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Poésie contemporaine
Devos : À l'ombre du silence
 Publié le 21/07/18  -  9 commentaires  -  1275 caractères  -  167 lectures    Autres textes du même auteur

Un simple étudiant s'essayant à la poésie pour exprimer ses sentiments, associant le classique et la liberté moderne au service d'un lieu commun : un désir passionné, partagé, mais refoulé...


À l'ombre du silence



À l'ombre du silence, mon étoile brille encore,
Il est vrai que déjà tant d’années ont passé
Sous le voile équivoque, le temps m'est étranger
Ses murmures arrogants rient, m'effleurant le corps

Du plus lointain rivage à l'océan perdu
D'un horizon sans fin de vagues souvenirs,
Cet écho du passé résonnant sans faiblir
S’immisce et se mêle à mes rêves confondus

Et je cours, sur ces eaux, m’y noyant chaque jour,
Qui pourtant se dérobent à chacun de mes pas
Et aux premiers rayons d’un soleil sans éclat,
Tout dans mes ténèbres est fané de ton amour

Tout l’univers se fige à un simple regard
Pourtant tout prend son sens en plein cœur de tes yeux,
Embrasant tout mon être, et répandant le feu
Que l’on sème en tout temps : il en fleurit l’espoir

Oh ! Ne comprends-tu pas ? Où sont donc nos promesses ?
Sur ma peau le frisson de ton souffle léger,
Ton parfum m’enivrant, ta douce voix d’été,
De tes lèvres le goût fantasmé tu me laisses !

Oh ! Brûlons ces feux rouges ! Balayons ces souffrances !
Il y a tout un monde à quelques pas d’ici
Nous pouvons tant brûler ! Et non ternir nos vies,
À mourir de désir, dans l'ombre du silence


 
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   Anonyme   
10/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu ↑
Bonjour,

Votre présentation toute en modestie, encourage le lecteur à l'indulgence, j'imagine qu'inconsciemment ou pas, c'est volontaire.

Et même sans cet élément, votre poème me semble tout à fait honnête.
Une écriture soignée, quelques maladresses :
"Ses murmures arrogants rient, m'effleurant le corps" dénote un peu avec ses 13 syllabes.Pourquoi pas "son murmure arrogant rit" ?
Les chevilles un peu nombreuses, "et", "pourtant".
La répétition de brûler/brûlure" au dernier paragraphe un peu malheureuse.

Avec quelques retouches, votre "essai" peut- être très réussi, à mon avis.

   Anje   
12/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
"De tes lèvres le goût fantasmé tu me laisses !". Une inversion difficile qui gâche un peu le reste de la lecture pourtant coulant avec fluidité grâce à une construction et des mots simples. Peut-être aussi que la ponctuation aurait mérité plus de franchise au lieu de jouer à cache-cache.
Un poème pas désagréable mais perfectible.

   Provencao   
12/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien ↑
J'ai bien aimé le titre apposé à cette poésie: " A l'ombre du silence" où tout devient au fil des vers un paradoxe qui s’agrandit.


La recherche de ses promesses déborde toutes promesses imaginées. j'ai bien aimé le rendu du mouvement de la poésie, ainsi présenté, sa mobilisation la plus intense dans l'attention portée finit dans l'attente et le "mourir de désir, dans l'ombre du silence".

Je me suis demandée si ce désir pouvait être à l'instant illumination ou secret d'un autre ordre?

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Anonyme   
21/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
" Un désir passionné, partagé mais refoulé ".
Je trouve le sujet assez bien transmis ici. Une écriture simple, des images intéressantes.
J'ai une préférence pour les deux premiers quatrains.

" Brûlons ces feux rouges ! " moins poétique, à mon goût, mais significatif.

   papipoete   
21/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
bonjour Devos
une pseudonyme rude à porter, tant l'homme était un équilibriste des mots !
Dans l'ombre du silence, peut-être s'est-on tout dit ? n'aurions-nous alors plus que les yeux pour parler ?
Et je pense à tes iris qui disaient OUI, ou VIENS-TU ?
Maintenant, nos regards sont barrés de feux rouges, et " je meurs de désir, dans l'ombre du silence ... "
NB l'usure du temps qui telle toile émeri, érode les traits, mais élime aussi les beaux serments !
la 3e strophe est celle que je préfère !

   Lulu   
21/7/2018
 a aimé ce texte 
Bien
Bonjour Devos,

J'ai bien aimé votre doux poème. Je l'ai trouvé agréable, simple et musical, ce qui est fort plaisant.

Je l'ai lu à haute voix et ai remarqué que vous avez fait, sans doute malgré vous, une répétition de "tout" sur cinq vers qui se suivent, ce qui gâche un peu la lecture. En effet, on lit :
- "Tout dans mes ténèbres"
- "Tout l'univers"
- "tout prend son sens"
- "tout mon être"
- "en tout temps"

Cela dit, j'ai bien aimé que le poème commence et termine par les mêmes mots - ceux du titre en rappel ou en échos.

Mes encouragements.

   lucilius   
22/7/2018
 a aimé ce texte 
Un peu
Oublier les erreurs de rime et de prosodie, les quatre "tout" dans la quatrième strophe, la répétition des "Oh" et du verbe brûler dans la dernière serait indulgent.
Il y a de jolies tournures : "et aux premiers rayons d'un soleil sans éclat", "sur ma peau le frisson de ton souffle léger".

Avec un peu plus de travail (et de relecture sans doute !) ce texte serait très agréable.

Mes encouragements pour le prochain.

   Devos   
7/8/2018
Bonjour à tous,
Je suis l’auteur de ce poème, et je viens de publier un sujet sur le forum d’Oniris pour apporter des explications assez détaillées sur celui-ci.
Si vous êtes intéressés, n’hésitez pas à aller voir ^^

   Devos   
7/8/2018
C'est sur le forum "Discussions sur les récits"


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