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Laboniris
Dian : Boedoz
 Publié le 12/03/25  -  5 commentaires  -  1961 caractères  -  86 lectures    Autres textes du même auteur

Prose fluctuelle sur des textes existants.


Boedoz



C'est pourquoi les haches de pierre au pied des escaliers des pyramides : une vie supérieure quasi divine. Frère du Léviathan, le mythe germanique d'un nom qui guérit tout. Mais il n'est pas du tout pris en boisson.
On regarde le soleil, amie du repos, à la sagesse et à la force.
Brahmanes de l'Inde à laquelle on doit sacrifier des créations.
Tes cils adversaires du Mal au réveil de la Nature – l'Atlantide était un aspect de THOT en Extrême-Orient.
La Fiancée, le cierge enfin, huitièmement déchirure du Ciel.
Cérémonial comme le lieu possible des neuf Ciels a toujours d'être cause aux divinités du monde.
Sauvage déesse des clous d'or, à l'Ombre qu'elle fait dévorer les rêves d'armes.

Comme une flûte de Pan se forment à l'arrière vu ces tuyères comme des rayons jusqu'à l'horizon une masse au centre vers le ciel couché sur l'horizontale ensemble des lumières à la ville à rien de connu : c'est immense.
Je reviendrai d'apparence nuageuse, à la théorie d'une météorite que l'on a lorsque l'on découvre ces tuyères comme des rayons, comme une flûte de Pan.

En songe, la rivière à la grâce incomparable des aunes – la forêt vierge. Dans les fleurs qui se rejoignent sur les autres mes racines jamais jardin ces berceaux sur un gazon que la rivière découpait.
La crainte, le ravissement de voir ses pieds mignons dans ce désert enchanté.

Assez haut des sources de lumière elle en voit la couleur en forme de losange. Je découvre que c'est trop grand !
Une constellation qui se déplace doucement avec elle sur le balcon. Visible une trentaine de lampes, aucune structure. Les immeubles de la ville étaient l'un dans l'autre.
Ce fut un phare composé de matière, entendu passer quelques minutes éclairant vers le bas des nuances rouge foncé comme une croix très rapide en forme de triangle de couleur jaune, voisine aux centrales d'Orion qui se sont allumées puis éteintes.


 
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   Myndie   
24/2/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Je viens de lire ici un texte qui défie l'explication, obscur certes mais plus singulier qu'inintelligible. Il m'apparaît contradictoire, déchiré, à vif. Je sens aussi qu'essayer de l'atteindre et de démêler l'écheveau serré de ses fils serait lui enlever son essence même.
Alors, je me contente de suivre sa trajectoire sinueuse et anxieuse, qui m'impose une lecture en lignes brisées.
Et je dois dire qu'en fin de compte, j'apprécie beaucoup le jaillissement insubordonné de cette écriture, cette poésie rebelle mais indéniable, en me demandant si sa finalité n'est pas de détourner mon regard des genres existants et de me fournir des repères différents pour penser.
J'y vois, dans un même élan turbulent, une interrogation mystique et l'exploration d'une réalité onirique, hallucinée et visionnaire.

En cela, elle serait bien pareille à « ces tuyères comme des rayons jusqu'à l'horizon une masse au centre vers le ciel couché sur l'horizontale ensemble des lumières à la ville à rien de connu : c'est immense. »

Mon interprétation vaut ce qu'elle vaut mais en tout cas, voilà un texte que n'aurait pas renié Michaux.

   papipoete   
12/3/2025
bonjour Dian
Comme il faut encourager l'écriture, je viens la lire juste comme ça, et reconnaissant le style de l'auteur, j'opine du bonnet
" c'est du Dian ! "
Et ne parviens pas entrer dans le secret des dieux, sorte de pyramide à degrés, dans les traces de Champolion cherchant et tournant dans tous les sens, cette charade bien mystérieuse !
NB ces lignes n'étant pas le fruit du hasard, une plume tombée sur un vélin, mais un travail littéraire, je respecte et m'incline.
Boedoz d'après Google serait une psychologue ?
ses connaisseurs apprécieront donc sans doute ces lignes !

   ALDO   
12/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour.

Est-ce un écrit découvert sur la paroi de quelque grotte lointaine ?
Pourtant ces immeubles, cette ville...

Quelque chose est trop grand : sa "description"
ne peut se faire sans des ambiguïtés de syntaxe, de signification, de temporalité.

Quand les phrases sont volontairement longues je perds involontairement le fil du rêve.

Alors j'en garde des bouts :

" Je reviendrai d'apparence nuageuse ...
En songe, la rivière à la grâce...
Une constellation qui se déplace doucement avec elle sur le balcon...
Visible une trentaine de lampes..."

et ils me suffisent à vous dire un grand bravo !

   Provencao   
12/3/2025
trouve l'écriture
très aboutie
et
aime beaucoup
Bonjour Dian,

Moi, j'y ai lu une forme de rébellion en votre poésie qui à mon sens n'est pas de la source de celles auxquelles on s'accoutume et auxquelles on s'adapte. Elle est une forme, je dirais, inépuisable...belles émotions poétiques hautes des sources de lumière.

Au plaisir de vous lire
Cordialement

   Laurent-Paul   
12/3/2025
Bonjour,
j'ai lu et relu votre texte et je n'arrive pas à y rentrer. Sans doute suis-je trop cartésien voire borné. Cela dit, j'y vois clairement couler la poésie, mais dans un flot qui me laisse de côté ou me noie, je ne saurais dire.
Je vais tenter à nouveau de me laisser emporter par vos mots car je sens que c'est moi qui suis en cause et non votre écriture.
Au plaisir de vous relire.


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