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Poésie en prose
Davnida : Désir chimérique
 Publié le 13/01/20  -  9 commentaires  -  457 caractères  -  233 lectures    Autres textes du même auteur

Quand notre attention donne de l'importance à une chose insignifiante.


Désir chimérique



Nos yeux se croisent, ou plutôt les miens rencontrent les tiens. C’est une ellipse qui s’inscrit dans le temps, des mots murmurés et oubliés. Nos doigts demandent à se toucher mais la foule grotesque nous sépare et t’emmène au loin pour t’y déposer comme une bouteille échouée. Puis vient le temps qui rafle son dû et nous nous laissons partir. Peut-être avec regret ? Mais la peur de palper nos fronts nous excuse et nos actes restent à jamais irréalisés.


 
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   Corto   
15/12/2019
 a aimé ce texte 
Bien ↓
Comme une scène de la vie quotidienne ?

On perçoit bien cette 'accroche' entre des yeux qui ne se connaissent pas. Un espoir est né mais qui s'enfuit.

Je ne vois pas l'intérêt de la formule "la foule grotesque". C'est une foule qui sépare mais pourquoi serait-elle grotesque ?

"le temps qui rafle son dû" ne fait pas une belle image mais on comprend qu'il est l'ennemi de l'espoir juste naissant.

La dernière phrase montre bien le regret et bientôt la nostalgie.

Un meilleur choix dans les expressions m'aurait davantage convaincu.

Merci pour ce partage.

   Anonyme   
20/12/2019
 a aimé ce texte 
Pas ↓
Bonjour,

Le format du site n'avantage pas l'impression de trop court de cette prose.
Sur un format si court, cependant, je ne trouve pas assez de puissance poétique à ces lignes, pour vraiment apprécier l'ensemble.
Ainsi, la première phrase est uniquement descriptive, la seconde apporte une précision, pas vraiment de poésie dans ces deux éléments.
"Nos doigts demandent à se toucher", là aussi, on doit pouvoir exprimer ceci plus poétiquement.
Même si la sensualité est sous-jacente, l'expression est à revoir.

Bonne continuation,
Éclaircie

   Queribus   
25/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Un condensé de mots pour dire des choses essentielles et si humaines. Tout est dit en quelques phrases fort bien tournées sans en rajouter.Vous auriez aussi pu écrire ce texte sous forme de lignes superposées mais vous avez choisi la prose ce qui n'enlève rien à votre écrit.

En résumé de la belle ouvrage et de la belle poésie en prose, ce qui n'est pas toujours facile à réaliser.

Joyeux Noël à vous.

   Donaldo75   
25/12/2019
 a aimé ce texte 
Beaucoup
Bonjour,

Ce que j'attends d'un poème court, et encore plus dans la poésie en prose, c'est qu'il me torde les neurones, suscite l'envie de le garder en mémoire au lieu de bêtement sombrer dans l'oubli. Peu importe que j'ai aimé ou pas, s'il ne me laisse pas indifférent, c'est réussi.

Eh bien là c'est en plein dans la cible. J'ai aimé ce poème par ce qu'il ne tourne pas autour du pot, ne remplit pas du vide avec des creux et ne chichite pas avec une version "old school" de la poésie (mais je pense que vous allez y avoir droit dans les commentaires, c'est ce que ma boule de cristal tout droit venue de Roumanie orientale prédit) de nos grands-mères, quand on se chauffait au bois et qu'on lisait des parchemins le soir à la lumière de vieilles bougies.

Bravo !

Donaldo

   papipoete   
13/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
bonjour Davnida ( madame ou monsieur ? )
une prose, rare forme pour poétiser !
Votre poème aussi court que l'est la longueur de mes cheveux, se doit de " percuter " l'esprit pour dire en quelques mots l'idée de l'auteur ; je crois comprendre : nos regards se dévisagent sans oser... nos doigts se tendent les uns vers les autres sans oser... nos bouches voudraient se dire... mais aucun mot ne s'en échappe ! Et bientôt il est trop tard, la foule nous a emportés dans sa vague en aval, en amont.
NB ceci est ma vision, étant coutumier du fait quand mon coeur voulait, mais mon corps ne suivait pas ! Il y a de cela bien des lunes...

