homme ? Je suis "happé" vraiment. Mordu ? Frappé par l'éclair ? L'orage l'a-t-il transmuté au royaume du loup
- le deuxième tercet par sa "glace" me déconcerte (Ah ! Si elle n'était pas là celle-là !), l'homme se dit démembré, impuissant ! Moi qui voyais en lui un loup, frère des loups, roi des loups, un garou, métamorphose ultime

Fascinant !

L'auteur m'éclairera :)))

Vais chercher un crucifix moi au cas où... il aurait les crocs... lol


senglar

   STEPHANIE90   
4/4/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément ↓
Bonsoir Davide,

quelle magnifique poésie... Sourire. Je ne peux que vous féliciter pour ces belles images qui m'ont dés ma première lecture éclairé, ainsi que le tercet final qui a conforté ma compréhension personnel.
Personnellement j'ai adoré, tout me parle et j'aurai aimé être celle qui ai écrit ces vers. Trop tard...
Juste une incompréhension de ce "des" à la place du "de" larmes léchées, attendu et corrigé de moi-même à la lecture.

Je vous souhaite de trouver cette clef pour rouvrir le jardin de votre cœur,

StéphaNIe

   Davide   
4/4/2019

   jfmoods   
4/4/2019
Ce sonnet en alexandrins est à rimes embrassées et suivies, suffisantes et riches, majoritairement féminines et exclusivement consonantiques.

Un constat s'impose d'emblée : il y a ici deux jardins.

Le premier, réel, comble les sens (odorat : "fleurs de sous-bois", "plein de sève", goût : "miel", ouïe : "Trilles de rossignol", vue : "papillons arc-en-ciel") au fil du premier quatrain, alors que la nuit descend doucement ("Un crépuscule", "le jour qui s’achève").

Le second, métaphorique ("le jardin de mon cœur"), qui sert de toile de fond aux trois dernières strophes, est plongé dans une obscurité inquiétante ("au repaire des ombres", "rêves sombres"), hanté par l'image obsédante de la prédation ("nuages de sang", "colonisent", "Un loup gronde", "Des yeux rouges de fiel", "Ses griffes dans la lutte", "coups de glaive", "L'orage m’engloutit", "crocs qui me démembrent").

La mise en perspective de ces deux jardins confère une dimension pathétique au sonnet parce que le paysage état d'âme prend toute la place, parce que le paysage extérieur ne fait pas le poids contre cette lourdeur oppressante du dedans.

Le locuteur, reclus ("prison de glace aux mille et une chambres", "Une clef saura-t-elle [...] / Rouvrir"), muré dans sa douleur ("des larmes léchées comme un vin de liqueur"), dans l'exil de la parole ("Il n’est plus que fragments de mots"), livre son sort à une hypothétique providence (question fermée s'étendant sur les deux derniers vers). Quelques éléments ("Une clef", "chant des nuits", "jardin de mon cœur") laissent à penser que seul l'amour est en mesure de le libérer du traumatisme, de la douloureuse et accablante solitude qui est la sienne.

Merci pour ce partage !

   BlaseSaintLuc   
5/4/2019
Modéré : Commentaire trop peu argumenté.

   Anonyme   
5/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour Davide,

Bravo pour la maîtrise de la prosodie.
Je peux enfin commenter votre poème car vous en avez donné la clé.
La violence subie est évoquée par des images énigmatiques mais belles : " des nuages de sang" " un loup gronde" et le vers 8. " l'orage m'engloutit" La souffrance affleure au vers 10 " fragments" , " larmes séchées" , " prison de glace" .

J'aime l'idée du dernier tercet : la clé qui ouvre vers une délivrance, après l'amnésie totale que peut provoquer le traumatisme subi.

Merci pour les deux clefs.

Eskisse

   BlaseSaintLuc   
5/4/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↓
Lulu la gardienne du temple me gronde, car trop court, je reviens donc pour faire plus "précis."

Au début, nous sommes bien, dans un quasi-printemps de poète.

"Un crépuscule en fleurs de sous-bois plein de sève"

Il fait même bon.

"Darde sur mon jardin ses pétales de miel."
"On sent presque l’été dans le jour qui s’achève."

Mais très vite cela ce gatte d’ailleurs tiens, d'un bien-être dardé de soleil, on passe au froid (ok)

"Mais il fait un peu froid : le vent du nord se lève.

Il faut donc toujours que le vent froid vienne du nord ...

Évidemment qui voilà ? Le vilain méchant loup.

"Un loup gronde. L’effroi. Des yeux rouges de fiel."

Ça vire carrément au pas paisible du tout !

" L’orage m’engloutit au repaire des ombres,
Il n’est plus que fragments de mots, de rêves sombres.
Et des larmes léchées comme un vin de liqueur."

Et là, on a perdu la clef ...

"— dans ma prison de glace aux mille et une chambre,
Une clef, saura-t-elle, aux crocs qui me démembrent,
Rouvrir au chant des nuits le jardin de mon cœur ?"

La métaphore m'échappe, je dois le dire.

Selon ma traduction le poète qui au printemps est plein de sève et d'amour par quelques revers amoureux, se retrouve le cœur en hiver.

Quelques défauts sans doutes, mais le texte est bien écrit, dans ce classique encore inaccessible pour moi ( je ne désespère pas, un jour peut-être ...)

C'est qu'en classique pour le côté poétique ça fonctionne tout seul , la musique y est déjà , reste les paroles à ajustées : mission accomplie.

merci pour la lecture .


PS : après lecture des explications, je dois dire que sans les clefs le lecteur n'est point devin, pourtant les faits résonnent à la mémoire de l'enfant que je fus ...
L'effacement du mauvais subit, l'innocence trompée, j'ai détruit cet antre depuis bien longtemps, plus besoin de clef, le loup est mort, il ne reviendra pas !

   Cristale   
5/4/2019
 a aimé ce texte 
Passionnément
Bonjour Davide,

Je lisais et relisais votre poème et, tout en prenant conscience du drame en toile de fond, je n'arrivais pas à cerner réellement les propos et métaphores du narrateur. Vos explications m'ont enfin aidée à appréhender ces vers délicats et ô combien émouvants.
Les clés étant données, je ne m'attarderai pas sur le fond de l'histoire extrêmement douloureuse.

Mais la façon dont le thème est traité, les métaphores magnifiques, la pudeur du dire, me font apprécier hautement ce poème nonobstant les maladresses prosodiques.

Avec mes encouragements,
Cristale


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