   Zeste   
13/1/2020
 a aimé ce texte 
Beaucoup ↑
Le titre en dit plus que ne veut avouer l’auteur(e). Tout est dans le croisement des regards ; merveilleuse définition que cette ellipse temporelle ! Des mots à peine murmurés, sitôt appartenant déjà au passé mais non oubliés car appartenant à un vécu…
Ce vécu est une réalité, du moment, entre deux êtres; un désir chimérique. Le cerveau humain ne livrera pas tous ses secrets et cela pour bien longtemps…
Moi , j’ai adoré, en toute humilité bien sûr, car je suis bien loin de pouvoir donner un avis sur la qualité littéraire d’un texte, ceci en toute honnêteté intellectuelle .
Cependant je sais reconnaître ce qui est beau et va à l’âme dans son instantanéité et avec le plus grand des naturels, c’est je crois cela la grâce.
Le désir chimérique traite je le pense de cette capacité de communication grâce au regard et seulement par le biais de cet éclair ,ceci par une faculté humaine quasi mystérieuse qui est la sensibilité supra corticale. Un seul reproche, le terme de foule grotesque…
Elle ne peut être grotesque, cette foule ,surtout dans un tel regard !

   Vincente   
14/1/2020
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Je me suis étonné de ressentir la troublante rencontre comme étant un étonnant croisement… sans lendemain, j'ai cherché alors une intention. Le croisement qui signale la rencontre n'a pas en soi de vocation première à se confirmer dans une relation plénière. Alors pourquoi espérer lui donner corps en quelques mots si ce n'est pour lui construire des lettres de noblesse ? Frustration, regret d'être passé à côté d'une révélation imminente, éperdument égarement d'une espérance… Ce poème court et en prose nous présente par sa forme raccourcie la fugacité de l'advenue malencontreusement interrompue.

Mais serait-ce aussi cette forme à peine travaillée, comme à peine digérée qui avoue son peu de résonance et des dissonances dans le sens de certaines formulations.
Par exemple dans "la foule grotesque nous sépare et t'emmène loin pour t'y déposer comme une bouteille échouée." : je comprends l'envahissement de la société et de ses contingences, métaphorisé par la foule, mais si le "grotesque" peut s'envisager dans son agression face au côté soyeux de la relation espérée, je trouve que celle de la"bouteille échouée" n'est vraiment pas inspirée. Pour ma part, au milieu de cette évocation très courte, elle a produit une nuisance me faisant sortir de son espérante intention, une construction compensatrice rêvant sous les "si…".
Ensuite "vient le temps qui rafle son dû", il me semble surprenant d'employer l'expression "rafler son dû", "s'arroger" ou "arracher" ou…, enfin il y avait plus adapté.
Et pour finir, mais ce dernier empêchement détruira complètement mon assentiment pourtant pas loin de s'émouvoir, vient cette formulation perturbante "Mais la peur de palper nos fronts nous excuse" ; comme geste de tendresse et d'amour, il me semble que la palpation est inappropriée, à moins qu'à certains moments de leur relation des amoureux y aient recours en marge des gestes médecins ? Mais ce final tombe pour moi à plat. Dommage.

   Lebarde   
15/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien ↑
Les regards se croisent, les doigts furtivement se touchent et puis on passe, on s'éloigne, on se retourne et puis plus rien il est trop tard.

On aurait pu, s'arrêter, se parler, poursuivre.....s'aimer ....vivre ensemble....on ne l'a pas fait.
On est passé à coté d'une opportunité qu'on n'a pas saisie, c'est dommage ou bien quelle chance, on le saura jamais.

J'ai compris qu'en peu de mots vous avez voulu dire tout cela ou presque. Je me laisse souvent emporter!!

En mettant les phrases sous une forme "verticale plus traditionnelle"
ce poème aurait eu aussi "de la gueule".

Tout compte fait j'ai bien aimé ce texte frais, alerte, sautillant, élégant.

Merci

Lebarde

   Absolue   
18/1/2020
 a aimé ce texte 
Bien
Ah la puissance de l'irréalisé...
Croisement de regards, frôlements, "les autres" qui font rempart. Qui ne peut se retrouver dans ces quelques phrases?
Oui, une foule peut être grotesque face au sublime d'une émotion!
Merci pour ces quelques mots.


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